• roman_ours3_2006

    Tu liras ci-dessous avec grand intérêt la réaction de l'association Code Animal (la Fondation 30 Millions d'Amis a fait de même)  suite à la programmation d'une émission de Christophe Dechavanne sur TF1 à une heure de grande écoute un samedi soir.
    Cette émission de divertissement était centrée sur les animaux. Qu'il est plaisant en effet, et pas du tout humiliant pour lui, de voir un ours se dandiner au son d'une flûte...C'est pour lui rendre hommage, tu noteras, comme c'est pour rendre hommage à sa bravoure que le toro est supplicié dans une arène...

    "L’émission diffusée le 28 mai 2010 sur TF1 et présentée par Christophe Dechavanne et Patrice Carmouze vise à "rendre hommage" aux animaux.
    Un hommage pour le moins étrange lorsque l’on sait que les animaux présentés vivent tous dans des conditions de captivité aliénantes.
    Présenter un animal sur un plateau, c’est lui imposer le transport, l’attente dans des cages dans les coulisses des studios, puis l’exposer en pleine lumière, face à un public et à des invités qui bien généralement l’excitent et l’apeurent encore plus. Le stress est inévitable.

    Mais ce genre d’émission plutôt que nous sensibiliser à la fragilité de l’animal dans son milieu naturel, nous l’expose comme un bien de consommation, qui rappelle étrangement les zoos humains, il y a un siècle. En exhibant par exemple, l’ours de Jean-Philippe Roman, c’est la stature de l’animal que l’on nous montre, une forme de férocité néanmoins aliénée par la domination de l’homme sur le bête…

    Ici, il n’est pas question d’hommage, mais bien au contraire d’une banalisation de l’acte de soumission et de négation de l’animal. Le fait que l’animateur Christophe Dechavanne soit également chasseur n’a dès lors rien d’étonnant."

    http://www.code-animal.com

     


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  • cartelVinaros

    "Si tu ne peux participer à la lutte, tu participeras obligatoirement à la défaite".
    Berthold Brecht

    Les anars espagnols ont bien compris, eux, que l'émancipation de l'Homme et la lutte contre toutes les oppressions passent également par la fin de l'exploitation des plus faibles et des plus vulnérables, les animaux.
    Surtout quand cette exploitation ne vise qu'à satisfaire les penchants les plus vils, les plus sordides, les plus réactionnaires.
    L'Asociación de Acción Libertaria, un groupe anar de la communauté valencienne (province de Castellón) appelle ainsi à un rassemblement, très bruyant, devant les arènes de
    Vinaròs, dimanche 27 juin à 18 heures.
    La torture festive, c'est terminé !


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  • baleine

    Tueurs de baleines; ils ne seront plus que deux très bientôt : la Norvège et le Japon.
    Le troisième compère va lâcher prise, se ranger des voitures, remiser harpons et baleiniers au clou.
    Bien obligée qu'elle sera, l'Islande, de mettre fin à la chasse à la baleine si ce pays veut devenir le 29ème état de l'Union européenne.
    Les négociations ont été ouvertes par Bruxelles. Cependant, l'Allemagne a bien rappelé à l'Islande que dans cette perspective, le pays devra se conformer aux règles internationales et européennes encadrant la protection des baleines.
    Et oui...Il n'y a pas que les critères économiques, politiques et législatifs à respecter pour satisfaire aux conditions d'adhésion.

    Le Japon, lui, envisage de sortir de la CBI (Commission Baleinière Internationale) si le moratoire sur la chasse commerciale à la baleine n'est pas assoupli.
    Mais ce pays fait face à un scandale retentissant : pour s'attirer les faveurs de pays pour leur soutien à la chasse à la baleine, le Japon aurait distribué allègrement des pots de vin et offert les services de prostituées aux représentants des délégations concernées.
    C'est ce que l'on appelle de la corruption, tout simplement. Avec la plainte de l'Australie devant la Cour internationale de justice, ça commence à faire beaucoup...Sale temps pour le Japon...
    Et s'il n'en restait qu'un, finalement, de ces pays tueurs anachroniques et stupides de baleines ?


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  • INTERBEV


    Communiqué de l'AVF

    Les professionnels de la viande bovine veulent nous persuader que « le bœuf est utile à la préservation de notre environnement » (sic !), onéreuse campagne publicitaire à l’appui…

    C’est gros comme un sabot. Le bœuf est utile à la préservation de nos abattoirs et c’est à peu près tout.

    À part cela, produire un seul kilo de bœuf nécessitera le gaspillage de 15 000 litres d’eau et de 10 kg de nourriture, nous gratifiera de 140 kg de déjections et de 1 à 2 m3 de méthane, un gaz à effet de serre qui à l’horizon de 20 ans est 72 fois plus virulent que le gaz carbonique, et nous coûtera 15 fois plus d’énergie que si l’on avait produit l’équivalent en protéines végétales.

    Ajoutons à cela que les seuls bovins français sont responsables de près de la moitié de toutes les émissions d’ammoniac dues aux activités humaines, un gaz qui est un des principaux responsables de l’acidification des écosystèmes forestiers et aquatiques. Ils sont également responsables de 17 % des émissions de protoxyde d’azote, un gaz qui est, lui, 310 fois plus virulent que le gaz carbonique.

    C’est beaucoup, et c’est chèrement payer les images bucoliques de jolis bœufs dans des prairies en fleur dont nous gratifie l’Interprofessionnelle du bétail et des viandes (Interbev), en voulant nous faire croire que sans les pâturages, il y aurait beaucoup plus de carbone dans l’atmosphère…

    Ce qui met gentiment de côté le fait que les arbres stockent quatre fois plus de carbone que les prairies et que le moyen le plus simple de réduire les émissions de gaz à effet de serre est de réduire la consommation de viande, laquelle est tout de même responsable en France d’un quart du total des émissions provenant d’activités humaines.

    Il n’est pas sans conséquences graves (en termes de pollution, d’intrants chimiques, de pesticides) que l’élevage - et le bovin en particulier - accapare en France 2/3 des terres agricoles, et qu’il faille quatre fois plus de superficie pour produire une calorie d’origine animale que pour en produire une d’origine végétale.

    Ces espaces sont perdus pour la biodiversité, contrairement à ce que voudrait nous faire croire l’Interbev. En effet, si le cheptel français comporte de nombreuses races, la variabilité génétique en est très faible : la moitié des gènes ne proviennent que d’une dizaine d’ancêtres… La seule contribution des bovins et autres ruminants à la biodiversité est celle qu’apporte la flore bactérienne de leur panse, productrice de méthane, et dont on pourrait bien se passer.

    Les fables de l’Interbev ne peuvent masquer durablement la réalité : l’élevage pompe nos sous (3,5 milliards d’euros de subventions européennes pour l’industrie animale de l’Europe en 2007), pompe notre énergie (l’ensemble du cheptel français consomme la production de 5 centrales nucléaires), pompe notre santé (en nous faisant consommer en moyenne 1 250 g par semaine de viande rouge, soit 4 fois plus que la limite fixée par le Fonds mondial de recherche contre le cancer) et, en retour, nous gratifie de ses pollutions multiples.

    Belle histoire de dupes où, pour continuer d’engranger ses rentrées financières, l’Interbev voudrait nous faire prendre les panses de bœuf pour des lanternes. Nous refusons.

     


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  • visuel

    Qui de l’animal ou de la fillette sera abandonné au prochain arrêt ?

    La réponse est évidente :
    Benji le chien. Mais envisager que Léa puisse être laissée sur le bord de la route est choquant, bien entendu. D’où le malaise.

    C’est sur ce ressort et cette ambiguïté que s’appuie la dernière campagne de la Fondation 30 Millions d’Amis contre les abandons, lancée le 15 juin. Car si l’on ne peut accepter l’idée qu’une fillette soit abandonnée, nous devrions tout autant être indignés que l’on puisse se débarrasser chaque année de 100 000 animaux de compagnie, dont 60 000 en période estivale.

    En plaçant sciemment sur le même plan la jeune fille et le chien, et en laissant planer sur eux le même doute, la Fondation 30 Millions d’Amis souhaite – cette année encore – frapper les esprits et attirer l’attention du public sur la nature d’ « être sensible » de l’animal tel que défini, en France, par la loi du 10 juillet 1976 et en Europe, par l’article 13 du Traité de Lisbonne (2009).


    Dans la continuité de ses campagnes précédentes, la Fondation entend une nouvelle fois bousculer les mentalités et le regard porté sur les animaux.


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