• En défense de la cause animale

    Et si on respirait un peu ?

    Profiter du moment qui vient...Oui, c'est la première fois que ce blog a 2 ans.

    En principe, si je ne passe pas sous un TGV d'ici-là, à la même date l'année prochaine, ça fera 3 ans de bons et loyaux services.

    Le blog que tu visites, estimable lecteur, sublime lectrice, est le lardon d'un blog originel qui a été zigouillé par les viandards et autres puants piégeurs et veneurs.
    Hébergé au début par Le Monde, il a fait chier les cons et les fumiers, sans ménagement. Il a été censuré puis désactivé, à la suite de plaintes.

    Mais le blog avait deviné le cours des évènements et avait déménagé ailleurs, pour ne plus être à la merci de modérateurs lâches et sensibles aux vitupérations des chasseurs et aficionados.

    Comme le phénisque phénix, il s'est dit : "Faut pas se gratter, je vais revivre, ça le fait, zyva".

    Aujourd'hui, sous ses diverses formes, il batifole à son aise tout en étant vigoureux.

    Dupliqué sur quelques plateformes d'hébergement sûres (pour l'instant), il accueille, au quotidien, en  période de basses eaux, 520 visiteurs uniques.

    Quand ça flambe, il tape dans les 800. En nombre de pages lues, il faut multiplier les chiffres de base par 1,8.
    Pourquoi pas 2 ou 1 ? Je ne sais pas...Ce sont les mystères bloguesques.

    Ces 2 piges, c'est à vous que je les dois. Celles et ceux qui sont là depuis le commencement, celles et ceux qui sont venu(e)s et reparti(e)s, parfois fâché(e)s. Celles et ceux qui ont pris le blog en marche.

    Merci.

    A l'approche d'une nouvelle et toujours consternante campagne de chasse, qui apportera son lot d'accidents costauds, velus et rigolos, en pleine saison tauromachique, rouge du sang innocent versé dans les arènes, alors que l'animal reste (et le vivant en général) aux yeux de nos contemporains, un objet réduit à une machine à produire des protéines, des distractions, des vêtements, quand les expériences conduites dans les labos révèlent notre folie, il est plus que jamais utile de méditer les propos d'Elisabeth de Fontenay ("Sans offenser le genre humain"-Albin Michel. 220p) :

    " Aujourd'hui, ce n'est plus seulement la mort qui constitue pour l'animal la plus atroce atteinte, mais l'emmurement de son pauvre corps, de sa pauvre vie, dans l'abstraction terrifiante de l'animalerie et de la salle d'expérimentation, ou dans l'espace concentrationnaire de l'élevage en batterie."

     


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