• afficheMCLF2012

    Pour la quatrième année consécutive, à Paris et à Marseille, la Marche Contre La Fourrure se déroulera le samedi 24
    novembre 2012 pour dénoncer le marché cruel et inutile de la fourrure.

     A Paris, sous une bannière commune, militants, associations de protection animale et citoyens sympathisants venus de France et
    des pays frontaliers vont défiler au coeur des quartiers commerçants du 14ème, 6ème et 5ème arrondissements de Paris.
    Ils rappelleront d'une seule voix que 70 millions d'animaux sont chaque année tués uniquement pour leur fourrure : visons,
    renards, lapins, putois, ragondins, chinchillas, martres, loups, lynx, agneaux, chiens et chats.

    Lieu : Paris, tour Montparnasse, 75014.
    Horaire : rassemblement et stands d'information à 13h30, départ du cortège à 14h30.

    http://www.marchecontrelafourrure.fr/

     


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  • canard

    C'est pas mal pour un début mais peut mieux faire. Je ne suis pas exigeant parce que ça me plait mais parce que c'est pour son bien.
    Quand on a affaire à un jeune homme (il a 17 ans), il faut inviter à faire davantage, à ne pas tomber dans la facilité. Ce qu'il a fait c'est pas mal du tout mais il doit s'efforcer de progresser vers le mieux.

    Pour l'une de ses toutes premières parties de chasse (c'est donc un novice dans l'art de buter), il s'est gentiment tiré dans le pied.
    Accompagnant son daron à la chasse au gibier d'eau (ryphore), du côté de La Cambe (Calvados), lundi 22 octobre, il a légèrement merdé puisqu'il a actionné la queue de détente alors que le canon était pointé vers le bas.
    Ce garçon a donc reçu la semoule au plomb dans la papatte.
    On lui met 13/20... Avec les encouragements du conseil.


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  • pann

    Tu sais que depuis 2010, grâce au regrettable ministre de l'éducation Luc Chatel et à son filandreux collègue de l'environnement, Jean-Louis Borloo, la racaille des talus a la possibilité de venir faire la promo de la chasse dans les écoles, pour prouver aux gosses que la chasse ce n'est pas ce que l'on pense, que c'est bien utile, bien beau, loin des clichés véhiculés par le sketch des Inconnus, qu'elle n'est pas composée de viandards, d'abrutis fan de sauciflard et de pinard à 6 heures du mat'. Ils ont vendu ça sous le thème "La chasse, un atout pour l'éducation", ce qui donne carrément envie d'éclater de rire en regrettant profondément que le ridicule ne tue pas.

    J'en ai trouvé un excellent, un de ces types exemplaires, un de ces atouts pour l'éducation des enfants, un gars à qui tu as très envie de confier ton chiard afin qu'il soit guidé sur le chemin de la vie et qu'il tisse ainsi des liens privilégiés avec les animaux et la nature.
    Il habite du côté de Tignieu-Jameyzieu (Isère pas à grand chose). C'est donc un chasseur qui a une conception très singulière mais adorable de la pédagogie. Il chassait la perdrix, ce dimanche 9 septembre, jour d'ouverture de la chasse en zone sud. Il a croisé 3 jeunes (13, 14 et 19 ans) à la lisière du bois du Grand Taillis. Ces jeunes gens se savaient pas, les malheureux, qu'à partir de début septembre, la nature, les bois, les champs, les chemins creux, sont confisqués par la vérole des taillis pour y faire la guerre contre les animaux sauvages et, de temps en temps, contre les promeneurs, les chiens, les chats, les chevaux et les vaches.

    Engueulade...Échange de mots... Le trio se décide à quitter les lieux, normal, en face y'a un trépané qui tient un fusil chargé non cassé.
    À peine eurent-ils le dos tourné qu'un coup de feu éclata. C'est à ce moment précis que ces jeunes firent l'expérience concrète de ce qu'est vraiment la chasse.
    L'un a reçu des plombs à la joue, le deuxième à la limite de l’arcade sourcilière, le dernier dans le dos.

    Le flingueur nie avoir tiré volontairement en direction du groupe de jeunes. Il assure qu’il venait de lever une perdrix. Bin voyons, mon garçon, on va te croire...D'ailleurs, si les pandores t'ont placé en garde à vue, c'est qu'ils croient dur comme fer à ton pipeau.
    C'est beau la chasse, hein ?

     


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  • poulpe

    Tu liras ci-dessous avec profit une tribune libre signée par Pierre Jouventin (1) et David Chauvet (2) dans le quotidien Libération daté du 30 août dernier :

    Les animaux en toute conscience

    Darwin affirmait, il y a cent cinquante ans, qu’il n’y a pas une différence de nature mais de degré entre l’homme et les autres espèces animales. Pourtant, il y a encore quelques décennies, parler chez l’animal de conscience, c’est-à-dire des états supérieurs de l’activité intellectuelle, eût été inconcevable dans les milieux scientifiques. Il y régnait un climat de «mentaphobie» dénoncé par Donald Griffin, fondateur de l’éthologie cognitive. Ce temps semble définitivement révolu. A l’issue d’un congrès à l’université de Cambridge sur le sujet, des scientifiques internationaux renommés, dont Stephen Hawking, ont signé le 7 juillet une Déclaration de conscience des animaux (3), dont la conclusion est que «les humains ne sont pas les seuls à posséder les substrats neurologiques qui produisent la conscience. Les animaux non humains, soit tous les mammifères, les oiseaux, et de nombreuses autres créatures, comme les poulpes, possèdent aussi ces substrats neurologiques».

    Le néocortex n’est donc plus considéré comme indispensable pour penser finement. Dès 1920, on a démontré que les abeilles utilisent des concepts mathématiques pour indiquer leur butin aux congénères. Or les insectes ne possèdent pas de cerveau mais des ganglions nerveux, de même que le poulpe, mollusque de génie ! Ces vingt dernières années, une avalanche de découvertes nous a réconciliés avec le règne animal dont nous nous croyions si éloignés. Les éléphants coopèrent pour trouver des solutions. Les rats estiment plus urgent de délivrer leurs congénères enfermés que de déguster des friandises. Les chimpanzés apprennent à leurs jeunes à fabriquer et à utiliser des outils pour casser des noix. Les grands singes, les dauphins, les cochons, les éléphants et même les pies se reconnaissent dans un miroir, test classique de la conscience de soi que les enfants ne réussissent pas avant 18 mois. Mais les implications ne sont pas uniquement scientifiques. Elles sont aussi éthiques, juridiques et politiques. Pourrons-nous continuer de traiter les animaux comme des choses ? Pendant la canicule, les images de ces hangars où s’entassaient les cadavres d’animaux avaient de quoi couper l’appétit de ceux qui ont un cœur en plus d’un estomac.

    Notre code civil témoigne de cette chosification de l’animal, qu’il qualifie archaïquement de bien meuble (article 528) quand, en Allemagne ou en Suisse, les animaux sont expressément distingués des choses. Opposés à la reconnaissance juridique de la sensibilité des animaux, les lobbies de la chasse et de l’élevage ont obtenu lors du quinquennat précédent la mise à l’écart de toute réforme en la matière.
    Bref, en France, les animaux ne pensent pas parce que les chasseurs votent.

    (1) Auteur de «Kamala, une louve dans ma famille», Flammarion, 2012.
    (2) Auteur de «la Personnalité juridique des animaux jugés au Moyen Age», l’Harmattan, 2012.
    (3) http://io9.com/5937356/prominent-scientists-sign-declaration-that-animals-have-conscious-awareness-just-like-us.

     

     


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  • 250px-Tiger_shark

    Communiqué de Sea Shepherd et de l'ACSP  

    "Année de la biodiversité" ou pas, Réserve Nationale ou pas, la France a la gâchette facile contre les animaux sauvages en milieu naturel, dès lors qu’ils gênent de près ou de loin, une quelconque activité humaine, même récréative.

    Sea Shepherd et l’Association Citoyenne de Saint Pierre viennent donc de déposer un recours suspensif au Tribunal Administratif de Saint Denis pour faire annuler l’autorisation préfectorale de pêcher des requins bouledogues et tigres au sein de la Réserve Marine Nationale de l’Ile de La Réunion, sous couvert de "recherche scientifique".

    En janvier 2012, Sea Shepherd avait demandé au préfet un arrêté protégeant ces requins, sans succès. En effet, le requin bouledogue et le requin tigre sont classés "espèce quasi menacée" sur la liste rouge de l’IUCN (Union Mondiale pour la Conservation de la Nature) et remplissent néanmoins un rôle vital dans l’éco système marin. De plus, leur chair, toxique est impropre à la consommation et donc invendable. Ces espèces font par ailleurs l’objet d’un programme d’étude comportementale (CHARC) qui a déjà coûté 700 000 euros au contribuable.

    Les raisons de protéger ces espèces de la pêche sont donc multiples mais le Préfet n’en a entendu aucune. Il a par contre très bien entendu les appels aux battues réclamées par la Ligue de Surf et certains "usagers de la mer" suite aux récents accidents impliquant des surfeurs et des requins.  Si ces accidents sont dramatiques, il convient de rappeler que les requins ne surfent pas dans ces vagues, ils y vivent. Des solutions plus intelligentes, plus responsables existent.

    Ce laxisme coupable des autorités laisse aujourd’hui libre cours à des dérives intolérables. En effet, l’association OPR (Océan, Prévention, Réunion) qui affirme lutter pour prévenir le risque requin à la Réunion, organise des battues contre les requins, battues notamment financées par une récente collecte de fond lors de laquelle, c’est l’achat d’une prothèse pour la dernière victime avait été mis en avant pour motiver les dons. Surfer sur l’émotion pour mettre à mort les requins fait recette.

    Ajoutons que dans cette affaire, le silence du Ministère de l’Ecologie est assourdissant. Voilà un discrédit supplémentaire qui s’ajoute à l’affaire des intérêts pétroliers en Guyane, qui ont coûté son poste à la précédente ministre de l’Ecologie, Nicole Bricq. Nous recommandons pour notre part la fermeture pure et simple de ce Ministère, qui n’est rien autre qu’une coquille vide entretenant l’illusion, qu’en France, on se préoccupe de l’Ecologie.


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