Christophe Thomas est cet homme qui a recueilli un toro (à un mois et demi) destiné à crever dans l'arène après avoir supplicié au préalable.
Fadjen se porte plutôt bien aujourd'hui et va sur ses deux ans.
Christophe Thomas animera une conférence sur la corrida jeudi 2 février prochain à Guichen (Ille-et-Vilaine).
L'idéal, c'est de réserver (surtout pour le repas).

Depuis le 19 décembre dernier, une radio singulière a vu le jour : RPA, soit la Radio de la Protection Animale.
Accompagnant une programmation musicale éclectique et sympa (New Wave - Pop Rock - R'n'B - Country Pop - Pop-Reggae), des plages horaires sont réservées à la protection animale et notamment à leurs acteurs, associations petites comme grandes.
RPA relaie ainsi les campagnes, annonce les manifestations (en ce moment, c'est le rassemblement du 21 janvier contre la ferme d'élevage de visons à Emagny) et donne la parole à des militants.
Cette radio diffuse ses programmes sur le net et en téléchargeant un logiciel approprié, tu peux l'avoir sur ton smartphone (ou ton iphone).
En quelque sorte, RPA veut se faire la voix, au sens propre, de ceux qui n'en n'ont pas.

Le site est visible ici

Tu pourras consulter la liste des programmes, les écouter en ligne et bien sûr, communiquer aux administrateurs de la radio toutes les dates, évènements et actions en lien avec  la protection animale.

L'association Sea Shepherd Conservation Society et la Fondation Brigitte Bardot avaient uni leurs forces pour faire cesser le massacre de dauphins aux îles Féroé, carnage traditionnel dénoncé par l'opinion internationale et qui atteint un pic effarant en été, période de mise bas.
Cette campagne s'est révélée être une réussite complète. Tu sauras pourquoi en lisant l'article mis en ligne sur le site de SSCS.
http://www.seashepherd.fr/news-and-media/news-110826-1.html

Je triche un peu, je te donne le début de l'article : 

"La campagne de protection des globicéphales Opération Ferocious Isles de Sea Shepherd Conservation Society touche presque à sa fin et tout porte à croire que nous avons atteint notre objectif. Sous notre vigilance, pas un seul cétacé n’a été tué sur les plages ou dans les eaux des îles Féroé en juillet et août cette année.

Un peu plus tôt cet été, la police féringienne a donné l’ordre qu’aucun "grind" (le rassemblement et le massacre des globicéphales) ne soit permis tant que les navires de Sea Shepherd étaient dans les eaux territoriales. Ainsi, rien que par notre présence attentive, nous avons empêché le massacre de centaines de globicéphales cet été. Ce n'était certainement pas une opération des plus spectaculaires mais elle nous a quand même permis de remporter un énorme succès."

Le 22 juin dernier, une section anti terroriste de la police espagnole lançait une opération  brutale (arrestations, perquisitions et saisies) contre 12 militants de la fondation Equanimal et de l'association Igualdad Animal en divers endroits du pays (Madrid, Asturias, Euskadi et Galicia) au prétexte qu'ils seraient impliqués dans plusieurs délits et crimes, notamment celui d'avoir participé, de près ou de loin, à la libération de milliers de visons.
Ces militants ont été placés en garde à vue puis présentés au juge d'instruction José Antonio Vázquez Taín.
Neuf d'entre eux ont été mis sous le régime de la libération conditionnelle et trois autres, Olaia, Eneko et Eladio, ont passé 22 jours en taule (ils ont été relâchés le 13 juillet à la suite d'un recours contre leur détention préventive).
Toutes les charges contre eux sont maintenues.
A l'identique de ce qui s'est déroulé en Autriche il y a quelques temps, c'est bien une criminalisation de la cause animale espagnole qui se déploie.
Les objectifs ? Décrédibiliser, empêcher, voir annihiler toutes formes d’oppositions et de revendications liées à l'exploitation des animaux pour leur chair, leur fourrure ou contre leur emploi dans l'expérimentation médicale.
Il s'agit évidemment d'un déni de démocratie qui vise à faire passer ces jeunes militants pacifistes et bienveillants pour des "irrécupérables dangereux" et à mobiliser idéologiquement la société contre eux.

Les réactions ne se sont pas fait attendre. Depuis fin juin, les soutiens affluent, de tous les coins de la planète.

Conjointement, les prévenus ont porté plainte contre les forces de l'ordre pour injures et violation du secret de l'enquête et ont demandé la récusation du juge d'instruction pour sa partialité (il s'est lâché dans la presse en traitant les prévenus d'écoterroristes, ce qui en dit long sur son objectivité). 

Samedi 23 juillet, demain donc, plusieurs rassemblements contre la répression d'état et en solidarité avec le mouvement animaliste sont organisés en Espagne, à partir de 12 heures, dans les villes de Madrid, Barcelona, Vigo, Santiago, Alicante, Valencia, Bilbao, Zaragoza, Sevilla, Málaga et Huelva.
D'autres villes, en Espagne comme ailleurs, vont suivre l'appel.

Le site (en espagnol) qui organise le soutien des copines et copains  : http://www.unidoscontralarepresion.org/

Ce jeudi 25 mai, la flotte de l'association Sea Shepherd Conservation Society a reçu le renfort d'un nouveau bateau. Enfin presque... Car c'est un ancien-nouveau bateau, ce trimaran à grande vitesse appelé le Gojira qui avait déjà été envoyé (avec le succès que l'on sait) dans les eaux de l'Antarctique cet hiver pour lutter contre les tueurs de baleines japonais et qui a été renommé le Brigitte Bardot.
Brigitte Bardot et Paul Watson, c'est une longue et fidèle amitié qui dure depuis 1977.
Je te laisse prolonger ta lecture ici : www.seashepherd.fr/news-and-media/news-110525-1.html et là www.fondationbrigittebardot.fr/site/actu.php?id=40332.

Cet intercepteur ultra rapide va appareiller d'ici une semaine pour rejoindre la Méditerranée où la pêche au thon rouge a commencé depuis le 15 mai. Il va notamment vadrouiller dans les eaux libyennes, zone où règne un bordel ambiant propice aux braconniers et profiteurs de guerre en tout genre.
L'équipage du Brigitte Bardot, accompagné du navire amiral de SSCS, le Steve Irwin, va appliquer une politique de tolérance zéro en matière de surveillance des quotas de pêche fixés par la CICTA.