• photo_bmg2

    "Mangez Buvez Gavez" est un court-métrage en animation de sable. Une technique traditionnelle de dessin qui utilise le jeu de la lumière et du sable.
    Ce film, réalisé par David Myriam, dénonce les méthodes de production du foie gras. Il est accompagné d'une bande son originale de Gérard Bonnotte.
    D'une durée de 9mn40, il est disponible sur les sites Stop Gavage de nos amis de l'association L214 et Art-Engage.net.

    David Myriam est un des rares artistes français maîtrisant cette technique qu'il pratique depuis 1998. Il se définit comme un artiste engagé particulièrement sensible aux violences exercées sur les êtres sans défense.
    C'est de cette révolte qu'est né le film Mangez Buvez Gavez. Une manière originale de traiter la production et la consommation de foie gras.

    "Des petits plaisirs causent parfois de grandes souffrances… De quoi réfléchir à la place que nous donnons aux autres animaux."
    David Myriam

    C'est ici pour le visionnage :

    http://www.stopgavage.com/mangez-buvez-gavez.php


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  • CHAMP

    Déjà, les fêtes de fin d'année sont carbonisées d'avance. Un truc pareil, ça plombe l'ambiance. Pas le coeur à découper le chapon devant brus et gendres et pire... à becqueter du foie gras.
    En fait, c'est presque une affaire de famille.
    Je te narre le scénar'.

    Dimanche 22 novembre au matin, du côté de Saint-Félix de Rieutort, dynamique village (328 habitants les jours de pleine lune) de l'Ariège, 3 beaufs (beaux-frères si tu préfères) s'en allaient gaiement crever de l'animal.
    Décidés à franchir une clôture, ils la passèrent en file indienne, le fusil chargé en bandoulière.
    En effet, pourquoi ne pas prendre de risques complètement inutiles, hein ?

    Il arriva ce qui devait arriver. Le deuxième fut déséquilibré, son flingue lâcha la sauce en direction non pas de Foix, chef-lieu du département mais du foie du troisième (tu suis ?) mais néanmoins dernier des beaux-frères.
    Tu ne le croiras pas mais il est devenu carrément mort.

     


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  • rubon275

    La revue Pouvoirs est la Revue française d'études constitutionnelles et politiques. Elle a consacré la totalité de son dernier numéro (131) de novembre 2009 aux animaux.
    On notera les contributions de personnes que nous aimons bien ici, Elisabeth  Hardouin-Fugier, Elisabeth de Fontenay, Florence Burgat.
    Certes, on négligera Françis Wolff, ce philosophe prestataire de services de la mafia tauromachique (il vend des arguments bidons contre reconnaissance).
    Florence Burgat, justement, a rédigé un excellent (mais c'est son habitude) article sur les enjeux brûlants qui  se posent à la cause animale. Elle dresse un tableau plus qu'exact de la mouvance animalière et revient sur la problématique majeure qui tracasse, agite, stimule n'importe quel militant sincère de la cause animale : exploitation animale. Réformer ou abolir ?

    Je te livre là quelques extraits. 

     

     

    Il existe dans le monde des milliers d’associations de défense des animaux.
    Il est impossible d’en fournir le nombre exact en France car, aux côtés des grandes associations, se forment des groupes de petite taille (dont des refuges) à l’action souvent locale. Le nombre de leurs adhérents
    varie de quelques centaines à des dizaines de milliers.

    Elles diffèrent
    aussi par leur objet (général ou particulier) et par leurs visées, selon qu’elles sont essentiellement amélioratrices (on emploie aujourd’hui
    l’anglicisme « welfaristes ») ou abolitionnistes.

    Si une véritable réforme
    des méthodes d’élevage, de transport, d’abattage, une réduction et un encadrement de l’expérimentation, mais aussi de la chasse sont jugés, par tous les militants, nécessaires à la réduction immédiate de la souffrance animale, ces mesures ne constituent pas pour autant la fin dernière de
    l’action de toutes les associations, loin s’en faut.
    Aussi les deux grandes
    postures théoriques qui clivent le mouvement de défense des animaux se
    dessinent-elles : réformer ou abolir.

    Une question peut être adressée à la
    position réformiste : comment « protéger » les animaux au cours d’opérations qui les font nécessairement souffrir (expérimenter, confiner, abattre à la chaîne) ?
    L’industrialisation des processus, qui a affaire à des séries et
    non à des individus, est-elle compatible avec le souci de l’individu ? À ces éléments concrets s’ajoute le regard porté sur les animaux : comment en effet les déclarer tout à coup « respectables » et dignes de « considération » auprès de ceux qui les voient, du fait de leur activité professionnelle ou leur passe-temps, comme de la « viande sur pied » ou du « matériel de
    laboratoire », ou encore du « gibier » ?

    [...] O
    n n’a jamais tué autant d’animaux qu’aujourd’hui.
    Yves Christen
    remarque à juste titre que la « passion nouvelle » pour les animaux « ne change pas grand-chose sur le terrain concret de l'exploitation animale », car on estime à 8 milliards les animaux tués par an aux États-Unis pour la boucherie, « soit près de un million par heure », à 200 millions ceux qui sont chassés et à 8 à 10 millions ceux qui sont chassés ou élevés
    pour leur fourrure.

    Aussi les trois secteurs les plus importants de l’exploitation animale devinrent-ils la boucherie, l’expérimentation et la chasse.


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  • actyma3

    "N'accepter la contrainte qu'en faveur du vivant."
    Raoul Vaneigem-Nous qui désirons sans fin.

    Beaucoup d'arguments sont avancés pour dénoncer la corrida, pour stigmatiser ce spectacle qui, il faut le faire admettre, permet à certains de nos contemporains de prendre du plaisir au spectacle de l'agonie et de la mise à mort d'un taureau.
    Ces arguments sont très bien résumés, dans une langue claire et directe, dans le Livret des abolitionnistes mis en ligne par le CRAC (Comité Radicalement Anti Corrida).
    Ce petit fascicule téléchargeable en quelques secondes vient en appui de la proposition de loi de Muriel Marland-Militello, députée des Alpes-Maritimes soutenue par plusieurs parlementaires, pour retirer du corpus législatif ce tristement fameux alinéa 7 de l'article 521-1 du Code pénal.

    Alors que la communauté de Catalogne s'apprête, espérons-le de toutes nos forces, à interdire cette ignominie, il est indispensable, ici, en France, de rendre coup pour coup à la mafia (au sens premier du terme, vu l'usage qu'elle fait des fonds publics)  tauromachique.
    Et ce pour une seule et bonne raison : les animaux, ces taureaux notamment, ne peuvent compter que sur nous pour échapper à un sort ignoble.

    http://www.anticorrida.com/actualites/le-livret-abolitionniste-du-crac

     


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  • climat

    Finissons-en...Certes...Ce sommet d'incohérence n'est pas encore commencé mais finissons-en, avant que la nausée me prenne à la vue de ces représentants de gouvernements climaticides se gobergeant de bonnes intentions, énonçant des platitudes avec grandiloquence, faisant dans le pathos tout en nous prenant pour des cons, alors qu'ils représentent précisément ceux-là même qui détruisent, minute après minute, depuis des dizaines d'années, la planète.

    Les délégations d'états qui se rendront à Copenhague en décembre n'obéiront en fait qu'à un seul dessein : préserver le plus possible les intérêts de cette minorité cupide, égoiste, prédatrice, qui exploite sans retenue les ressources de cette petite planète, qu'elles soient végétales, animales ou humaines.

    Alors oui, la crise écologique est là et il faut en prendre la mesure. Alors oui, la réduction d'ici à 2050 d'au moins 80% des émissions de gaz à effet de serre, par rapport à 1980, est un impératif.
    Mais quand on constate, rien qu'en France, le nombre de projets complètement débiles allant dans le sens inverse de cette ambition (doublement de l'A9b à proximité de Montpellier, l'A65 entre Pau et Langon, l'aéroport de Notre-Dame des Landes dans le 44, circuit de F1 aux portes de Paris...), il y a de quoi rester pantois devant la duplicité (comment font-ils pour surmonter cette schizophrénie ?) des donneurs de leçons.

    Et rappelons à toutes ces belles âmes que la viande, c'est lourd pour le climat, si lourd que selon la FAO (organisation internationale qui n'a pas pour habitude de raconter des conneries), la consommation de viande et de poisson est la première cause des émissions de gaz à effet de serre (18%), devant les transports !

    J'aime bien les exemples frappants : un seul kg de viande de porc équivaut à un trajet de 30 km en bagnole (équivalent carbone) contre seulement l'équivalent d'un créneau pour 1 kg de blé ou de pommes de terre.
    Et il faut 7 g de protéines végétales pour produire 1 g de protéines animales.

    Tu disais qu'aujourd'hui dans le monde, 854 millions de personnes souffrent de sous-alimentation chronique et permanente (elles étaient 400 millions il y a 40 ans) ?



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