• vegtreil1703web

    Samedi 17 mars à 14h30 : apprendre à préparer des pâtisseries végétaliennes (sans oeufs,ni laitages).
    Atelier de cuisine à Treillières (à 15 mn de Nantes) dans le 44 + activités pour enfants.
    Place du Champ de foire.

    Pour tout renseignement : http://www.animaliste.fr  et contact : 06.23.90.55.07

     


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  • SMontagnon_Loups_0053_300x200
    Photo © Serge Montagnon 

    Communiqué de l'association ASPAS 

    Le Tribunal administratif de Grenoble vient, une nouvelle fois, à la demande de l’ASPAS, de suspendre aujourd'hui l’arrêté préfectoral du 13 mai 2011 pris illégalement par le Préfet de la Drôme, et qui autorisait l'abattage d'un loup.

    Le Juge a en effet estimé que l’arrêté ne respectait pas le protocole de mise en œuvre des tirs établi par le ministère de l’Écologie. Il sanctionne ainsi l’acharnement du préfet à céder aux pressions des éleveurs.
     
    L’ASPAS déplore l’attitude du préfet de la Drôme qui s’entête à choisir de mauvaises solutions pour gérer le problème de la cohabitation entre grands prédateurs et pastoralisme, et rappelle que depuis plusieurs années maintenant, la justice nous a systématiquement donné raison face à ces arrêtés.
    L’ASPAS demande que ce dossier soit géré dans la sérénité, dans l’intérêt du pastoralisme et de la biodiversité. Et non pas en choisissant l’un au détriment de l’autre.
    Contrairement aux déclarations du préfet de la Drôme en janvier dernier, l’ASPAS n’a jamais changé ses positions dans ce dossier qu’elle entend défendre dans le cadre de l’intérêt général et dans le respect de tous les acteurs des milieux ruraux et naturels.
     
    Combien de temps encore l’État se servira du loup comme bouc émissaire de la crise de la filière ovine ? Combien de temps pour qu’enfin les affirmations et propositions des spécialistes du loup soient reconnues et mises en place par les services de l’État ? L’ASPAS condamne fermement la politique anti-loup relayée par le gouvernement.
     
    Il est bien connu, et reconnu par tous les spécialistes de cette espèce, que tuer un ou des loups d’une meute ne peut que conduire à la désorganisation de cette dernière et augmenter par conséquent les dommages. Cela a été vérifié maintes fois !
     
    Le loup ne saurait cacher l’inaction des pouvoirs publics face à la crise agricole. La destruction d’un loup, censée calmer pour quelque temps des éleveurs excédés par la crise, aura des effets contraires.
     
    L’ASPAS rappelle, s’il en est encore besoin, qu’il existe des mesures de protection de troupeaux, et qu’elles se montrent efficaces dans les autres pays.
     
    Qu’en est-il des belles promesses du Grenelle sur la biodiversité ? Combien de loups devront encore payer ce jeu de dupes ? Combien de temps les responsables de la filière ovine feront-ils semblant d’y croire ?


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  • bft_photos_100428_03_gs_2587_650

    Tout ce qui est rare est cher. L'homme, prédateur sans scrupules, a tout intérêt, même s'il s'en défend hypocritement, à exploiter le vivant et la nature jusqu'au trognon et à organiser la rareté pour en tirer le meilleur profit.
    C'est ainsi qu'il faut comprendre la logique apparemment stupide des pêcheurs de thon rouge qui refusent une diminution drastique (sans parler d'un moratoire !) des quotas de pêche alors que cette espèce est au bord de l'extinction.
    C'est la raison aussi pour laquelle, en marge des zones de pêche en Méditerranée, les activités de braconnage sont florissantes.
    Le thon rouge est un animal splendide, qui tape dans les 500 kg (le poids d'un cheval). Les Japonais en raffolent (ce marché représente 80% des ventes globales) et sont disposés à payer ce qu'il faut pour en becqueter.
    Lamya Essemlali, présidente de SSCS France nous dit qu'un seul spécimen peut être vendu 70000 dollars US.
    On veut bien la croire, tant l'homme, ce barbare à deux pieds sans plumes comme l'appelle Yves Pacalet, est égoïste jusqu'à la névrose dans sa volonté de nettoyer et de stériliser la planète pour sa seule cupidité.

    Alors les équipages des deux navires de Sea Shepherd Conservation Society sont partis mercredi 1er juin pour les eaux libyennes afin de faire respecter le droit international concernant la conservation des espèces.

    Comme l'a rappelé Paul Watson, tout bateau de pêche au thon rouge que nous rencontrerons au large des côtes libyennes sera en situation d’illégalité. Nous couperons leurs filets, nous libérerons les poissons, nous documenterons leurs activités et nous les signalerons à la CICTA et à l’Union européenne.

    http://www.seashepherd.fr/news-and-media/news-110601-1.html


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  • LOUP

    Sarko ne protège pas seulement les grandes fortunes avec constance, il prend soin, courageusement, des éleveurs de brebis et met en garde le loup : "Gaffe à toi pauvre con, tu verras qui je suis, fais pas le malin !".

    Les 150 loups (au grand maximum) répertoriés en France (ils sont 5000 en Espagne) tremblent. Ils sont aux portes des villes, racontent les ultras pastoraux; Tirs sélectifs ? Reconduites à la frontière ?

    Le communiqué de l'association FERUS:

    "FERUS prend acte de la prise de position de Nicolas Sarkozy sur le loup. Lors
    d’une rencontre avec les éleveurs à Noyers sur Jabron, le président de la
    République a confirmé son statut d’espèce strictement protégée et a
    écarté toute idée de dérogation aux lois et conventions en vigueur. Cela
    semble aller de soi mais certains finissaient par se faire des illusions ;
    espérons que la pression retombera et que, comme Ferus l’a toujours
    demandé, tout le monde se concentrera sur la mise en œuvre de mesures de
    protection des troupeaux qui on fait leurs preuves.

    Le président a ordonné au préfet des Alpes de Haute- Provence de prendre un
    arrêté préfectoral de tirs de prélèvements.  Il ne s’agit que de
    l’application du texte en vigueur, Ferus rappelle sa ferme condamnation des
    tirs de prélèvement qui consistent à tuer un loup juste pour faire plaisir
    à ses ennemis, sans associer ce tir à la défense d’un troupeau. Cela ne
    résout évidemment rien.

    Soulignons au passage que les pouvoirs publics expliquent depuis des années
    qu’il est bon de déconcentrer sur les préfets les décisions pour
    qu’elles soient prises au meilleur niveau, proche du terrain. Ce serait le
    cas notamment s’il y avait plus de concertation avec les associations de
    protection de la nature. Une fois de plus le marteau-pilon présidentiel vient
    écraser une mouche locale."


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  • ours_pyrenees_restauration_population_300x192

    Les anti-ours crient victoire, paraît-il. Il y a de quoi. Chantal Jouanno leur a fait un beau cadeau, comme à tous ceux qui n'aiment pas le vivant en définitive, sauf quand il est source de profits, de subventions bien grassouillettes.
    Pour résumer la situation, la population d’ours ne sera pas renforcée dans les Pyrénées. C'est clair pour tout le monde ?
    Les viandards l'ont bien compris eux...
    Allez, le communiqué de l'association FERUS.
       

    Communiqué de FERUS, 26 juillet 2010

    2010, année internationale de la biodiversité : l’Etat français lâche
    l’ours …

    La secrétaire d’Etat à l’écologie Chantal Jouanno a annoncé
    aujourd’hui les dispositions concernant l’ours dans les Pyrénées.

    Avec des mesurettes de maintien de la population existante et non de
    restauration d’une population viable*, la France cède donc à une minorité
    d’anti-nature. Il est intolérable que les mesures qui pourraient sortir
    l’ours de son statut d’espèce en danger critique d’extinction et de
    mammifère le plus menacé de France ne soient pas mises en place. Approuver le
    principe d’un maintien de l’ours en France ne constitue pas une avancée :
    cela va de soi et  aucun responsable politique national ne pourrait
    s’exprimer autrement.

    Les ours tués remplacés ? C’est la moindre des choses et c’est ce
    qu’ont annoncé tous les ministres de l’Ecologie. Ça aurait du être fait
    depuis longtemps. Pourtant, aucun ours n’a jamais été remplacé …

    Une femelle lâchée dans le Béarn ? C’est le minimum minimorum quand on
    sait qu’il n’y a que 3 ours mâles dans le secteur depuis 6 ans. Lorsque
    Cannelle, la dernière femelle de souche pyrénéenne, était encore en vie, il
    était déjà nécessaire de lâcher plusieurs femelles dans le Béarn.

    Il faut absolument sortir du débat pour ou contre l’ours, avec une
    affirmation claire de l’Etat français en faveur d’une population viable
    dans les Pyrénées s’inscrivant dans le temps et incluant le lâcher d’un
    ou deux ours par an en Béarn et dans les Pyrénées centrales.
    Nous continuerons nos actions dans ce sens, au niveau européen notamment.

    * Selon les scientifiques, une population viable d’ours serait de 50
    individus minimum.


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