• Nous nous préparons à de merveilleux désastres

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    Tout ce qui est rare est cher. L'homme, prédateur sans scrupules, a tout intérêt, même s'il s'en défend hypocritement, à exploiter le vivant et la nature jusqu'au trognon et à organiser la rareté pour en tirer le meilleur profit.
    C'est ainsi qu'il faut comprendre la logique apparemment stupide des pêcheurs de thon rouge qui refusent une diminution drastique (sans parler d'un moratoire !) des quotas de pêche alors que cette espèce est au bord de l'extinction.
    C'est la raison aussi pour laquelle, en marge des zones de pêche en Méditerranée, les activités de braconnage sont florissantes.
    Le thon rouge est un animal splendide, qui tape dans les 500 kg (le poids d'un cheval). Les Japonais en raffolent (ce marché représente 80% des ventes globales) et sont disposés à payer ce qu'il faut pour en becqueter.
    Lamya Essemlali, présidente de SSCS France nous dit qu'un seul spécimen peut être vendu 70000 dollars US.
    On veut bien la croire, tant l'homme, ce barbare à deux pieds sans plumes comme l'appelle Yves Pacalet, est égoïste jusqu'à la névrose dans sa volonté de nettoyer et de stériliser la planète pour sa seule cupidité.

    Alors les équipages des deux navires de Sea Shepherd Conservation Society sont partis mercredi 1er juin pour les eaux libyennes afin de faire respecter le droit international concernant la conservation des espèces.

    Comme l'a rappelé Paul Watson, tout bateau de pêche au thon rouge que nous rencontrerons au large des côtes libyennes sera en situation d’illégalité. Nous couperons leurs filets, nous libérerons les poissons, nous documenterons leurs activités et nous les signalerons à la CICTA et à l’Union européenne.

    http://www.seashepherd.fr/news-and-media/news-110601-1.html


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