• li_vre

    J'ai pas mieux en magasin. C'est le top des accidents de chasse. Des comme ça, t'en verras pas beaucoup, crois-moi. Un petit bijou, poilant en plus. Une foirade pareille, faut la mettre sous cadre, bien en évidence, pour faire rire, quand la bise sera venue, petits et grands.
    Nous sommes à Bourg-Saint-Christophe, dans l'Ain, près de Béligneux si ça peut t'aider, à droite juste après l'arbre avec des branches.
    Dimanche 9 octobre, un peu avant midi. Pour des viandards, c'est déjà une heure bien avancée, si tu vois ce que je veux dire...
    Deux individus terrorisaient les alentours, traquant du lièvre.
    L'un d'entre eux décida de rejoindre son véhicule garé sur un parking (peut-être que c'est lui qui avait apporté le cubi) puis rebroussa chemin finalement.
    Son collègue, complètement au taquet, les nerfs en pelote, crut qu'il s'agissait d'un lièvre qui trainaît par là et balanca la blédine au plomb...sur son infortuné camarade de jeu; qui ramassa le tout dans les guiboles.


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  • COGNEUR

    Dans une arène, tu accueilles l'élite des tarés en tout genre. Des individus fascinés par la souffrance et la mort, qui ont adoré, petits, arracher les ailes des mouches ou écraser des crapauds.
    Bosser avec eux, ça doit être un calvaire. Ils t'en font baver, surtout quand ils sont devenus chefaillons. Le sadisme au quotidien, banal, ils en connaissent un rayon.
    Des jetés comme cela, tu vas en apercevoir un pacson en cliquant sur ce lien. C'est la vidéo qui relate l'action de copines et de copains anti corrida dans l'arène de Rodilhan, ville de merde de la communauté d'agglomérations de Nîmes métropole. 
    Enchaîné(e)s au centre de la piste (action de désobéissance civile classique), ces camarades ont vite été rejoints par de vrais et typiques abrutis qui les ont 
    lattés, tapés, traînés, arrosés, et qui, visiblement, prenaient leur panard ce faisant.
    On les voit bien s'en donner à coeur joie. Et que je te balance des coups de pompes dans les reins, et que je te mets des taquets dans le visage, et que je te tire par les cheveux... Un festival pour lâches, tant il est vrai que pas un, à terre, entravé, jeune ou moins jeune, gars ou fille, ne voulait riposter.
    Mais ces cogneurs sont des cons. On les distingue aisément. Tout a été filmé.
    Il ne reste plus qu'à mettre des noms sur ces visages. De la bonne graine de phalangiste cela dit. Francisco Franco aurait été fier de voir que la relève est assurée; que les aficionados, parce qu'élevés au biberon de sang, sont toujours disposés à humilier et à crever plus faible qu'eux.

    Le lien : http://www.dailymotion.com/video/xlk9jx_rassemblement-anti-corrida-arene-rodilhan-08-10-11_news?start=9

    Et le communiqué du CRAC-Europe :

    Samedi 8 octobre à 15 h 50, les associations CRAC Europe pour la protection de l’enfance (France), Droits des animaux (France) et Animaux en Péril (Belgique) ont investi les arènes de Rodilhan, petit village à quelques kilomètres de Nîmes. Elles étaient soutenues par Farm Sanctuary (Belgique), Respectons, le CLAM, la Fondation Brigitte Bardot, la BAC Marseille et Minotaure Films. L’agglomération nîmoise organisait la finale de « Graines de toreros ». Spectacle gratuit, payé par les contribuables, bien entendu. Spectacle au cours duquel six veaux devaient être torturés à mort, hurlant de douleur sous les coups d’épée d’apprentis tortionnaires.
    Notre objectif : empêcher la tenue de ce spectacle ignoble par une action pacifique d’occupation de l’arène.

    À 15 h 50 donc, 30 militants ont déployé dans les gradins une quinzaine de banderoles pendant que 65 autres pacifistes allaient s’enchaîner sur le sable. C’est alors que le monde de la tauromachie a montré une fois de plus son vrai visage : celui de la haine, de la violence ; celui de la barbarie. Les 65 militants ont été tout simplement roués de coups : coups de pied et coups de poing à la tête et dans le dos. Bras, pieds et jambes tordus. Certains militants ont été traînés par les cheveux. Des spectateurs sont descendus dans l’arène pour participer à la curée. D’autres debout, le bras tendu, poing serré et pouce vers le bas, demandaient notre mise à mort. Cette sauvagerie, cette pluie de coups a duré près d’une demi-heure pour celles et ceux qui ont résisté le plus longtemps.
    Aucun militant n’a répliqué, aucun militant n’a insulté. Les consignes étaient claires et ont été respectées à la lettre.

    Ivres de haine et aussi d’alcool pour bon nombre d’entre eux, des spectateurs se sont attaqués à un caméraman de France 3 (info diffusée sur France 3 Sud samedi 8 octobre, au journal du soir).
    Vingt militants portent plainte dès aujourd’hui et font constater leurs blessures. Une militante a le pied fracturé, de nombreuses contusions, elle est en état de choc et vient d’obtenir une ITT de plus de huit jours.

    Nous n’en resterons pas là, d’autres actions viendront, plus fortes, plus nombreuses, toujours pacifiques.
    Faudra-t-il que des militants soient gravement blessés ou y laisse leur vie pour qu’enfin les politiques prennent leurs responsabilités ? Manuel Valls, grand défenseur de la corrida, en ce jour de primaire socialiste, se met clairement du côté de la populace violente et haineuse. Du côté des tortionnaires, des sadiques et des assassins en puissance. Quand on est capable de torturer des animaux pour le plaisir, on est capable de s’attaquer à des militants pacifistes qui ne se défendent pas non plus. Le monde de la corrida est le monde de la lâcheté et de la violence !

    Saluons enfin le « courage » du ministre de l’Inculture, Frédéric Mitterrand, pour avoir élevé au rang de patrimoine culturel de la France ce spectacle abject !


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  •  torero_Juan_Jose_Padilla_

    Il ne faudra pas oublier Marqués, ce toro de l'élevage d'Ana Romero qui a proprement et magnifiquement descendu Juan José Padilla, tueur des arènes de son état.
    En effet, à la suite de son exploit, Marqués a été exécuté à l'épée par un autre matador, Miguel Abellán, qui est sorti de l'enceinte en larmes; le pauvre chéri.
    Il faut dire que tous les vicieux qui assistaient aux corridas du vendredi 7 octobre (Feria d'El Pilar, à Zaragoza) en ont eu pour leur blé et fait le plein d'émotions malsaines.

    Marqués donc. Quatrième toro de l'après-midi. Juan José Padilla plante ses banderilles dans l'échine du pauvre animal. Le baltringue costumé a glissé. Le toro en profite pour lui placer un coup de corne qui en fera dégueuler plus d'un et réjouira les autres : la pointe de la corne tape au niveau de la pommette gauche et ressort par l'orbite, dégageant l'oeil.
    A l'intérieur, tout ce qui ressemble à un conduit auditif, à un sinus, est écrasé. On appelle ça un traumatisme cranio-facial particulièrement sévère. Son complexe zygomatique ayant été saccagé, Juan José Padilla ne pourra plus rire devant les films avec Gérard Jugnot, grand aficionado s'il en est. 
    Juan José Padilla a été transporté à l'hosto Miguel Servet de Zaragoza où une équipe s'est occupé de lui pendant un paquet d'heures. Au fait, on a retrouvé son lampion mais le nerf optique ne le reconnaît plus. 


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  • chien

    Tiens ! Pourquoi ne pas faire appel à ce chasseur pour promouvoir la chasse auprès de notre belle jeunesse ? Cette chasse si décriée, si repoussée par la nouvelle génération car elle la voit pratiquée par des brutes qui flinguent tout ce qui court et vole, des abrutis en treillis qui accordent plus d'importance à leur fusil qu'à leurs chiens.
    Oui, demandons à ce type de parler de biodiversité dans les écoles, de respect de la nature. Sollicitez-le pour qu'il transmette sa sensibilité à des gosses trop éloignés des réalités rurales.
    En plus, c'est un agriculteur. Chasseur et agriculteur, c'est que du bonheur. Les enfants seront touchés par son parler-vrai, étonnés par sa rudesse tempérée de bonhomie.
    Qu'ils n'oublient donc pas, pour tordre le coup à la sale image de la vermine des bosquets, de lui demander comment, au contraire, les viandards prennent soin de leurs chiens de chasse, leurs fidèles compagnons des bons et mauvais moments.
    Il saura répondre.
    Courant août, il a enroulé une chaîne autour du coup de son chien de chasse et l'a pendu dans une remise à proximité de son habitation.
    Et il a laissé le corps de la pauvre bête ainsi, pendant près de 3 semaines. Ce sont les gendarmes qui l'ont découvert.
    Il leur a dit qu'il avait voulu punir le toutou parce qu'il n'arrêtait pas de courser les poules du voisin.
    Les habitants de Saint-Pal-de-Mons (Haute-Loire) ont bien de la chance de crécher à côté d'un bon gars comme ça. 
     


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  •  untitled

    Les pertes d'équilibre, ils connaissent bien les viandards, à croire que c'est devenu leur spécialité. Et que je me vautre à droite, et que je me fraise ici... Et à chaque fois, ce sont les pompelards ou les gendarmes qui doivent rappliquer, faire chauffer l'hélico pour aller récupérer des psychopathes (au pesto) qui ont merdé leur passage à l'acte.
    C'est que ça coûte un bras, en plus, leurs conneries...Comme s'il n'y avait pas des trucs plus importants à gérer que d'aller chercher des types qui font la guerre en temps de paix, beurrés comme des petits Lu dès l'aube, qui viendront malgré toi dans ta propriété pour achever, devant tes gosses, le sanglier qu'ils ont tiré.

    On est à Prads-Haute-Bléone (Alpes-de-Haute-Provence), en pays dignois, dimanche 25 septembre. Ce chasseur de 45 balais s'est mangé une splendide chute.
    Evidemment, il a fallu réquisitionner l'hélico pour conduire le blessé à l'hosto de Dignes-les-Bains.

    Le dimanche suivant, le 2 octobre donc. On est à Évenos (Var). Le coin, il est plutôt escarpé et ça tombe mal car un viandard (70 ans) s'est tapé une dégringolade de quelques 5 mètres. Comme c'était trop la galère pour lui porter secours, les pompiers sont venus en... hélico, accompagnés par un secouriste du Groupement d’intervention en milieu périlleux. 
    La racaille des talus, elle doit kiffer l'hélitreuillage, c'est pas possible autrement !

    C'était notre chronique "Ma saison de chasse elle est foutue mais en attendant, j'ai bien emmerdé la sécurité civile du pays."


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