• n01

    Déjà qu'il ne faut jamais mettre un gramme de confiance dans un viandard même s'il est très éloigné, imagine ce que c'est quand il chemine derrière toi !
    Tu as un tueur en série aux fesses, tu sens presque son haleine, tu sais que le coup peut partir n'importe quand dès qu'il verra quelque chose bouger...C'est flippant hein ? En plus, t'es pas sûr qu'il a respecté les consignes de sécurité élémentaires, du genre casser son flingue quand il faut crapahuter.
    Aucune confiance je te dis. Ce sont des boules de crétinerie dangereuses, y'a rien à en tirer, si je puis dire.

    Bon...Comme ils se flinguent entre eux, ce n'est pas la misère, c'est même plutôt amusant et instructif.
    Après avoir merdé, ils sont toujours choqués. Aucune remise en question, aucune réflexion mais par contre, ils sont choqués.

    Regarde ces deux compères qui traçaient la route du côté de Vendres (Hérault), mercredi 24 novembre, pour exterminer du lapin.
    L'un (62 ans) derrière l'autre (57 ans).
    Ce dernier a déconné grave et a fait feu dans les reins de son pote. C'est ballot. Blessé sérieusement (tu m'étonnes, c'est quasiment à bout portant), le viandard qui s'est fait tirer par derrière a été conduit (en hélico s'il vous plait, c'était la sortie du mercredi) à l'hosto de Montpellier.
    Le compagnon de chasse niqueur de reins est extrêmement choqué.


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  • n07jpg

    Soulagés qu'ils étaient, les zanimos de la forêt, quand ils ont vu à quel vaillant septuagénaire tueur ils avaient affaire.
    Un dimanche qui se termine bien donc...
    L'armée de la racaille des talus, à force d'envoyer des débris sur le champ de tir, doit commencer à se poser de sérieuses questions sur le renouvellement de ses effectifs qui fondent à vue d'oeil.

    C'est peut être pour cela que la cotisation est hors de prix ! C'est le coût de la complémentaire santé ou de la mutuelle qui plombe les tarifs.

    Lui, ainsi, du côté de Pommiers-en-Forez (Loire), au lieu-dit Dague, première souche à gauche, il s'est niqué la hanche tout seul avec son propre fusil.
    Tu penses bien que les pompiers et les pandores ont dû se déplacer ce dimanche 21 novembre après-midi pour conduire le vieux à l'hosto de Montbrison alors qu'il y avait des trucs bien à la téloche pour une fois.
    Ils font vraiment chier les viandards !


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  • 330

    Mézenfin ! Saint-Hubert, ne vois-tu rien venir ? Tes vaillants soldats (rappelons que la chasse, c'est la guerre en temps de paix) clabotent un par un au champ de déshonneur, le palpitant crispé comme un doigt sur la gâchette, l'aorte fibreuse et encrassée et toi, tu te tournes les pouces !
    C'est quoi ce loisir qui décime ses adeptes avec autant de désinvolture ? Le viandard, à peine entré dans un petit bois, à peine a-t-il franchi un talus, qu'il tombe raide mort...
    Coronaires ! Quel malheur vous semez là !
    Pauvre Totor (c'est ainsi que ses proches et amis le surnommaient, nous précise-t-on-à l'huile).
    Dimanche 21 novembre, les animaux ébahis l'ont vu s'effondrer devant sa famille, venue elle aussi à la chasse du côté de Hannappes (Ardennes). Y'a pas à dire, ça plombe un petit peu l'ambiance. T'accompagnes un parent à la chasse et il trouve le moyen de claquer devant toi.
    A 65 balais en plus...Toutes ces belles années de tueries dominicales dont il ne pourra plus profiter.
     


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  • get poule_alsace_oeuf_2_l214

    Tu as sûrement entendu parler de l'hécatombe provoquée par la négligence des responsables d'un élevage de poules pondeuses en cage (code 3 sur l'oeuf),  l'élevage Alsace Oeufs à Kingersheim.
    Ce poulailler est devenu un mouroir dantesque et infect.
    Quel avenir peut avoir cette société qui considère un être vivant sensible comme un banal 'produit", exploité, martyrisé, mutilé, gavé, tué ou euthanasié ?

    Communiqué de la Fondation Brigitte Bardot

    La situation dramatique, révélée dans le Haut-Rhin, où 140 000 poules de l’élevage industriel « Alsace Œufs » ont été laissées sans nourriture, par le responsable du site, témoigne une fois de plus des trop faibles moyens donnés aux services vétérinaires pour contrôler les élevages et les lieux d’abattage des animaux sacrifiés pour la consommation humaine.

    Dans ce cas précis, la Direction Départementale de la Protection des Populations (DDPP) est intervenue en bout de chaîne pour mettre un terme à l’agonie des pauvres bêtes mais il aura fallu pour cela attendre des mois.

    Pour Brigitte Bardot « cette situation n’est plus tenable, que ce soit dans les élevages ou les abattoirs, les trop faibles moyens donnés aux services vétérinaires se traduisent par de très graves négligences qui touchent à la fois la protection animale mais aussi la santé humaine. »

    Dans sa lettre du 18 novembre adressée ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Bruno Le Maire, la présidente de la FBB accuse : « Les témoignages reçus sur cet élevage font état de « cadavres par milliers, un état sanitaire désastreux, des poules moribondes »… Rien d’étonnant finalement si on se réfère à la réponse de votre ministère apportée, le 16 juin 2009, à l’association L214 dans laquelle il est écrit : « l’objectif annuel fixé par la Direction Générale de l’Alimentation est de contrôler 1 % des élevages » … 1 % des élevages pour la consommation sont contrôlés, donc 99 % ne le sont pas !
    Ceci explique sûrement les nombreuses défaillances dénoncées par l’Office Alimentaire et Vétérinaire de la Commission européenne qui, entre deux inspections et de multiples infractions relevées, n’a constaté aucune amélioration. »

    Brigitte Bardot demande également au ministre d’indiquer ses objectifs pour l’année 2011 et les moyens mis en œuvre pour y parvenir « car il n’est plus tolérable de se satisfaire d’une fréquence de contrôle négligeable dans les élevages où sont entassés des millions d’animaux dans des conditions ignobles. »


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  • n03

    En Saône-et-Loire, les viandards ont une façon étrange (mais précieuse pour le petit peuple de la forêt) de gérer la taille de leurs effectifs vieillissants : ils se tirent dessus.
    Il ne savent pas que d'autres moyens existent, telles la radiation, l'augmentation substantielle des cotisations.
    Non...Ils se flinguent entre eux, c'est plus simple, plus direct.
    C'est le canton de Buxy qui détient la palme. C'est le plus méritant et crois-moi, pour que je dise du bien des chasseurs, il faut vraiment qu'ils y mettent du leur.

    Buxy, commune vouée à la viticulture, fait ainsi du zèle dans la régulation du viandard.
    En l'espace de 45 jours, ce sont deux semeurs de trépas qui ont été sortis du circuit : le premier, définitivement, car il est à ce jour extrêmement mort, la faute à un toutou maladroit et le second, épaté par la sûreté du tir de son pote de chasse, est en train de réfléchir sur le bon goût de son épouse en matière de fringues puisqu'elle préfére mettre un peu plus cher mais au moins, c'est de la bonne qualité.
    Samedi 20 novembre, vers 11h30, il a reçu la balle en lieu et place de l'animal qui traversait le champ de tir.
    "C'est un accident", qu'il a dit le chasseur malhabile; "j'ai pas fait exprès, j'ai juste pas respecté l'angle de tir, ça arrive à tout le monde non ?".
    Figure-toi donc que l'épaisseur du treillis ou de la veste de chasse de la cible a amorti une bonne partie de la percussion du projectile.
    C'est comme qui dirait du bol. Quelques centimètres plus haut, dans la poire, c'était une autre paire de manches, même rembourrées...


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