• balle

    KicetikatirésurDenis ?
    Wiki ?
    Ki ?

    C'est pas la faute à Ducon
    C'est la faute à Riri
    Riri le ricochet
    Le vilain ricochet qui a fait un gros bobo à la cuicuisse de Denis
    Car la baballe elle est pas riquiqui

    Riri-le prénom a été modifié pour des motifs évidents (de la mer)- est un tout jeune ricochet qui ne savait pas, innocent qu'il est, à qui il s'attaquait : au président de la société de chasse du coin.
    Et ça, les viandards, ils n'aiment pas qu'on touche au patron.
    Avec l'aide des sangliers, il a été exfiltré vers un endroit plus sûr.

    Cette tragique histoire s'est passée à Bollène (Vaucluse) dimanche 08 novembre au matin.
    Riri ne reverra plus le vignoble, c'est absolument ignoble, arrêtez de tout mettre sur le dos de Riri.
    Riri clame son innocence.

     


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  • lapin

    -Touché ! Beau tir ! Félicitations
    -Merci, vous savez, c'est l'un des gibiers les plus difficile à prélever
    -A ce point ?
    -Oui, il court très vite et en zigzag en plus
    -Vous permettez que j'aille chercher ce lapin ? Je crois savoir où il est...Il longeait la haie...Il doit être au pied des arbustes...
    -Si vous voulez

    Quelques minutes plus tard.

    -Il est vraiment curieux votre lapin !
    -Comment ça ?
    -C'est un spécimen qui a deux bandes blanches sur les flancs
    -Hein ?
    -Je suis formel, et dessus c'est marqué ADIDAS
    -Mais qu'est-ce que vous racontez ?
    -Et chose étonnante, il porte un K-WAY...

    Dimanche 08 novembre, à Emmerin (7 km de Lille), un viandard a fait feu sur un lapin, en direction d'une haie derrière laquelle un joggueur alignait les tours, sur une allée de promenade du bois.
    Le joggueur a été blessé à la jambe droite et au flanc. Il a été conduit au CHRU de Lille.

    Tranquille nulle part, viandard partout.


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  • SANGLIER

    Quand les tueurs en série de la racaille des bosquets passent à l'acte, ce n'est vraiment pas beau à voir.
    Derrière leur pathétique ambition (qui ne berne personne d'ailleurs) de se présenter au public comme des  écologistes sur le terrain, il y a, on a tendance à l'oublier, des penchants prononcés pour le mal, la souffrance et la mort.
    Le calvaire enduré par ce sanglier n'en est qu'une illustration. Les méfaits de ces déséquilibrés sont quotidiens, répétés.
    Une société qui tolère qu'en son sein des tarés armés donnent libre cours, sans limitation, à leurs pulsions malsaines est une drôle de société.
    Ces types en kaki ont fait et feront de bons miliciens. La traque, l'affût, ils ont ça dans le sang. Et comme ils méprisent la vie, ils ont fait et feront d'excellents supplétifs d'une armée régulière.
    Finalement, la chasse n'est-elle pas la guerre en temps de paix ? Et pour s'adonner à la guerre, une moelle épinière suffit. Pas besoin de cerveau.

    Alors, ce malheureux sanglier, que lui ont-ils fait subir ?
    La société de chasse de Mathay (Doubs) terrorisait la campagne, ce samedi 31 octobre.
    Un viandard a allumé un sanglier mais ne l'a touché qu'à l'arrière-train.
    On imagine la suite...Fou de douleur, difficilement, l'animal est arrivé sur une route (la RD438).
    Un véhicule l'a percuté, sans dommages, heureusement, pour le conducteur.

    Couché, ensanglanté, souffrant mille morts, le sanglier s'est fait ensuite attaquer par les 8 chiens de la meute !
    Au beau milieu de la route, devant une dizaine de personnes descendues de leurs voitures, écoeurées, ébahies...
    Ce n'est qu'après qu'un chasseur s'est décidé à venir achever le sanglier au couteau.
    C'est ça la chasse.

     


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  • CHASSE

    Dimanche 1er novembre ; un temps de Toussaint. Peu importe, c'est toujours agréable de se promener dans la nature; et on constate, avec une pointe de mélancolie, que la lumière s'affaiblit, que le soleil, décidément, se refroidit, que ces feuilles splendides tombent comme nos ans... Salut, derniers beaux jours ! disait le père Lamartine.

    Et ces deux femmes, qu'ont-elles ramassé, ce dimanche : des feuilles pourpres ou jaunissantes ? Des champignons ? D'ailleurs, trouve-t-on des champignons entre les rangs de pieds de vigne ?

    Elle, 61 ans, a ramassé 5 plombs; dans la main, le torse et au visage.
    Sa fille, 37 ans, a ramassé 16 plombs; au visage et dans une oreille.
    Certains plombs sont si profondément incrustés qu'ils n'ont pas pu être extraits. Ce qui est dommage, tu en conviens,  empêchant ces femmes, par exemple, de passer une IRM s'il en était besoin.

    Mais ces deux promeneuses ne tenaient pas spécialement à prendre du plomb dans leurs chairs.
    C'est un chasseur qui s'est chargé de distribuer la ferraille.
    Oh! ...Il ne l'a pas fait exprès, bien sûr...C'est entendu...C'est involontaire, il est désolé et patati et patata...
    Il visait un perdreau. Il a touché deux femmes.
    Qui se promenaient gentiment dans les vignes, chemin de Bel Air, du côté de Rochefort-du-Gard.
    Chapeau bas l'artiste.
    La racaille des talus fait ce qu'elle veut, quand elle veut, où elle veut et elle emmerde ceux qui ne sont pas contents.
    Compris ?
    La campagne, en automne, c'est beau comme un coup de fusil.

     


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  • sanglier

    -Tu trembles encore !
    -Bin ouais, mets-toi à ma place, j'ai failli y passer quand même et je peux te dire qu'une battue, c'est traumatisant à vivre
    -Excuse-moi...
    -Ce n'est pas grave, le principal c'est que je m'en sois tiré et que ces types soient tellement choqués qu'ils envisagent d'arrêter tout net leur saison
    -Bon, faut pas traîner dans le coin, ça pourrait chauffer pour nos meules s'ils ont envie de se venger, des fois que...
    -T'as raison, en plus je suis vidé, je m'arrache...Babaille...

    C'est sur ces mots que Sylvère, ce gentil mais imposant sanglier mâle prit congé de Manuel, sanglier un peu plus jeune, très impressionné bien sûr par l'incroyable histoire vécue par son camarade mercredi matin 04 novembre au lieu-dit Jas du porc, à proximité de Lirac (Gard).
    Pour Sylvère, les affaires étaient très mal engagées en début de matinée. La battue avait débuté, chiens, piqueurs, chasseurs postés, ça sentait le carnage. Quadrillant militairement la campagne, comme à la guerre, la racaille des bosquets s'était mise en route.
    Acculé, Sylvère l'était. Ses feintes, ses fausses pistes, ses courses multipliées n'avaient servi qu'à retarder l'échéance fatale et à agacer les viandards.
    Sylvère s'était dirigé vers l'endroit le plus boisé du coin...Surtout ne pas leur faciliter la tâche, à ces tueurs...

    Un coup de feu. Du très gros calibre assurément. Le truc qui fait un maximum de dégâts.
    Un hurlement. Humain.
    Le deuxième piqueur avait ramassé une balle de calibre 300 dans le genou gauche. 
    Le tireur croyait qu'il s'agissait de Sylvère qui tentait de fuir à couvert.

    Le temps que les secours rappliquent, le blessé (72 ans) s'était vidé de son sang. Forcément. L'artère fémorale avait été touchée.
    Il est devenu tout à fait mort.


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