• _chasse

    Décidément, les pompiers n'arrêtent plus de porter secours aux viandards. A force, ils vont être sur les rotules, les pauvres. Les accidents de chasse, c'est bien mais derrière, qui c'est qui se cogne le transport de la viande esquintée ou refroidie ?
    En fait, c'est curieux; on a l'impression que plus le nombre de chasseurs diminue, plus les pompiers interviennent. Mais de là à croire que la racaille des talus fait exprès de s'avoiner au plomb ou à la balle pour grand gibier, y'a un pas...    
    Saint-Venant, c'est dans le Pas-de-Calais. Le pays où les lièvres ont le bol d'avoir des flingueurs particulièrement maladroits.
    De vrais manches et c'est heureux. Cons comme une valise sans poignée.
    Dimanche 2 octobre dernier, alors qu'il visait un lièvre, un viandard a admirablement dégommé le rabatteur qui était placé à ...deux mètres de lui ! J'ai bien dit deux mètres. C'est hallucinant mais vrai. Forcément, le tiré a eu très bobo. C'est sa guibole qui a tout mangé. Le faux lièvre a été conduit à l'hosto de Beuvry.


    votre commentaire
  • panneau

    - Oh merde ! J'ai foiré mon tir !
    - C'est malin, t'aurais pu faire gaffe...T'as vu dans quel état tu l'as mis !
    - Mais...C'est pas de ma fau...
    - Et en plus, vla l'autre qui tombe dans les pommes ! On est bien barré tiens !

    C'est moche de montrer un tel spectacle au petit peuple de la forêt. Il y a encore en son sein des juvéniles et les lapins sont des animaux très impressionnables. Y'a de quoi rendre son ptit déj', surtout qu'il était tôt, ce matin du dimanche 2 octobre, quand l'accident est arrivé.
    On est à Saint-Martin-du-Mont (Ain), pas très loin de la Grand-Croix, là où la veille un chasseur s'est auto prélevé une guibole en glissant.
    Un groupe de tueurs de l'aube terrorisait la campagne quand l'un d'eux a mal assuré son coup et a criblé de plombs son pote (58 ans) de virée. Le torse et le haut du visage ont été transformés en écumoire.
    Le flingueur maladroit a pété une durite et a été conduit au Centre psychothérapique de l'Ain, à Bourg-en-Bresse.


    votre commentaire
  • peur

    Quand on sait comment les viandards traitent leurs chiens fourbus ou capricieux (un coup de pelle sur la tête ou plus généralement, une balle de 12 dans le corps), il faut craindre le pire pour le toutou de ce chasseur.
    Car si son proprio est à l'hosto, c'est un peu de sa faute. Et quand il va en ressortir, dans quelques temps quand même, ça risque de chauffer pour sa truffe.
    Dimanche 2 octobre, à la Grigonnais, commune charmante de la Loire-Atlantique, au lieu-dit la Bactière précisément. Fallait pas mettre un pied dehors, ça tirait de partout... Bien rester chez soi, à l'abri, planqué...

    Un chasseur accompagné de son chien a voulu franchir un fossé. Il a posé son flingot (la presse nous rapporte que malgré son jeune âge, 35 ans, il est considéré comme un chasseur expérimenté) par terre. Mais le cabot, lui, les consignes de sécurité, ça ne lui parle pas trop et il a voulu suivre son maître. Normal. Il s'est alors empêtré dans les guiboles du type. Ce dernier, qui à l'inverse de l'animal, doit être très branché question sécurité, avait laissé deux balles dans le canon et le fusil n'était pas cassé.
    Deux coups sont partis, emportant le mollet gauche vers d'autres aventures.
    Grièvement blessé, il a été transporté par hélico vers le CHU de Nantes.

      


    votre commentaire
  • chasse.jpg

    C'est à cette occasion qu'il a pu mesurer exactement la force de l'impact d'une balle de gros calibre et les sensations que ça procure. On dit que ça pique les yeux, que c'est plutôt raide, pas très agréable en fait.
    En effet, sa jambe a été quasiment arrachée.
    La saison de chasse, c'est 'out' pour lui. Le foot, pareil. S'il veut danser le flamenco, c'est foutu. Le vélo, c'est rapé.
    Alors qu'il crapahutait, flingue en bandoulière, du côté de la Grand-Croix (Loire) samedi 1er octobre, il a glissé et s'est malencontreusement tiré une dragée dans la guibole.
     


    1 commentaire
  • palom

    Encore un qui ne verra pas les palombes arriver. Les oiseaux bleus, c'est terminé. Il ne pourra plus associer ses efforts à tous ceux qui prennent grand plaisir (car la chasse à la palombe, c'est une passion) à flinguer ces pigeons qui se barrent de la France en automne (comme ils ont raison) pour rejoindre la péninsule ibérique.
    A Saint-Gouin (Pyrénées-Atlantiques), le 25 septembre dernier, il s'est payé une chute de 8 mètres, depuis sa palombière. Il semble qu'il voulait vérifier les fils reliant ses appeaux (lisses au cul). Mais n'est pas Spiderman qui veut.
    Un homme passionné par la chasse (vice-président de l'ACCA du coin, membre de l'association intercommunale de chasse) vient de claquer. L'association d'aide aux victimes des paloumayres d'ici fait savoir qu'elle n'en a rien à cirer. 


    votre commentaire