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Ce cochon n'est pas mort. Il pionce comme un bienheureux, sur son lit de paille toute fraiche. La main qui lui caresse la joue, c'est la mienne.
Samedi dernier, nous étions quelques volontaires à avoir donné un coup de main, toute la journée, de neuf heures du mat' à 20 heures, au couple de bénévoles qui s'occupe de la Ferme des Animaux Sauvés de la Mort (FASM), un refuge en Vendée qui recueille des bestioles en route pour l'abattoir ou maltraitées par des proprios et maquignons infects.
Galgos, chèvres, moutons, canards, poules, cochons, vaches et autres animaux accueillis coulent ainsi des jours heureux, à l'abri du besoin et entourés d'affection. Certains d'entre eux sont placés, notamment les chevaux.
On a monté un nouveau poulailler, plus résistant aux intempéries, élevé un mur de parpaings pour protéger la grande étable et nettoyé ce qui devait l'être : les boxes.
Leurs locataires sont allés faire un tour dans les prés pendant qu'on enlevait le fumier et le lisier. Les sols ont été récurés puis recouverts d'une bonne paille bien sèche.
D'où le bonheur du cochon qui était même venu vérifier dans l'après-midi qu'on construisait le poulailler correctement après avoir tenté de bouffer la notice de montage !J'ai eu quelques minutes de répit pour prendre quelques photos. Celles de l'ânon, de la jeune biquette caline comme tout et de ce coq perché sur le dos d'un cochon afin de manger les minuscules insectes qui parcouraient son échine !
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Cette boite de conserve flottante n'était pas un vrai bateau.
Cette saloperie métallique, immatriculée sous le nom de Skarbakk, fendait le flot écumant pour donner la mort. Illégalement. Les vilains gargouillis de sang étaient alors emportés par la houle.
C'était un baleinier. D'ailleurs, tu apercevras nettement le lance-harpon à la proue du navire tueur.
C'était...
Le Skarbakk a en effet médiocrement expérimenté le théorème d'Archimède (tout corps immergé partiellement ou totalement dans un fluide subit de la part de celui-ci une poussée verticale etc) et on peut dire, aujourd'hui, que c'en est quasiment terminé de sa lamentable histoire.Dans la nuit du 23 au 24 avril, arrimé sagement dans le port de Henningsvaer, îles Lofoten, Norvège, ce tas de ferraille sanglant a été visité par des gens de bien. Qui ont ensuite ouvert les vannes du circuit de refroidissement. Le bateau était sur le point de sombrer quand les secours sont intervenus.
Mais les dégâts sont considérables, auxquels il faut ajouter le malus de l'assurance.En effet, l'armateur norvégien doit payer la peau du cul pour assurer ce bien dans la mesure où il est considéré comme évoluant en zone de guerre.Il y a deux ans, la même mésaventure était arrivée au Willassen Senior (tu seras gentil(le) de te reporter à mon article d'octobre 2007-http://taomugaia.canalblog.com/archives/2007/10/26/6669611.html).
Les gars et les filles du groupe Agenda 21 ont le chic pour faire, le soir, des promenades digestives fructueuses !
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Le 16 Mai 2009, à Lyon, le rendez-vous pour la Veggie Pride est à 14h00 place des Terreaux. Le cortège traversera la Presqu'Île et sera ponctué de happenings variés, pour se terminer à place de la République, où des stands proposeront aux manifestants et aux passants des informations sur le végétarisme ou la condition animale.
Après la Veggie Pride, à partir de 20h00, nous vous invitons à nous retrouver en soirée au bar « Le Cactus ». Vous pourrez discuter avec les autres manifestants, boire un verre ou vous restaurer de nourriture végétalienne.12 Place st Paul (5ème arrondissement)-Métro : Saint Jean (ligne D)
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Photo : F.Croset-LPOPOUR FAIRE LE PORTRAIT D'UN OISEAU.
Peindre d'abord une cage
avec une porte ouverte
peindre ensuite
quelque chose de joli
quelque chose de simple
quelque chose de beau
quelque chose d'utile
pour l'oiseau
placer ensuite la toile contre un arbre
dans un jardin
dans un bois
ou dans une forêt
se cacher derrière l'arbre
sans rien dire
sans bouger...
Parfois l'oiseau arrive vite
mais il peut aussi bien mettre de longues années
avant de se décider
Ne pas se décourager
attendre
attendre s'il le faut pendant des années
la vitesse ou la lenteur de l'arrivée de l'oiseau
n'ayant aucun rapport
avec la réussite du tableau
Quand l'oiseau arrive
s'il arrive
observer le plus profond silence
attendre que l'oiseau entre dans la cage
et quand il est entré
fermer doucement la porte avec le pinceau
puis
effacer un à un les barreaux
en ayant soin de ne toucher aucune des plumes de l'oiseau
Faire ensuite le portrait de l'arbre
en choisissant la plus belle de ses branches
pour l'oiseau
peindre aussi le vert feuillage et la fraîcheur du vent
la poussière du soleil
et le bruit des bêtes de l'herbe dans la chaleur de l'été
et puis attendre que l'oiseau se décide à chanter
Si l'oiseau ne chante pas
c'est mauvais signe
signe que le tableau est mauvais
mais s'il chante c'est bon signe
signe que vous pouvez signer
Alors vous arrachez tout doucement
une des plumes de l'oiseau
et vous écrivez votre nom dans un coin du tableau.
Jacques Prévert
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Ce sera difficile de faire mieux. Comme synthèse, on est à la noce. Il y a de la profondeur et du punch, mis au service d'un savoir incontestable.
Tout ce qu'il faut savoir sur l'ours ? c'est possible !
Carnivore, omnivore, herbivore ? Dangereux, craintif ? Menacé, menaçant ? Combien ? Où ? A quoi ça sert ? Combien ça coûte ?
Toutes les réponses sur l’ours des Pyrénées : l’espèce, son mode de vie, ses relations avec l’homme, le programme de restauration ... sont accessibles ici : http://ferus.org/spip.php?article1639
C'est donc à lire sur le site de l'association FERUS, qui fait un boulot formidable. Et pourquoi ne ferais-tu pas comme moi ? C'est à dire adhérer (la somme est modeste) pour oeuvrer à la conservation et la protection de ces trois magnifiques grands prédateurs que sont le lynx, l'ours et le loup, en France.
Un petit extrait, que voici que voilou :Pourquoi sauver l’ours ?
C’est avant tout une question éthique et morale. La bonne question n’est-elle pas 'avons-nous le droit de laisser disparaître cette espèce ?'. Si oui, pourquoi pas d’autres ?
Renoncer à une seule espèce, c’est accepter la disparition de toutes.
L’ours n’est ni utile, ni nuisible ; il n’a pas à se justifer d’exister. Il bénéficie par ailleurs d’une image très forte et très positive. Les Pyrénées ne sortiraient que renforcées et valorisées de rester le ' Pays de l’Ours'. Comme en témoignent les expériences internationales (Italie, Grèce, Espagne…), il y a là un potentiel de valorisation économique et touristique que nous négligeons.
C’est une raison supplémentaire de le protéger.Ours slovène, ours pyrénéen, quelle différence ?
Ils appartiennent tous deux à la même espèce, et à la même lignée occidentale d’ours européens.
Par ailleurs, les habitats étant comparables, les ours pyrénéens et slovènes ont exactement le même comportement et le même régime alimentaire. La meilleure preuve a sans doute été apportée par Cannelle, la dernière ourse de souche pyrénéenne : elle a choisi Néré, un jeune mâle d’origine slovène comme père de son dernier ourson … Les animaux apportent parfois eux-mêmes les réponses aux questions que se posent les hommes …L’ours est-il dangereux ?
Non, pas particulièrement. L’ours brun européen est méfiant et craintif envers l’homme. Il évite toute rencontre autant que possible. En cas de rencontre, il cherche toujours à fuir. S’il se lève, ce n’est pas un signe d’agressivité, mais une position lui permettant de mieux identifier par l’odorat ce qui approche.
En France aucun homme n’est mort d’une attaque d’ours depuis 1850.
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