• CartelPDF

    Sacrée bonne nouvelle ! Juste à l'échéance, la collecte des 50000 signatures indispensables pour valider l'ILP (Iniciativa Legislativa Popular) proposée au parlement régional de la Communauté de Madrid est réussie.
    Il y aura quelques jours de rab si tout se déroule comme prévu.
    Après la Catalogne, les communes madrilènes abolissant la corrida  ?

    Humm... C'est loin d'être gagné pour le moment. Mais il y a un an, t'aurais parié, toi, sur un succès de l'opposition anti-corrida en Catalogne ?
    Le combat continue. A Muro (Mallorca) comme à Alicante et partout ailleurs
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  • toros

    Suite à la lecture de cette daube infâme, je m'étais dit que ça n'en valait pas la peine; pas la peine de torcher vite fait un argumentaire en réponse; pas la peine de poster un commentaire, même très court; pas la peine d'en parler; pas la peine de rien.
    Que cet article demeure dans le néant, confit dans sa stupidité délirante.
    Je parle d'un papier publié sur le site de Marianne2 dimanche 13 juin et écrit par un certain Elie Arié à propos de la corrida (je n'ai même pas envie de te fournir le lien; si tu veux y aller, débrouille-toi).
    Intitulé " On ne va pas à la corrida pour voir du sang", cet article reprend les arguments les plus nazes des aficionados pour expliquer que la corrida, c'est autre chose qu'un spectacle pour vicieux dont l'érection est tributaire des flots de sang qui sortent des naseaux de la bête suppliciée.

    Et puis, je me suis dit que ma journée serait plombée si je ne réagissais pas devant ce tombereau de conneries, dont une, surtout une, est digne de rentrer dans le grand bêtisier des propos de fin de banquet, quand, à bout d'arguments, complètement blindé, ridicule aux yeux de tous, le type balance une énormité telle que la honte s'abat alors sur ses proches restés lucides, pour des générations ...Et on entendrait des "C'est pas possible"..."C'est pas possible"...

    Elie Arié dit en résumé que la corrida, c'est comme la boxe : tu ne vas pas assister à un match de boxe pour voir avec plaisir un des boxeurs se faire démonter la gueule.Non. C'est pour l'affrontement entre deux sportifs que tu y vas, pour mesurer leur combativité, leur technique, leur courage.
    La corrida c'est kif-kif, dit-il; le sang qui coule, la mise à mort, c'est de l'accessoire, t'as pas raqué 120 € et posé ton cul dans dans une arène pour ça. C'est plutôt pour l'esthétique de la violence, la fluidité des passes et gna gna gna...   

    Qu'est-ce que tu veux répondre à ça ? Lui rétorquer que les boxeurs, eux, ont choisi, librement, de monter sur un ring et de recevoir des gnons moyennant rétribution ? Que pour les plus doués d'entre eux, c'est même un job très rémunérateur ?
    Que l'un comme l'autre se sont entraînés durement, avec les mêmes sparring-partners parfois. Qu'il y a donc une égalité de fait qui rend le combat de boxe attractif (pour celui qui aime) car incertain, autant qu'un match de tennis ?
    C'est bien pour cela qu'il y a des paris. On n'est jamais assuré de l'issue du combat. Sera-t-il gagné aux points, par KO ? Et par qui ?

    La corrida, elle, c'est un affrontement carrément et volontairement déséquilibré; le matador (tueur en espagnol) gagne tout le temps. Pour garantir sa victoire, l'animal est torturé, affaibli, rendu inoffensif. 
    Rien de cela dans la boxe. A-t-on jamais vu un des boxeurs subir malgré lui une préparation destinée à lui ôter des moyens physiques (en lui entaillant des phalanges par exemple) avant le combat ? Et se prendre des coups de rasoir dans le dos pour amoindrir ses facultés de récupération entre chaque round ?

    Elie Arié oublie, mais ça l'arrange bien, de noter que le toro n'a pas choisi de souffrir et de crever dans l'arène. On l'a contraint à connaître ce sort ignoble.
    Pourquoi ? Parce qu'il est considéré comme un objet, un substitut, par des gens comme Elie Arié qui ont effectivement besoin de voir du sang couler et d'entendre des râles de douleur pour bander.

     


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  • CercleSilence_SittingBull_A4_2__f130e_9160f



    One Voice organise avec le CRAC Europe une grande opération pour la libération des taureaux. Premier rendez-vous : le 17 juillet à Nîmes. 

    La résistance de « Sitting Bull »

    Sitting Bull (1831-1890), ou « Taureau Assis », était le chef de tribu et le médecin des Lakotas Hunkpapas (tribu sioux) et l’un des principaux Amérindiens résistants face à l’armée américaine.
    One Voice, conjointement au CRAC Europe
    , a donné son nom à une opération nationale visant à réconcilier Nîmes avec les taureaux, et avec pour mot d’ordre : Les taureaux n’iront plus aux arènes !

    Une opération d’envergure

    L’opération « Sitting Bull » est organisée en 3 temps :
    Le samedi 17 juillet à Nîmes, l’opération sera lancée avec l’organisation d’un cercle de silence en faveur des taureaux sacrifiés lors des corridas, dont les participants seront vêtus de bleu, couleur de la paix.
    A partir de cette date, et jusqu’en juillet 2011, un manifeste inédit sera diffusé à grande échelle. Et enfin, en juillet 2011, ce sera le point d’orgue de l’opération : un grand évènement festif aura lieu, précédé par un sitting. Toutes les associations anti-corrida, françaises et étrangères (Europe, Amérique du Sud, Amérique centrale,...) sont bien-sûr invitées à y participer.

    Rendez-vous le 17 juillet 2010 à Nîmes

    Pour le lancement de cette grande opération, rejoignez-nous, à Nîmes, place de la Maison-Carrée, le 17 juillet à 17 h 30 ! Et surtout, pensez à venir habillés en bleu…


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  • CHCL0143

    Il y a eu beaucoup de réactions consternées, écoeurées, à la publication d'un décret incriminant pénalement l'entrave à la chasse.
    Tu as déjà pu prendre connaissance de la réaction du RAC (Rassemblement Anti Chasse) ici-même; la lettre ouverte de la Fondation Brigitte Bardot à Jean-Louis Borloo (
    http://www.fondationbrigittebardot.fr/site/tele/rep1/2010/lettre-borloo-decret-chasse-06-2010.pdf) ne fait pas dans la dentelle; et voici également le communiqué de CVN, la Convention Vie & Nature qui appelle un chat un chat et ne manque pas de souligner combien ce gouvernement est docile avec la racaille des talus. On parle bien de ces types qui assouvissent, compulsivement, régulièrement, leur besoin de tuer.

    Communiqué de CVN

    "Le calamiteux gouvernement a osé, cédant aux injonctions du lobby de la chasse, édicter un décret, le 4 juin 2010, faisant de l'entrave à ce loisir une contravention de cinquième classe.

    La chasse devient ainsi l'unique activité récréationnelle bénéficiant d'une protection pénale.
    Aucun loisir n'a jamais été protégé par une quelconque infraction d'entrave.
    Ce fait prouve:

    1. que le ministère est servile et obéit docilement à la voix de son maître.

    2. que les manifestants contre la chasse, ceux qui s'interposent lors des chasses à courre, n'ont jamais exercé la moindre violences à l'encontre de quiconque car, à défaut, il n'eut point été nécessaire de créer une incrimination nouvelle pour les sanctionner.

    3. que la chasse, mort loisir, est une pratique réprouvée, intolérable dans une société civilisée. elle en appelle, pour se maintenir, à la répression de sa réprobation et doit attenter à la liberté en faisant adopter par ses valets des normes exorbitantes du droit commun.

    Cette scélératesse réactionnaire constitue un puissant encouragement à combattre le loisir de mort."

     


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  • images

    C'est l'histoire d'un viandard accro au sang et à la mort. Cette addiction, il la partage avec ses potes de l'association de chasse locale mais tu peux être sûr que c'est un trait typique du chasseur lambda; pas possible de décrocher, faut buter de la bestiole, en tuer un max, à toute heure de la journée et même la nuit, pas moyen de dormir, il reste de l'animal à crever, au lance-roquettes si besoin, les phares c'est pratique aussi, on voit mieux les bêtes surprises dans leur sommeil...Tiens ! Prends ça saleté de gibier, ça t'apprendra à vivre...

    Communiqué de l'ASPAS

    Le président de l’Association Communale de Chasse Agréée (ACCA) de Marnans (38) vient d’être condamné par le Tribunal Correctionnel de Grenoble pour braconnage. Voici une preuve de comportement inadmissible de la part d’un représentant censé incarner le respect des règles de chasse. L’Association pour la Protection des Animaux Sauvages (ASPAS) ne compte pas en rester là et demande au préfet de l’Isère la dissolution du conseil d’administration de l’ACCA de Marnans afin de fustiger la délinquance cynégétique.

    Se moquant des lois françaises ou atteint d’un profond manque de respect envers les autorités -un comble pour ce retraité de la police nationale- M. Jean-Yves Jacquet, président de l’ACCA de Marnans avait été pris en novembre 2008 en flagrant délit de braconnage par les gardes de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS).
    Il vient d’être reconnu coupable de chasse à l’aide d’engin ou instrument prohibé (silencieux) à l’aide d’un véhicule, infractions à un arrêté réglementaire relatif à la protection du gibier ou à son repeuplement (chasse après 17h et chasse de la bécasse à la passée).

    Il a été condamné à 1 000 € d’amende et à la confiscation de son fusil, et à payer des dommages et intérêts : 500 € à l’ASPAS et à la FDC38, 200 € à l’association des bécassiers de France et au Club  national des bécassiers. Malgré l’image déplorable du monde de la chasse véhiculée par ce « responsable », l’ACCA de Marnans n’a pas estimé utile de se porter partie civile ni de destituer son président.

    C’est pourquoi cette condamnation judiciaire ne pouvait suffire à l’ASPAS, qui marque le désir de mettre les pouvoirs publics face à leurs responsabilités dans un contexte ou la biodiversité est menacée. Un courrier a été adressé au préfet de l’Isère pour que celui-ci ordonne la dissolution du conseil d’administration de l’ACCA de Marnans afin d’éviter que de telles irresponsabilités ne se reproduisent.

    En attendant, l’ASPAS poursuit avec détermination et en toute indépendance son action juridique et son combat pour faire respecter les lois de protection de la nature. De tels faits, de la part de représentants de la chasse, sont beaucoup plus fréquents qu’on ne le pense, en témoignent les nombreuses actions juridiques régulièrement relayées dans le magazine de l’ASPAS, Goupil.

     


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