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    Flora Huynh est artiste coloriste illustratrice. C'est son métier. Elle a 34 ans et a une passion pour la gent ailée.
    De sorties ornithologiques en observations, elle a découvert la richesse et la diversité du peuple des oiseaux.

    Elle a réalisé des centaines de croquis, très souvent sur le terrain, parfois sur la base de photographies.

    Depuis septembre 2008, Flora tient un blog qui s'intitule One day, One bird. C'est facile à traduire, hein ?

    Un jour, un oiseau, toujours différente, la bestiole à plumes. C'est un exercice de style difficile que de s'imposer ce rythme spécial.

    De temps en temps, elle laisse échapper son imagination et dessine des oiseaux rigolos, qui n'existeraient que dans une nature inconnue de nous.

    Tu vas aller visiter son blog, j'en suis sûr. Tu noteras que son dessin n'est pas hyper réaliste, à la façon des guides naturalistes. Mais sois certain que tous les détails essentiels de l'oiseau sont repris, ce qui traduit de grandes connaissances ornithologiques.

    Pour les fanas de dessin (salut Cédric), Flora utilise plusieurs techniques, feutre pinceau, collages, couleur, noir et blanc...

    Son blog : http://onedayonebird.livejournal.com/

     


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    Le 12 février 1809, à Shrewsbury (Angleterre), naissait Charles Robert Darwin.
    En 1831, ce jeune homme partait du port de Plymouth à bord du Beagle, comme naturaliste. Il allait entamer un tour du monde de cinq ans et lire dans la diversité du vivant comme jamais quelqu'un ne l'avait fait.
    Avec un génie inégalable, il allait ainsi bouleverser la science.
    Nous célébrons* cette année le bicentenaire de la naissance de cet homme hors du commun qui osa dire et prouver que l'homme était un animal, un résultat de sélections naturelle et sexuelle au même titre que les autres espèces.

    Voici ce que Charles Darwin écrivait sur la chasse. Ce passage est tiré de son autobiographie. Il reconnait que depuis l'âge de 12 ans, il était passionné par la chasse, tout en montrant une certaine sensibilité un peu contradictoire avec cette distraction sanglante.

    Il dévoile son évolution : "Peu à peu, j'abandonnai mon fusil et le laissai finalement à mon serviteur, car la chasse interférait sur mon travail et plus spécialement avec le relevé de la structure d'une région.

    Je découvris, quoique inconsciemment, que le plaisir d'observer et de raisonner l'emportait de beaucoup sur celui de l'adresse et du sport.

    Les instincts primitifs du barbare cédèrent lentement la place aux goûts acquis de l'homme civilisé."

     

    * A noter le tout à fait remarquable hors-série de Télérama consacré à Darwin. Indispensable. Une pépite d'intelligence, une iconographie exceptionnelle.

     


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  • couv_actu

    Même si ça n'arrive que tous les six mois (et encore), qu'est-ce c'est bon !
    Hmmmmm...
    Ce plaisir est-il provoqué par la rareté de ces moments ? Assurément. Mais l'objet de notre attention en vaut la peine aussi.

    Je parle bien sûr du dernier numéro du journal le plus lu dans les terriers, La Hulotte.
    Le numéro 92 est arrivé, tout printanier, dans la boite aux lettres hier. Il est consacré à une petite bête mal-aimée, surtout en été, quand elle a le malheur de traîner autour des tables et des assiettes.

    Le frelon, puisque c'est de lui dont il s'agit. Plus exactement de la reine des frelons, cette altesse qui vient de se réveiller début avril après plus de six mois de sommeil, sans manger.En puisant dans ses réserves.
    Sa tâche ? Construire une maison douillette pour y loger des oeufs, qui deviendront larves puis frelons, des ouvrières toutes gentilles qui lui rendront la monnaie de sa pièce en s'occupant d'elle à temps complet.

    Cet hyménoptère a mauvaise réputation, comme les guêpes.
    Voici pourquoi La Hulotte est, depuis plus de 30 ans, indispensable à quiconque aime la nature et ceux qui la peuplent.

    Vautour fauve, castor, triton, Sphinx Colibri, Ombellifères, Pic noir, Sarcelle et tant d'autres ont été mis à l'honneur par ce petit semestriel entièrement illustré par des dessins. Il n'y a pas une seule photo.

    La Hulotte, avec son style rigolo et pimpant, est la bible des curieux et des familiers de la nature qui ne se prennent pas au sérieux.
    La Hulotte, c'est vraiment la petite encyclopédie des champs et des bois.

    Le site pour découvrir la revue et t'abonner : www.lahulotte.fr  
       
     

    lh92_extrait


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  • aid_163462_0

    Si les cons volaient, il serait à coup sûr chef d'escadrille. Haut la main.
    Lui et ses potes rougeauds, ils étaient réunis en assemblée générale le 05 avril dans la mairie de Berck.
    Les viandards de la baie d'Authie ont réclamé toujours plus de flexibilité dans les dates d'ouverture et de fermeture de la chasse. Mais ça, c'est du classique.
    Ils ont demandé à retourner sur le territoire du conservatoire naturel (une centaine d'hectares) pour y pratiquer une chasse modérée (en alcool ?). C'est un peu moins banal.
    Mais là où se distingue notre leader neuneu, c'est quand il réclame le reclassement de la belette dans la liste des nuisibles.
    Où était-il, ce nigaud, quand, par arrêté ministériel publié le 20 mars 2009 au JO, le ministère de l'Ecologie, suite aux pressions électorales exercées par la racaille cygénétique, a remis la martre et la belette sur la liste des espèces nuisibles ?

    La belette, comme n'importe quelle espèce, a sa place dans la chaîne biologique. Si le gibier naturel a tellement diminué depuis très longtemps, c'est tout simplement qu'il ne peut plus supporter tous les maux qui l'accablent.
    Le grand responsable, c'est l'homme. Le chasseur. Avec sa cupidité, sa bêtise. Car effectivement, il faut être épais des neurones pour mettre la disparition du gibier autochtone sur le compte de leurs prédateurs naturels.

    La grande loi de la vie, les leçons de l'écologie, nous montrent que chaque fois et partout où les prédateurs ont été totalement exterminés, on a obtenu exactement l'inverse du but recherché : les herbivores ou mangeurs de graines ont régressé dans des proportions désastreuses.

    Certes, la belette  est une redoutable mangeuse d'oeufs (on reconnait son passage au fait qu'elle y fait plusieurs petits trous, à la différence de la fouine qui fait un grand trou).
    Mais la belette est ainsi faite qu'elle chasse surtout sous le sol, à travers les racines, plantes et terriers.

    Ses proies préférées ? Les rongeurs (mulots et campagnols...). A ce titre, elle devrait être remerciée par les agriculteurs !

    Et bien non. Les viandards en font un animal nuisible.

    Notre con dit pourquoi : "Quand on voit le dégât que ça peut faire avec les oeufs de perdrix, par exemple."

    Tu as compris ? Si la belette mangeait principalement des oeufs de mésanges, ça pourrait aller. Mais des oeufs de perdrix, pas question. Niet.

     


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  • 12200621_740d218a53
    Photo sous licence creative commons

    "Par ailleurs, conscients de transgresser un interdit, nous portons sur le cadavre un regard aussi fasciné qu'effrayé, qui n'est pas sans rappeler celui que nous portons sur le sexe.
    L'exhibition du dedans de l'animal dans la viande serait, à ce titre, le paradigme pornographique par excellence.

    En outre, cette chair animale donnée à voir quotidiennement, tout en présentant une évidente similitude avec l'anticipation de notre propre mort, est, dans sa familiarité, détournée de sa signification.

    Ce spectacle fonctionnerait comme une sorte de déplacement catarthique, en réitérant une différence métaphysique entre l'homme et l'animal au moment où précisément elle s'effondre, puisqu'il y a dans le spectacle de ces chairs à la fois une égalisation des identités et une inégalité des conditions."

    Florence Burgat-"Animal, mon prochain".

     


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