• "Je crois que les chats sont des esprits venus sur terre.
    Un chat, j'en suis convaincu, pourrait marcher sur un nuage."
    Jules Verne

    Aujourd'hui, pas d'article.
    Pas le coeur à ça.
    Hier au soir, j'ai ramassé la dépouille de ma petite chatte. Elle avait été écrasée par une voiture.
    Elle s'appelait Noiraude. Elle avait 3 ans.

     


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    Bad trip aujourd'hui. Pas envie de vanner.

    Rick Wright est décédé lundi 15 septembre, d'une foudroyante et merdique maladie.

    Rick c'était Pink Floyd, avec David, Roger et Nick. Et Bob Ezrin aux consoles. Et Alan Parsons comme ingénieur du son.

    Rick était aux claviers. Rick était l'âme du son de Pink Floyd.

    Mes plus belles émotions musicales, c'est à ce groupe que je les dois.

    1973 : 'The dark side of the moon'.

    A écouter, sans prescription, même sans fumer. Un chef d'oeuvre.

    Rick avait composé le morceau 'Us and Them'.

    Babaille mon gars, t'en as fait planer des gens !

    Us and Them
    (Waters, Wright)

    Us, and them
    And after all we're only ordinary men.
    Me, and you.
    God only knows it's noz what we would choose to do.
    Forward he cried from the rear
    and the front rank died.
    And the general sat and the lines on the map
    moved from side to side.
    Black and blue
    And who knows which is which and who is who.
    Up and down.
    But in the end it's only round and round.
    Haven't you heard it's a battle of words
    The poster bearer cried.
    Listen son, said the man with the gun
    There's room for you inside.

    "I mean, they're not gunna kill ya, so if you give 'em a quick short,
    sharp, shock, they won't do it again. Dig it? I mean he get off
    lightly, 'cos I would've given him a thrashing - I only hit him once!
    It was only a difference of opinion, but really...I mean good manners
    don't cost nothing do they, eh?"

    Down and out
    It can't be helped but there's a lot of it about.
    With, without.
    And who'll deny it's what the fighting's all about?
    Out of the way, it's a busy day
    I've got things on my mind.
    For the want of the price of tea and a slice
    The old man died.

     


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  • Je vais te faire une confidence.

    A l'origine, en publiant ce blog, j'avais eu l'idée de faire risette à tous les accidents de chasse, d'en parler sur un ton décalé et vachard et de balancer grave sur les gros cons de chasseurs.
    Dans un coin de ma petite tête trottaient les chroniques de Siné dans Charlie Hebdo et sa façon intransigeante et mordante de rapporter les coups et blessures issus de ce loisir de trépanés du bulbe.

    Après 25 ans de fidélité à Charlie Hebdo, j'ai cassé mon abonnement.
    Sous la direction de Philippe Val, que j'ai pourtant connu alors qu'il se produisait en tant qu'artiste, presque gracieusement, pour les anars, en compagnie de Patrick Font, cet hebdo est devenu une sombre bouse.
    Aujourd'hui, Philippe Val squatte les plateaux télé, sert la soupe (excellente et goûtue) aux puissants de ce monde, fayote avec tous ceux qui sucent les patrons du CAC 40 et a transformé ce journal en porte-parole navrant de l'ordre injuste.

    Au début de l'été 2008, prenant prétexte d'un article maladroit, il a dégagé Siné, figure historique de Charlie Hebdo (et de Hara-Kiri bien sûr) aux côtés de Cavanna, Cabu, Choron, Reiser, j'en passe et des très bons.

    Cette histoire a fait le tour des rédactions et du net. Tu peux te faire une piqûre de rappel à peu de frais en tapant dans un moteur de recherche les mots ' Siné' 'Charlie Hebdo'.

    Bref, Siné s'est fait lourder comme un malpropre. Une pétition de soutien a circulé et a recueilli un pacson de signatures (15000 aux dernières nouvelles).

    Mais le gars a de la ressource et il est décidé à ne pas se laisser emmerder. Il a survécu aux intimidations et à la censure de l'appareil d'Etat gaulliste...C'est pas un blanc-bec qui va lui donner des leçons de savoir-vivre !

    Il a fignolé un canard, à l'arrache. Siné Hebdo, que ça s'appelle.

    Que du beau monde derrière. Guy Bedos, Carali, Philippe Geluck, Tardi, Vuillemin, Benoît Delépine, Denis Robert, Raoul Vaneigem...La liste est incomplète et impressionnante.

    Cet hebdo, sans pub, 16 pages, sort mercredi prochain, soit le 10 septembre, au prix de 2 euros.

    Si tu veux me faire plaisir, faire chier les cons, savater la tronche de ceux qui dirigent ce monde, achète Siné Hebdo.

    PS : Xavier, mon pote, cet article t'est dédié. Ya pas de kiosque à journaux, là où tu es désormais. Je suis certain que si tu étais encore là, Charlie Hebdo ne serait pas devenu ce qu'il est.

    Nota : à l'intention des flics d'Edvige et des RG : zavez de quoi compléter vos notes, hein ?


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  • Et si on respirait un peu ?

    Profiter du moment qui vient...Oui, c'est la première fois que ce blog a 2 ans.

    En principe, si je ne passe pas sous un TGV d'ici-là, à la même date l'année prochaine, ça fera 3 ans de bons et loyaux services.

    Le blog que tu visites, estimable lecteur, sublime lectrice, est le lardon d'un blog originel qui a été zigouillé par les viandards et autres puants piégeurs et veneurs.
    Hébergé au début par Le Monde, il a fait chier les cons et les fumiers, sans ménagement. Il a été censuré puis désactivé, à la suite de plaintes.

    Mais le blog avait deviné le cours des évènements et avait déménagé ailleurs, pour ne plus être à la merci de modérateurs lâches et sensibles aux vitupérations des chasseurs et aficionados.

    Comme le phénisque phénix, il s'est dit : "Faut pas se gratter, je vais revivre, ça le fait, zyva".

    Aujourd'hui, sous ses diverses formes, il batifole à son aise tout en étant vigoureux.

    Dupliqué sur quelques plateformes d'hébergement sûres (pour l'instant), il accueille, au quotidien, en  période de basses eaux, 520 visiteurs uniques.

    Quand ça flambe, il tape dans les 800. En nombre de pages lues, il faut multiplier les chiffres de base par 1,8.
    Pourquoi pas 2 ou 1 ? Je ne sais pas...Ce sont les mystères bloguesques.

    Ces 2 piges, c'est à vous que je les dois. Celles et ceux qui sont là depuis le commencement, celles et ceux qui sont venu(e)s et reparti(e)s, parfois fâché(e)s. Celles et ceux qui ont pris le blog en marche.

    Merci.

    A l'approche d'une nouvelle et toujours consternante campagne de chasse, qui apportera son lot d'accidents costauds, velus et rigolos, en pleine saison tauromachique, rouge du sang innocent versé dans les arènes, alors que l'animal reste (et le vivant en général) aux yeux de nos contemporains, un objet réduit à une machine à produire des protéines, des distractions, des vêtements, quand les expériences conduites dans les labos révèlent notre folie, il est plus que jamais utile de méditer les propos d'Elisabeth de Fontenay ("Sans offenser le genre humain"-Albin Michel. 220p) :

    " Aujourd'hui, ce n'est plus seulement la mort qui constitue pour l'animal la plus atroce atteinte, mais l'emmurement de son pauvre corps, de sa pauvre vie, dans l'abstraction terrifiante de l'animalerie et de la salle d'expérimentation, ou dans l'espace concentrationnaire de l'élevage en batterie."

     


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  • Tu vas couler un oeil sur cet extrait du livre vertigineux de Raoul Vaneigem (en ces moments de célébration de mai 68, ça s'impose, si tu vois ce que je veux dire !) "Nous qui désirons sans fin".

    Les champs magnétiques du vivant, ça te parle ?

    C'est pas du frelaté ou même de l'éventé. Et la photo prise par mes gentils poteaux du blog  www.naturesauvage76.com, elle n'est pas magnifique ?

    " L'ordre même que les sociétés imputent et identifient à leur état de civilisation est-il autre chose que l'ordre issu du chaos, grâce auquel la nature se rééquilibre en détruisant ses surplus ?

    Comme la prolifération des lapins attire les renards, l'espèce prétendument humaine exige pour se perpétuer les coupes sombres de la guerre, du massacre, de la maladie, de la misère, de la même façon que le Dieu des marchés alimentaires élimine la surproduction de bovins."

     


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