• chasseur

    Après le coup de feu, le cri qui fut poussé à ce moment là les étonnèrent ? Inconnu au bataillon ! Quel était cet animal ?
    Un tétras ? Déjà ? Pas possible... On est dans l'Eure. Une oie cendrée ? Non... Le littoral atlantique, c'est pas la porte à côté !
    Alors quoi ? Etait-ce une espèce protégée ? Rarissime ? Si rare que personne, en forêt domaniale de Montfort-sur-Risle, ne l'avait vue auparavant ?

    La racaille des talus allait décidément de surprise en surprise. Premièrement, on lui avait accordé un rôle dans l'éducation à l'environnement.
    On pouffe. Deuxièmement, on reconnaissait le rôle des fédérations départementales des chasseurs en matière d'information et d'éducation au développement durable. Mort de rire. Et enfin (on tenait la queue du Mickey), pour contourner la décision du Conseil d’Etat qui fixait au 31 janvier la date de fermeture de la chasse aux oies cendrées, les viandards étaient considérés opportunément comme des scientifiques. 
    A tout cela s'ajoutait donc la découverte d'un animal non répertorié, touché par le tir d'un chasseur, samedi 28 janvier en milieu d'après-midi.
    Et en effet, partis à la recherche de ce gibier blessé, les viandards du coin tombèrent sur une espèce improbable : un collègue à eux, victime d'un ricochet, dont on n'aurait jamais pensé qu'il fut à la fois tueur du vivant, acteur de la biodiversité, éducateur, promoteur du développement durable et scientifique.
    Cet homme remarquable (les zanimos et les randonneurs ont bien de la chance d'être dézingués par des individus aussi exemplaires) fut transporté vers le centre hospitalier d'Elbeuf.


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    C'est bien la peine d'obtenir un fabuleux cadeau de la part du président des riches et des marchands d'armes si les viandards ne sont pas foutus de faire leur taf jusqu'au bout.
    Tu le sais, les miliciens des campagnes peuvent désormais exterminer légalement, grâce à Sarkoléon et NKM, la ministre des loups et ours empaillés, deux oiseaux classés en grande vulnérabilité par l'UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) France : l'eider à duvet et le courlis cendré.
    Pour les tueurs/gestionnaires du vivant/crevé, ces deux bestioles, ça reste du piaf. Du moment que ça possède deux ailes et que ça vit près de la flotte, c'est comme qui dirait une sorte de coin-coin. Le viandard, avec ses deux neurones sans prise de terre, il n'est pas regardant sur les caractéristiques du gibier. A la limite, moins il y en a, plus c'est fun d'en buter.

    On suppose donc que c'est une sorte de coin-coin, un canard quelconque, que ce chasseur a voulu récupéré (moulade) samedi 28 janvier, du côté de Beysennac (Corrèze).
    Bin oui, les volatiles pulvérisés ne tombent pas forcément aux pieds de leurs bienfaiteurs (rappelle-toi qu'un chasseur régule pour le bien des espèces). Donc cet oiseau est tombé dans l'étang de la Sarette. Et dans l'étang, il y a de l'eau mouillée qui est froide. Surtout au mois de janvier.
    Tu suis ? Pour aller chercher son trophée, il a fallu qu'il rentre dans la baille. C'est ce qu'il a fait. Il s'est chopé une hydrocution. Il est mort.


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    La BAC Marseille et le CRAC Europe s'unissent pour organiser une journée autour de la lutte anticorrida dans le grand théâtre Toursky à Marseille le 3 mars 2012, dans le cadre des "Universités populaires".
    Adresse: 16, passage Léo Ferré, 13003 Marseille
    Horaire : accueil à 13 heures, début des opérations 14 heures. Fin à 18h00 puis buffet.

    Il s'agira d'un "meeting" public sous forme de débats questions/réponses auxquels participeront divers spécialistes de la question et des personnalités qui se sont impliquées dans notre lutte.

    En soirée, un buffet végétarien sera servi et ponctuera cette belle journée (participation aux frais de 5€). 

    Nous vous demandons donc d'ores et déjà de réserver cette date et d'en parler autour de vous afin de faire venir un maximum de personnes.

    Pour des raisons d’organisation, merci de nous préciser dès que possible si vous pensez pouvoir participer à cette journée de l’abolition. 


    Réservations par courriel : 
    E-mail BACM
    E-mail CRAC EUROPE 

    Site: bacmarseille.fr

    Lien Facebook: 
    Lien Facebook N°1
    Lien Facebook N°2


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    Communiqué de l'association ASPAS

    Les scandales financiers dus à la mauvaise gestion de la nature coûtent chaque année au contribuable des centaines de millions d’euros. Il faut y ajouter la surenchère de cadeaux électoraux aux chasseurs : cette fin de semaine, les sénateurs examineront le projet de loi du député Jérôme Bignon.
    Au cœur de cette loi se niche… une nouvelle niche fiscale pour les chasseurs, cette caste peu connue des privilégiés de France…


    Bientôt, les terrains aménagés pour les parties de chasse se verront défiscalisés. Cela n’est qu’un des petits et grands cadeaux électoraux dont le lobby chasse va bénéficier.
     
    Privilégiés secrets des responsables politiques, qui se gardent bien de le claironner, les chasseurs vont être gâtés : outre la défiscalisation de leurs terrains de chasse, ils bénéficient depuis cette année d’une nouvelle espèce animale classée gibier (la bernache du Canada) et de la levée du moratoire sur deux espèces, l'eider à duvet et le courlis, qui est pourtant issu d'un accord entre les chasseurs et les associations de protection de la nature réunies lors de la table ronde chasse. La chasse en enclos est désormais ouverte même par temps de neige, pour que leurs propriétaires puissent continuer à s’enrichir, et que les amateurs de gros tableaux de chasse puissent se défouler en tuant des dizaines de sangliers, de cerfs ou d’oiseaux, fussent-ils d’élevage.
     
    Déjà en 2008, la Loi Poniatowski, avait créé un précédent en défiscalisant les chasses commerciales. Cette fois, deux propositions de  loi chasse sont actuellement en discussion, celle de Jérôme Bignon, président du groupe chasse à l’Assemblée Nationale, et celle de Pierre Martin, président du groupe chasse au Sénat. Tous deux UMP, ils présentent deux textes pratiquement similaires. Et pour cause, ils ont tous les deux été rédigés par la Fédération Nationale des Chasseurs…
    Chacun de ces textes a été adopté dans sa « chambre d’origine ». Mais pour des raisons de cuisine interne à l’UMP, c’est la proposition de Jérôme Bignon, candidat dans sa circonscription de la Somme aux élections législatives de mai, qui a été retenue pour être soumise dès cette semaine au vote du Sénat.

    Dans un contexte économique calamiteux, l’État français prévoit pourtant un budget de plus de 200 millions d’euros* d’amendes chaque année pour faire face à des contentieux, uniquement à cause de sa mauvaise gestion de l’environnement. Ces infractions environnementales représentent 17 % des contentieux engagés contre la France. Les plus importants concernent l’eau, les déchets et la biodiversité, comme l’insuffisance de la protection du grand hamster et de bien d’autres espèces. De plus, la chasse génère des finances souterraines outrancières sur lesquelles l’État ferme les yeux.

    L’ASPAS dénonce cette braderie de notre patrimoine naturel, et attend qu’enfin, notre pays se dote d’une législation forte pour protéger la nature.
     
    L’ASPAS s’élève contre les petits marchandages contre nature entre les patrons de la chasse française et le chef de l’État, qui les a reçus hier, soit, rappelons-le, tout juste une semaine après un nouvel et tragique accident de chasse qui a coûté  la vie d’un enfant de 12 ans.
     
    Il est nécessaire que soit engagée une révision totale de notre système cynégétique archaïque, dangereux et dispendieux, qui est la honte de l’Europe. 
     

    * Source : Rapport d'informations fait au nom de la commission des finances sur l'application du droit communautaire de l'environnement, 12 octobre 2011, par Mme Fabienne Keller, Sénateur. 


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