• canard

    C'est pas mal pour un début mais peut mieux faire. Je ne suis pas exigeant parce que ça me plait mais parce que c'est pour son bien.
    Quand on a affaire à un jeune homme (il a 17 ans), il faut inviter à faire davantage, à ne pas tomber dans la facilité. Ce qu'il a fait c'est pas mal du tout mais il doit s'efforcer de progresser vers le mieux.

    Pour l'une de ses toutes premières parties de chasse (c'est donc un novice dans l'art de buter), il s'est gentiment tiré dans le pied.
    Accompagnant son daron à la chasse au gibier d'eau (ryphore), du côté de La Cambe (Calvados), lundi 22 octobre, il a légèrement merdé puisqu'il a actionné la queue de détente alors que le canon était pointé vers le bas.
    Ce garçon a donc reçu la semoule au plomb dans la papatte.
    On lui met 13/20... Avec les encouragements du conseil.


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  • ubaye

    Manger chinois avec des baguettes ? Faudra plus y compter !

    Samedi 20 octobre, du côté de Jausiers (Alpes-de-Haute-Provence), un chasseur s'est fait sauter le pouce alors qu'il crapahutait avec son flingot en bandoulière. Tu ne vois pas de rapport direct entre le fait de marcher et l'arrachage de l'appendice (simulation) ? Fais un effort bordel !
    Le fusil étant chargé, ce qui est parfaitement recommandé quand tu marches dans un endroit aussi plat que la vallée de l'Ubaye, il a suffit d'un petit rien, d'un coup de pouce du destin si j'ose dire, pour que le coup parte.
    Il a quand même fallu que l'hélico se pointe et conduise le mutilé à l'hosto de Digne-les-Bains (très belle ville par ailleurs). Si tu y passes, à Digne, pas à l'hosto bien sûr, veille à visiter le musée consacré à Alexandra David-Néel.


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  • n075

    Désolé, je ne peux pas t'en dire davantage sur les circonstances de l'asquident. On ne sait pas s'il l'a confondu avec un sanglier ou choisi de tirer dès qu'il a vu quelque chose bouger 300 mètres plus loin. Mais le résultat est bel et bien là : une balle de gros calibre dans la cuicuisse de son camarade de tuerie.
    A priori, le flingué est retiré du circuit pour un bon bout de temps. Ça c'est du recyclage efficace.
    Les faits se sont déroulés vers Moissac (Tarn-et-Garonne), mercredi 17 octobre; le vent fraîchissait sur la colline, l’oiseau frissonnait et l’herbe avait froid.
    Pan ! La battue au sanglier tourna en foirade, donc, un chasseur ayant obligeamment placé une dragée dans la jambe d'un pote. La droite. La précision est d'importance.
    À la demande du parquet de Montauban, une enquête a été ouverte.


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  • Palombe

    Alors comme ça, il a laissé échapper son fusil chargé ? Comment ça se fait ? Il a eu le hoquet ? Un piaf lui a chié sur la tête ? Il a eu peur de ne plus avoir assez à boire ?
    Et il a voulu le rattraper immédiatement ? Sachant qu'il y avait une cartouche dedans ?
    Au moins sa maladresse aura fait des heureuses : les palombes.
    Car oui, il chassait le pigeon ramier, cet oiseau qui, sur la route de la grande migration, fait une halte dans le Gers ou dans les Landes.
    Installé dans sa palombière, du côté de Saramon, lieu-dit Baillasbats, le 9 octobre, il guettait les oiseaux bleus, comme ils disent dans leur jargon de viandards.
    Son flingue, donc, est tombé, il a tenté de le saisir, le coup est parti (génitales) et son index a été arraché.Tant qu'à faire, faut pas gâcher la marchandise, il a reçu également des plombs au visage.
    On nous dit que les médecins vont essayer de lui réimplanter un doigt. Pour l'honneur.


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  • lièvre

    La chasse, c'est la guerre en temps de paix. Il faut suivre les consignes quand tu es en battue. À droite...droite ! Demi-tour...gauche ! Serrez les rangs !
    Celui qui rompt le rang sans faire gaffe désorganise la marche à l'ennemi (le gibier).
    C'est pour cela que t'as pas besoin d'être fûté pour chasser, inutile d'avoir un cerveau, une moelle épinière suffit largement pour rester aligné, marcher en ordre serré et faire feu quand l'ennemi ou tout ce qui bouge en face apparait.
    Dimanche 7 octobre, du côté de Bétheniville (Marne), ils progressaient donc en ligne. Trois chasseurs, un seul ennemi, impitoyable : le lièvre.
    La tension était palpable, le danger était partout.
    L'un deux, distrait, prit un peu d'avance et se retrouva séparé des deux autres par un bosquet le dissimulant à leur vue.
    Erreur fatale ! Un lièvre en profita pour surgir et décamper de cet endroit malsain et vérolé.
    Un chasseur tira mais l'alignement étant rompu (blicité), c'est le copain trop avancé qui ramassa la semoule aux plombs dans la cuisse car placé dans le prolongement du tir.
    Tu suis ? Non ? T'es chasseur toi aussi ?
    Le criblé a été transporté au CHU de Reims.


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