• m_cantine

    À l'automne dernier, un décret gouvernemental réglementait les repas servis dans les cantines scolaires et obligeait ces dernières (comme les cantines administratives, militaires ou carcérales) à proposer à chaque repas un plat principal protidique à base de viandes, poissons, œufs, abats ou fromages. 
    Les grandes perdantes de cette nouvelle réglementation ? Les protéines végétales.
    C'est un décret qui a été bien accueilli par la revue Que Choisir. Mais cette revue ne s'est pas contentée d'apprécier ce nouveau texte (qui va à l'encontre des libertés individuelles, c'est une remarque juste en passant) puisqu'elle a pris la peine de le défendre assez lourdement contre l'hostilité des végétariens.
    Hervé Berbille a publié  sur le site lanutrition.fr une réponse qui vaut son pesant de sel (non raffiné).
    Je t'en livre le début et t'invite à poursuivre la lecture de l'article ici :
    http://www.lanutrition.fr/bien-dans-son-assiette/aliments/le-soja/herve-berbille-que-choisir-nous-fait-avaler-nimporte-quoi.html

    Que Choisir nous fait avaler n'importe quoi

    La prise de position de Que Choisir en faveur de la viande surprend de la part d'une association supposée défendre les intérêts des consommateurs et non pas celle du puissant lobby de l'élevage, une activité où l'élevage intensif est très largement majoritaire puisqu'il représente 90% de l'activité, bien loin de l'image idyllique de l'élevage rural et traditionnel que tente de nous vendre ce puissant lobby.

    Quant à Que Choisir, ce n’est pas la première fois qu’en matière de nutrition, cette revue se distingue par des propos en faveur des lobbies du lait et de la viande.

    Des arguments sans valeur scientifique 

    Paradoxalement, Que Choisir, pour justifier sa défense de la viande obligatoire, n'hésite pas à faire vibrer la corde sociale : « Beaucoup de familles n'ont pas les moyens de servir de la viande le soir à la maison ». Admettons un instant la sincérité de cet argument cousu de fil blanc, cela ne saurait en faire un argument scientifiquement recevable. Est-ce parce que la viande n'est pas économiquement accessible à certaines catégories de la population que la viande est :

    • un aliment indispensable ?
    • un aliment bon pour la santé ?

    Avec la crise économique et l'augmentation régulière du prix du tabac, certaines personnes ont renoncé à fumer : doit-on pour autant le déplorer ?

    Si certains trouvent outrancière la comparaison viande/tabac, je ferai observer ici que la consommation de viande est également associée à un risque accru de cancer du poumon comme l'atteste, entre autres, une robuste étude (1) récemment publiée dans l'American Journal of Clinical Nutrition, la plus prestigieuse revue en matière de nutrition. Mais dont visiblement Que Choisir n'a jamais entendu parler...


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  • PUBLISHER_Cirque_lionne_qq_minutes

    Lyon. Jeudi 22 mars à 19 heures : conférence/débat "les animaux ne sont pas des clowns"

    À l'heure où de plus en plus de pays et de villes françaises s'opposent à la présence d'animaux sauvages dans les cirques, le débat prend de l'ampleur. Discutons-en !

    Cette conférence est organisée et animée par l'association Dignité Animale (www.dignite-animale.com)

    Où : salle des mariages, mairie du 8ème (12 avenue Jean Mermoz 69008 Lyon).


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  • tn_23332_2010_05_28_it_pigs_es_it_a1__north_of_rome_fh__6_ drapeau_8_hours

    Déclaration 49/2011 pour la limitation à 8 heures des transports d'animaux destinés à l'abattage

    Il fallait une majorité de 378 eurodéputés. Il y en a eu 398. Quand on pense que cette déclaration est adossée à une pétition qui a recueilli plus d'un million de signatures (1091594 exactement), ça te donne une idée de ce qu'il faut soulever comme montagne pour faire bouger les lignes dans le néant de la condition animale.

    Cette déclaration est devenue la position officielle du Parlement européen le 15 mars 2012, grâce à l'obtention d'une majorité de signatures, dont une courte majorité d'eurodéputés français (38 sur 74).
    Par cette position, le Parlement demande à la Commission et au Conseil de réviser le règlement (CE) 1/2005 afin de fixer une durée maximale de huit heures pour le transport des animaux destinés à l'abattage.

    La liste des eurodéputés français qui ont soutenu cette déclaration est visible sur le site de l'association L214. Comme les noms de ceux qui n'en ont eu rien à cirer : http://www.l214.com/transport/signatures-eurodeputes-8-heures


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  • 174657_317764881613353_532062647_n

    Marseille va accueillir le 19 mai prochain l'unique Veggie Pride qui aura lieu en France en 2012.

    Les préparatifs ont déjà commencé, pour le défilé qui aura lieu comme chaque année depuis 2001 le samedi après-midi, mais aussi pour les événements annexes qui débuteront dès le mercredi 16 et se termineront dimanche 20.

    Pour le moment, trois conférences-discussions sont prévues mercredi, jeudi et vendredi soir. Une fête sera donnée le samedi soir (after pride).

    Un rendez-vous sera aussi proposé le dimanche pour faire le bilan de cette édition et se projeter dans l'avenir.

    À noter que le jeudi 17 mai est férié, c'est donc l'occasion pour celles et ceux qui vivent loin de Marseille de profiter d'un éventuel pont et venir quelques jours au soleil, joindre l'utile à l'agréable.

    Pour en savoir plus : http://marseille.veggiepride.fr/ et http://www.facebook.com/veggiepride.marseille


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  • animaux_assassine

    J'ai lu ce bouquin. Quasiment sans pause. On en sort abattu, les idées noires. La conclusion t'en met un dernier coup au moral, s'il te restait encore un poil d'optimisme sur la nature humaine et sa capacité à revenir à de plus nobles desseins vis-à-vis du vivant en général et des animaux en particulier.
    Ce livre est indispensable; l'oeil du tigre est celui de tous les animaux qui s'interrogent sur la cruauté des humains. 
    Je t'en livre un extrait :
    "En enquêtant sur le tigre, j'ai vérifié les autres facettes de cette 'humanité', en particulier notre indigne cruauté.
    Le tigre n'est pas cruel, il tue pour se nourrir lui et ses petits, ce qui est dans l'ordre des choses. L'homme est vraiment cruel. Sa cruauté et sa cupidité, qui ne vont pas l'une sans l'autre, ont atteint aujourd'hui un tel degré qu'il est en train de creuser sa tombe, entraînant dans son déclin tout ce que le monde compte de beauté et d'harmonie.
    Je ne suis pas loin de penser que pour notre espèce la situation est aussi désespérante que désespérée. Il me semble apercevoir que l'humain parvient au bout de son aventure."

    Voici le résumé de l'ouvrage, publié dans la collection Documents, le Cherche-midi éditeur.

    "Le trafic des animaux est devenu en quelques années l’une des activités criminelles les plus importantes après celles des armes et de la drogue. Il est évalué à vingt-cinq milliards d’euros, mais quatre fois plus si la valeur des ingrédients tirés de ces animaux est prise en compte : les os de tigre, la bile d’ours, les ailerons de requins, les défenses d’éléphants, les cornes de rhinocéros, mais aussi les viandes de gorilles, de chimpanzés, de pangolins, de baleines, de dauphins...

    Désormais « géré » par les grandes mafias du monde, en Asie, au Japon, en Italie, en Amérique du Nord et Amérique centrale, ce trafic s’est largement amplifié en 2010 et au cours des premiers mois de 2011. Celles-ci ont investi ce secteur peu surveillé, diffus, très rémunérateur et rarement sanctionné et cette activité est désormais démultipliée par les ventes sur internet. Les braconniers ne sont plus les paysans affamés d’autrefois, mais de véritables guerriers, équipés d’hélicoptères, de fusils à infra rouge, de systèmes GPS, et de plus en plus intégrés dans des réseaux de professionnels du crime.

    Dans son enquête à travers le monde, Louis Bériot nous fait découvrir, au cours de l’année 2010, année du Tigre pour les Chinois, l’ampleur de ce trafic, son développement, les nations impliquées et leur impuissance à le combattre.
    Il révèle aussi le courageux combat de centaines d’ONG pour tenter de le contrer, parfois au péril de la vie de leurs militants. Tous les pays sont responsables, à commencer par la Chine, épicentre de tous les trafics, suivie de près par l’Asie et l’Amérique du Nord, au nombre des plus vastes marchés dans le monde.

    Une enquête détaillée, précise, et inquiétante. Selon l’auteur, cette razzia sur la faune menace non seulement des milliers d’espèces, mais aussi les grands équilibres naturels et au bout de la chaîne, l’Homme.
    Un réquisitoire sur le comportement humain à l’égard de la vie."

     


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