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    Le végétarisme est une évidence pour tous les défenseurs des animaux (ou devrait l’être) car on ne peut dénoncer la barbarie en étant soi-même complice de l’industrie de la viande. Les élevages intensifs, les longs transports et les abattoirs sont la honte d’une société qui se gave de cadavres d’animaux.

    Dans cette même démarche de cohérence et du respect de l’animal, être vivant doué de sensibilité, il n’est pas envisageable de porter de la fourrure, du cuir ou tout autre matière d’origine animale. Dès lors, il n’y a qu’un pas vers le veganisme que nous vous invitons à franchir dans une démarche réellement éthique (le mot a été trop souvent galvaudé).

    Soyons nombreux à participer au « Paris Vegan Day 2010 », le 28 novembre prochain à l’espace La Bellevilloise, 19 rue Boyer, Paris 20ème (conférences, stands, brunch végétalien, etc.) : http://www.parisveganday.fr/

    Ensemble, sortons de l’exploitation animale !

    vegan_day_2010


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    Depuis que ce blog existe (bientôt les 1.500.000 pages lues), nous recevons, les commentateurs comme moi-même, des invitations à aller rencontrer des viandards indignés de l'appréciation que nous portons sur leur loisir débile et cruel.
    Ils nous disent qu'ils vont nous apprendre la vraie vie, nous montrer à quel point ils sont responsables, soulignant leur maturité et leur grand discernement dans la conduite de cette pratique curieuse qui consiste à liquider des êtres vivants sans défense pour le fun.
    Ne répond jamais à ces appels à discuter rudement mais franchement. Il en va de ta vie ! De ton intégrité physique !
    Tu crois que je pousse mémé dans les orties ? Que ces types ne sont pas cons à ce point ? Que jamais ils n'oseraient te refaire le portrait ou même, pire, te prendre pour cible ?
    Lis ce qui suit.
    Nous sommes à Ytres (Pas-de-Calais), ce dimanche 31 octobre, dans les bois, près de Bapaume.
    Comme d'hab', un groupe de viandards terrorise les environs.
    Deux semeurs de trépas commencent à se chamailler; l'un, garde-chasse, reproche à l'autre de déborder un peu trop des limites du territoire de chasse qui lui est réservé habituellement, empiétant dans les champs aux alentours par exemple.
    Le second s'emporte, épaule son flingue et tire en direction des chiens du garde-chasse.
    Ni une ni deux ! Ce dernier fait feu au niveau des pieds du viandard énervé !
    Doublement irrité (au jasmin), le visé veut avoir le dernier mot et truffe de plombs le garde-chasse, touché ainsi à l'épaule, au flanc gauche, à la jambe et au front.
    C'est bien ce que l'on appelle une discussion raisonnable, ferme mais cordiale, hein ? Et ça donne furieusement envie de débattre avec ces types, moyennement cablés question neurones, qui ont la prétention de se poser en gestionnaires de la biodiversité...
     
    Les deux lascars ont été déférés au parquet d'Arras à l'issue de leur garde à vue.
     


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  • sanglier

    Ce qu'il y a de merveilleux avec la racaille des talus, c'est qu'elle ne doute de rien. Droite dans ses rangers, neurones désactivés, elle ose tout.
    Quel que soit le coin où elle se trouve, c'est un peu comme chez elle, tout compte fait. Les autres n'ont rien à y faire... Elle dispose des lieux, été comme hiver, le jour et la nuit. Qu'il tempête ou qu'il fasse soleil.
    Sais-tu pourquoi elle ose tout, la vermine des bosquets ? Parce qu'elle a une arme, un gros fusil ; elle a le droit de l'avoir et de l'utiliser car elle a un permis. Un permis de tuer, de mutiler, de blesser, obtenu aisément à partir du moment où elle a saisi qu'un oiseau a deux pattes et un sanglier, quatre.

    Et reprenant le trait d'humour de Patrick Timsit," Comme disait mon grand-père, tous les ans il y a de plus en plus de cons mais cette année, j'ai l'impression que les cons de l'année prochaine sont déjà là", j'effectue une splendide transition pour te causer de ce viandard qui a littéralement explosé les deux hanches d'un joggeur, jeudi 28 octobre dernier.
    Il faut préciser que la balle, c'était du gros...Car destinée à un sanglier.

    Je te raconte: le chasseur, accessoirement gardien d'un domaine résidentiel dans le Médoc, pas loin de Lège-Cap Ferret, en avait marre que les sangliers viennent labourer le green du golf de ce village de vacances.
    Particulièrement au fait de la règlementation et des consignes de sécurité en matière de chasse, il est donc sorti vers 21 heures, alors qu'il faisait nuit noire, pour buter du Sus scrofa.
    Il a vu quelque chose bouger. Il a entendu un bruit.
    Il a tiré.
    Il a flingué un vacancier (50 ans) qui faisait son jogging dans l'enceinte du camp.
    Le malheureux a été grièvement blessé et a été transporté au CHU de Bordeaux.


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  • image_64480381

    "Ah ! mon fils, que la tendresse d'un père est aisément rappelée", disait Molière.
    Alors...Quelle plus belle manifestation de cette amour paternel que ce présent dominical offert à ce fils aimé, dans les vignes charentaises, du côté de Saint-Martial-de-Mirambeau (Charente-Maritime) ?
    En effet, un dabe n'est pas là pour fournir des réponses mais pour montrer l'exemple.

    Dimanche 31 octobre, c'est à ce titre que lui, le papa (56ans), a balancé toute la sauce aux plombs de son flingot dans la guibole de son fiston (27 ans), le blessant grièvement.
    En effet, il n'était pas question de rentrer ensuite à la maison comme si de rien n'était, du genre "Comme t'es blessé, c'est moi qui vais conduire, ta mère aura de quoi te soigner, pas la peine de voir le docteur, hein...Et pas un mot aux gendarmes bien sûr..."
    Non...Les choses ont été bien faites.
    L'hélico de la Sécurité civile, l'hosto de la Rochelle, l'enquête des pandores...Tout y est passé.
    A la Saint-Quentin, le père tire et le fils geint.


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  • images

    A la Saint-Quentin t'iras pas bien loin, dit le proverbe bien de chez nous....Et bien si justement, il est parti loin, trop loin même pour qu'on le retrouve.
    Céti pas possible cette maudite chasse qui donne tant de tracas à ses adeptes ? Pas gentille la chasse...
    Ou alors c'est la faute à l'éboulis. Pas joli l'éboulis, vilain le pierrier...
    Deux viandards s'en allaient gaiement trucider de la bestiole paisible du côté de Jonchères (Drôme), dans le massif du Diois, dimanche 31 octobre quand l'un deux dégringoli à cause de l'éboulis ou chuta du fait des pierres en tas.
    Pas moyen de remettre la main dessus. Les secours y ont passé toute la journée et ont été forcés d'arrêter leurs recherches en fin d'après-midi.
    La chasse, c'est pas marrant comme distraction je trouve. C'est pas compliqué, t'as que des emmerdes... Mais à force de vouloir du mal aux êtres vivants, faut bien payer l'addition de temps en temps... 

     


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