• n0180

    Si tu vas chercher des infos sur la ville de Pressac (Vienne) dans Wikipédia, tu te rendras compte qu'il n'y a aucune personnalité célèbre rattachée à la commune. Ou alors le rédacteur de la fiche a eu la flemme de remonter très loin dans le temps. Le plus vraisemblable, c'est qu'il n'y a que dalle.
    Je propose de réparer cette injustice en inscrivant le nom d'un bon gros pépère de sanglier, vaillant, abattu lâchement au cours d'une battue, vendredi 14 septembre.
    Pourtant touché par une balle, il a eu le courage de foncer sur un viandard et lui a mis la misère; il a percuté le chasseur, victime d'une déchirure au mollet et à la main.
    Aristide, puisque c'est le nom de ce sanglier, restera dans l'histoire de la commune (523 habitants les jours de grêle) comme celui qui a bravé la tradition conne et cruelle qu'est la chasse.


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  • roue

     

    Approchez, approchez... Non madame, non monsieur, pour ce prix, ce n'est pas un pied que vous mettrez dans votre cabas mais deux...Oui, vous avez bien entendu madame, monsieur, deux panards pour le prix d'un...Faut fêter l'automne qui approche, après ce sera trop tard, profitez-en !

    Mercredi 12 septembre, alors que les feuillages jaunissent sur les gazons épars, comme le disait si bien le père Lamartine, la racaille des talus terrorisait la nature du côté de Saint-Christol-d’Albion (Vaucluse).
    Le groupe de tueurs traquait du sanglier.
    Deux coups de feu... La première balle toucha une pauvre bestiole, la deuxième aussi mais, facétieuse et inspirée par son oncle Henri Cochet, ricocha pour aller détruire de A à Z le pied gauche et la cheville droite d'un second chasseur. Comment céti possible tout ça ? Disons que c'est du gros calibre, qui gratte la gorge quand tu l'avales et qu'une fois le pied gauche réduit en compote sanguinolente, la balle Brenneke est allée finir son taf dans la cheville droite.

    En exclusivité (au jasmin), je te donne en illustration le greffon qui remplacera les extrémités dégommées par la balle : c'est très pratique pour les courses, un peu moins pour rentrer dans la baignoire.


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  • couteau

     

    En voilà un dont la saison de chasse, tout juste commencée, est déjà carbonisée. C'est très artère à terre de dire ça mais ça va faire un bien fou aux zanimos de la forêt.
    Du côté du Châtelard (Savoie), dans le massif des Bauges, dimanche 9 septembre, il s'en est passé une bonne. Mais il y avait du moche aussi. Eloigne les gosses de l'écran, c'est peu ragoutant.
    Les tueurs de l'aube avait dégommé un sanglier et l'un d'entre eux, voulant utiliser le beau poignard de chasse que maman lui avait offert pour son anniv' (avec une splendide tête de renard empaillée), s'est coltiné la découpe de la pauvre bestiole.
    Il s'y est pris comme un gland puisqu'il s'est tranché l'artère humérale qui, comme tu le sais depuis que tu es mioche, fait suite à l'artère axillaire, chemine à la face interne du bras et se divise, au pli du coude, en 2 artères : l'artère radiale et l'artère cubitale, qui irriguent l'avant-bras et la main.
    En résumé, c'est l'artère du haut du bras et je peux te dire que si tu tailles dedans, ça pisse le sang grave sa mère.
    Le sectionné se vidant de son raisiné, on lui a posé un garrot et les secours l'ont conduit à l'hosto de Chambéry (Jean qui pleure). Les pensionnaires de l'hôpital font la gueule : ils auront droit à du boudin noir/purée toute la semaine.


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  • n0120

    C'est vraiment  dégueulasse (ticot) et lâche, ce qu'elles font, les pierres. Elles se placent exprès dans une carrière pour se distraire aux dépens de la vérole des taillis. Elles sont pliées en deux quand les balles rebondissent sur elles et font finir leur course de coquines dans la tronche des chasseurs.
    C'est ce qui s'est passé du côté de Génissieux (de velours), dans la Drôme, près de la carrière de Bonnardel. Dimanche 9 septembre, deux amis s'amusaient tout en tuant des bestioles quand le tir de l'un deux, par accident (les pierres pouffent) a transformé l'après-midi en foutoir : les plombs ont ricoché sur un minéral facétieux et ont arrosé le collègue au visage, au torse et à l'avant-bras; suffisamment pour contraindre les secours à venir chercher le criblé et le conduire à l'hosto de Romans. C'est cool de passer son dimanche à se faire retirer du métal de la couenne. Ça occupe, comme dirait l'autre... 


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  • TOROS

    Communiqué de presse du CRAC Europe

    Samedi 8 septembre 2012 : le CRAC Europe sur les marches de la mairie d’Alès. Max Roustan entendra-t-il les cris des taureaux torturés et des chevaux éventrés ?

    Pour la fin des corridas à Alès.

    Le 20 mai 2012, le CRAC Europe et ses partenaires réunissaient 250 manifestants sous une pluie battante devant les arènes d’Alès pour protester contre le massacre des taureaux et des chevaux lors des séances de torture tauromachique. Le rejoneador Rui Fernandes, éventreur de chevaux, devait venir sévir à Alès... L’orage en avait décidé autrement et la séance fut annulée.

    En août 2012, le CRAC Europe a commandé un sondage à l’Institut CSA pour simuler un référendum : en cas de vote, 55 % des Alésiens voteraient pour l’abolition, 40 % contre et 5 % s’abstiendraient. Que demandons-nous ? Juste la simple application de la démocratie. L’arrêt de la dictature tauromachique dans la capitale des Cévennes. M. Roustan, maire d’Alès, ne répond pas à nos demandes réitérées de rendez-vous. Il refuse le dialogue. Il continue à soutenir la mafia des arènes dans sa propre ville. Nous avons appelé à voter contre lui lors des élections législatives et il a perdu son siège de député. Il se peut que le vote abolitionniste y soit un peu pour quelque chose.

    Depuis neuf ans, le maire et son équipe refusent l’entrée du CRAC dans la Fédération des associations alésiennes, « Alès 1901 », qui regroupe la quasi-intégralité des associations de la ville. Nous n’accepterons plus cette discrimination scandaleuse. Nous avons fait une nouvelle demande, et, en cas de refus non argumenté (car aucune justification n’a jamais été donnée lors de ces refus successifs), nous mettrons ce dossier entre les mains de nos avocats.

    Samedi 8 septembre, la presse est conviée à partir de 14 heure à un happening sur les marches de la mairie d’Alès : des militants seront couchés au sol, couverts de sang, tels les taureaux innocents massacrés pour le plaisir sadique de quelques-uns. Chaque mois, une action aura lieu à Alès. M. Roustan doit comprendre que cette opposition abolitionniste qui représente 55 % des Alésiens ne fait que commencer, avec comme point d’orgue notre manifestation unitaire des 11 et 12 mai 2013 : trois manifestations en deux jours pendant les trois séances de barbarie prévues en fin de feria. Objectif : dépasser les 5 000 manifestants. Rendez-vous est pris !

    Dernière minute : notre QPC, question prioritaire de constitutionnalité, sera examinée par le Conseil constitutionnel mardi 11 septembre à 15 heures. Peut-être la fin prochaine des corridas sur tout le territoire national ? Cela réglerait le problème définitivement.


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