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    Il m'est impossible de te donner mon sentiment sur le nouveau livre de Florence Burgat et pour cause...sa sortie est prévue le 4 janvier prochain.
    Voici donc ce qu'en dit son éditeur (Albin Michel) :

    "Il faut modifier radicalement notre façon de parler des animaux et reconnaître l'évidence de la condition animale, ne plus penser uniquement par rapport à l'être humain ou par rapport à la nature. Pour cela, l'auteur propose un parcours critique à travers les philosophies qui ont pensé l'animal.

    Florence Burgat montre comment l'existentialisme (Sartre et Levinas notamment), plus encore peut-être que la philosophie classique, a liquidé et interdit la question de l'animal. Elle explicite ces positions en développant le thème de l'organisme, non plus en tant que machine mais organisation, et démontre que le sens biologique est autre chose que l'ensemble des parties d'un animal, et qu'il fonde cette conscience animale dans l'angoisse dont les animaux sont atteints. Elle questionne la condition animale, et s'interroge sur la subjectivité des animaux, mettant en évidence leur pensée, leur résistance, avant d'attaquer les traitements inhumains et indifférents qui leur sont souvent réservés, dont elle dénonce l'idéologie sous-jacente.
    Enfin, avec l'évidence de la pratique de l'art chez les animaux, l'auteur propose une réflexion sur le symbolique et sur la capacité à symboliser, montrant, pour conclure, que les animaux sont " sujets d'une vie ".

    Une invitation à dépasser le cadre de la compassion pour fonder notre changement d'attitude sur la base d'une phénoménologie de l'existence animale, ce qui a des conséquences également sur notre façon d'appréhender la vie humaine." 


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    Alors que la campagne No Compromise est lancée (la septième) pour s'opposer aux desseins de la flotte baleinière japonaise dans l'Antarctique, voilà-t-il pas que Sea Shepherd Conservation Society reçoit, involontairement, un soutien de poids de la part de plusieurs états (Etats-Unis, Australie, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande). Dans un communiqué commun assez tonique, ces pays condamnent la reprise par le Japon de la chasse à la baleine en ces temps si difficiles. D'autant plus que ce dernier est accusé d'avoir ponctionné dans le fonds national de reconstruction pour financer son obsession cruelle.
    Et rappelons que l’Australie a quant à elle saisi la Cour internationale de Justice en vue d’obtenir une condamnation des pratiques japonaises.
    Bref, ça pue le cramé pour le Japon, pauvre petit pays obligé de détrousser les victimes du tsunami pour envoyer des tueurs de cétacés dans les eaux glaciales du sanctuaire sous prétexte que ce serait de la recherche scientifique.

    Allez, voici un extrait d'un article de la section française de SSCS. La suite, c'est ici : http://www.seashepherd.fr/news-and-media/news-111209-1.html

    "Des navires de sécurité armés, des mercenaires, des officiers garde-côtes, de grandes compagnies de relations publiques, et des avocats…

    Voici la liste non exhaustive des "services" que trente millions de dollars peuvent aisément acheter, influencer, ou "convaincre" quand il s’agit de défendre une activité illégale.

    A bout de souffle, les baleiniers Japonais armés d’un "fonds de guerre" de quelque 30 millions de dollars US - alloués par le gouvernement japonais sur les fonds de secours pour l’aide aux victimes du tsunami – se sont fait prêter "main-forte" pour empêcher les navires de Sea Shepherd de sauver les baleines cette saison."


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  • 2011

    Le Conseil fédéral allemand (le Bundesrat), soit la chambre haute de la république fédérale, vient d'adopter une loi interdisant la détention de grands ours, d'éléphants, de girafes, de rhinocéros, de singes, d'hippopotames, dans les cirques circulant sur le territoire allemand. Ces dispositions légales ont vocation à être étendues à tout ce qui ressemble à un animal sauvage en général, notamment aux grands fauves.
    Ce faisant, il presse le gouvernement fédéral d'appliquer cette interdiction sans tarder.

    Pendant ce temps, en France, Talonnettes 1er et NKM, la ministre des algues vertes et des centrales nucléaires courants d'air, ont accueilli le boss des viandards à l'Elysée pour lui témoigner toute leur sympathie et leur soutien dans l'éradication de la faune sauvage française tandis que Frédéric Mitterrand a reçu, à Madrid, le prestigieux prix Genova attribué chaque année à des personnes ou entités oeuvrant pour la culture taurine. C'est en sa qualité de ministre de la Culture ayant inscrit la tauromachie au patrimoine français que Frédéric Mitterrand a été récompensé.


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  • hamburger_charlie_hebdo

    Communiqué de l'Association Végétarienne de France, des associations L214, One Voice, Ecologie sans frontière et de la Société Végane 

    Un décret et un arrêté du 30 septembre 2011 ont rendu obligatoire dans la restauration scolaire le modèle de forte consommation de produits d’origine animale qui prévaut dans les pays riches depuis quelques décennies. Ces textes privent de toute alternative les usagers qui se font un devoir de réduire leur consommation de tels produits et ceux qui les refusent par conviction éthique. Cette démarche est clairement motivée par le soutien sans faille du gouvernement aux filières de la pêche et de l’élevage industriels, quel qu’en soit le coût en termes de misère humaine, de souffrance animale, de dégâts environnementaux, de santé publique ou d’atteinte aux libertés fondamentales.

    Le Président de la République accuse de « sectarisme » ceux qui prennent ces questions au sérieux. En attendant que le gouvernement revienne à la raison, cinq associations ont déposé un recours en annulation devant le Conseil d’Etat, arguant de l’illégalité de cette réglementation.


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  • panneau_signalisation

    La chasse est un loisir plaisant : à la différence de tous les autres loisirs où, quand tu es bousculé, soit par un animal, soit par un individu, tu vacilles ou tu tombes, là, dans ces circonstances, tu dézingues net un petit camarade.
    La presse nous dit que ce chasseur a été bousculé par un animal qui venait de surgir devant lui. De quoi pouvait-il s'agir ? D'un chien ? D'un héron ? D'un tapir ? Un loup peut-être ? Ou un hérisson ?
    Certes, ils participaient à une battue au sanglier. Et tu me répondras fort justement que ce faisant, le type qui a été surpris et qui a commis l'irréparable devait tout de même s'attendre à ne pas croiser la route d'une gazelle ou d'un kangourou.
    Si à chaque fois qu'un viandard, déstabilisé par la fuite d'un animal traqué, dégomme un pote à lui, ça ne va pas arranger les bidons des fédés de chasse. Mais moi, ça me convient tout à fait.

    Alors restons factuel; le 17 octobre, à Saint-Jean-du-Bruel (et non à Saint-Patrick-du-Bruel, évitons la confusion), resplendissante commune de l'Aveyron, un chasseur a déquillé un congénère pour de bon. L'irruption d'un animal (une otarie ?) dans son champ d'action a provoqué un mauvais réflexe de sa part (s'il avait joué à la belote, c'est seulement son verre de pastaga qu'il aurait renversé brusquement).
    Il a placé une balle de gros calibre dans l'aine d'un type de 52 ans qui a eu du mal à s'en remettre puisqu'il est devenu mort.


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