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    Une nouvelle fois, à l'appel des associations Anima Naturalis et Peta, des centaines de personnes se mettront dans la peau du toro dans les rues de Pamplona, le 04 juillet prochain.

    Allongées, ensanglantées, des banderilles factices plantées dans le dos ou les épaules, elles protesteront contre cette manifestation récurrente de la stupidité estivale, les lâchers de toros effectués à l'occasion des fêtes de Sanfermin (San Fermín est le saint patron de la Navarre) et bien sûr, les corridas qui les prolongent.

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  • chien

    La belle affaire ! Un partenariat de rêve ! Le mariage du flingue et du béton ! La collaboration de la ruralité bas-de-plafond et des affairistes !
    Je sais, je t'en ai déjà parlé mais il n'est inutile de revenir encore une fois sur le produit frelaté fabriqué en commun par le ministère du réchauffement climatique et la fédé des viandards : le décret pénalisant l'obstruction à la chasse.
    Luce Lapin a invité Gérard Charollois à donner son avis. C'était dans le Charlie-Hebdo de la semaine dernière.

    Borloo, le béni-oui-oui des chasseurs

    Le 2 juin dernier, la FNC (Fédération nationale des chasseurs) reproche, dans un communiqué de presse, à Jean-Louis Borloo de n’avoir pris « aucune mesure tangible […] contre les saboteurs de chasse ». Seulement deux jours plus tard, le 4 juin, le gouvernement français, sous l’impulsion du ministre de l’Écologie et d’etc., cède au lobby des chasseurs à courre en édictant, par décret, une contravention de cinquième classe, passible de 1 500 euros d’amende, pour « obstruction à un acte de chasse ». CPNT (Chasse, Pêche, Nature, Traditions, 7 juin) est content : « Grâce au partenariat CPNT – UMP, les chasseurs obtiennent une grande victoire, attendue depuis longtemps, contre les anti-chasse. »
    Entretien avec Gérard Charollois, président de Convention Vie et Nature pour une écologie radicale.

    En quoi cette contravention est-elle une aberration juridique ?

    Pour la première fois dans l’histoire du droit, un loisir bénéficie d’une protection pénale, ce qui prouve, s’il en était besoin, que la chasse, mort loisir, n’est pas une activité comme une autre. Depuis quelques mois, des militants de la cause animale perturbaient, sans la moindre violence, les odieuses chasses à courre.
    Les veneurs, malgré leurs relais dans l’appareil d’État, ne pouvaient pas faire sanctionner ces trublions dès lors que ceux-ci avaient l’intelligence de ne pas commettre la moindre infraction qui aurait permis au lobby cynégétique de déférer aux tribunaux répressifs ses opposants et de crier au « terrorisme écologiste », selon sa lourde et ridicule propagande.

    Quels actes ont commis ces « terroristes » ?

    Ils se contentaient d’être présents, de faire du bruit, empêchant les nostalgiques de la féodalité de poursuivre le cerf durant cinq heures avant de le poignarder (pardon, de le « servir »). Pour marquer sa toute-puissance, démontrer sa maîtrise absolue des politiciens de tendance ultraconservatrice, le lobby chasse exigea un décret punissant l’outrage. Le gouvernement obtempéra, révélant, d’une part, sa nature éminemment réactionnaire, d’autre part, la peur du monde de la chasse de toute contestation. Or rien n’arrête une prise de conscience.

    Des recours sont-ils possibles ?

    Les tribunaux auront à apprécier l’exception d’illégalité du décret, les éléments constitutifs de cette ridicule incrimination, sa compatibilité au regard des articles 9 et 10 de la Convention européenne des droits de l’homme, et les médias ne manqueront pas de rompre le mur du silence derrière lequel s’abritent ceux qui tuent pour jouir. S’il advenait qu’une majorité politique de progrès des mœurs et des manières accède au pouvoir, l’abolition de la chasse à courre, survivance grotesque et cruelle des temps révolus, sera à l’ordre du jour, conformément à la volonté de plus de 70 % des citoyens, et ce loisir rejoindra dans la poubelle de l’histoire les faits sociaux dont il fut contemporain : monarchie de droit divin, torture, lettres de cachet, esclavage, privilèges...

     


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  • chasseur

    Une fois n'est pas coutume, je te mets un lien vers un reportage criant de vérité sur les viandards et leurs remarquables et constantes dispositions à passer pour des cons.
    C'est une petite vidéo mise en partage sur Dailymotion.

    C'est ici : http://www.dailymotion.com/video/x9hzcb_groland-accident-de-chasse_fun


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  • 29_tuer_le_cochon

    Aux heures chaudes des journées d'été, quand les grillades rassemblent petits et grands, il est aussi une autre réalité, froide celle-ci, qui mélange l'acier et le sang autour d'un même destin : le meurtre des animaux de rente.

    David Myriam est un artiste engagé dans la cause animale. J'ai eu l'occasion de t'en parler à l'occasion de la réalisation d'un film d'animation sur sable sur le thème du foie gras.

    Je t'invite à aller visister son site
    http://www.art-engage.net/. Tu y trouveras une foultitude de dessins, d'écrits, sur le grand massacre, les usines à viande et sur le sort de ces êtres sensibles qui furent vivants avant de finir sous cellophane.


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  • Toro

    Quand ça veut pas rigoler, ça ne rigole pas...La mafia taurine prend bouillon sur bouillon en ce moment; ca tombe de partout, tout casse, ça merdoie, c'est bientôt la fin des haricots.
    Dernier exemple en date : le PP (Partido Popular, la droite réac espagnole) avait saisi la commission culture et tourisme du parlement de la communauté autonome de l'Extremadura (capitale Mérida) afin que la corrida soit déclarée comme bien d'intérêt culturel (BIC).
    Raté ! Les votes du PSOE (la majorité socialiste) ont rejeté cette foutaise au motif que sur les millions d'hectares de pâturages que compte la communauté, seuls 47000 d'entre eux sont dédiés à l'élevage des toros bravos et que donc cette activité est mineure pour la préservation de l'écosystéme.
    De la même façon, le potentiel économique de la corrida a été considéré comme négligeable, ne pouvant par conséquent justifier une déclaration de cette dernière en bien d'intérêt culturel.

    Il faut que tu comprennes bien que la droite espagnole alliée à la toromafia tente systématiquement de promouvoir la corrida comme BIC dans la mesure où ça permettra d'échapper, d'une part, à l'abolition et d'autre part, de pouvoir bénéficier de grasses subventions, comme ce fut le cas dans un passé presque révolu.
    La crise économique taille dans le vif, la tauroma...chie dans la colle, le fric vient à manquer, ça sent le carbonisé, ma bonne dame...


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