Les bonnes nouvelles arrivent les unes après les autres sur le front des luttes anti-corrida. C'est tout de même significatif que le vent tourne, tu ne penses pas ?
La dernière en date nous vient de Galice (communauté autonome au nord-ouest de l'Espagne). La fédération des jeunes socialistes vient de rejoindre la plate-forme Galicia Mellor Sen Touradas et exige ainsi l'abolition des corridas dans le coin.
A l'image de ce qui s'est fait en Catalogne (avec le succès que l'on connaît) avec la plate-forme Prou, l'opposition anti-taurine rassemble désormais des forces politiques, seules à même de traduire dans les enceintes parlementaires le profond dégoût des citoyens vis-à-vis de la torture festive.

Tu liras avec grand profit l'entretien suivant donné par Thierry Hély, porte parole de la FLAC à un journaliste de LibéToulouse (www.libetoulouse.fr), publié lundi 09 août.

"Le 28 juillet dernier, le parlement catalan votait l’abolition de la Corrida en Catalogne. De l’autre côté des Pyrénées, la Fédération des luttes pour l’abolition des corridas (Flac), a désormais de bonnes raisons d’espérer obtenir la même chose en France.

D’ici là, les opposants à la corrida manifesteront ce samedi 14 août devant les arènes de Béziers. "Le monde taurin est désormais en sursis", annonce Thierry Hély, porte parole de la Flac dans le Sud Ouest. 

LibéToulouse : Quelle a été votre réaction à l’annonce de l’abolition de la corrida par la Catalogne ?

Thierry Hély : Cela doit nous servir d’exemple. Nous allons nous appuyer sur cette victoire politique majeure pour obtenir l’abolition de la corrida en France. Muriel Marland-Miltello député (UMP) des Alpes Maritimes et Geneviève Gaillard député maire PS de Niort, se sont prononcées dans ce sens à l’Assemblée Nationale. Dans les prochains mois nous allons solliciter l’ensemble des députés et des sénateurs français pour qu’ils les rejoignent. Le monde taurin est désormais en sursis. C’est une forteresse assiégée. En tout et pour tout, il n’y a que 65 000 aficionados en France.   

L’abolition de la corrida par la Catalogne n’est-elle pas seulement motivée par la volonté politique de faire sécession avec l’Etat espagnol ?

Thierry Hély : Certains ont voulu voir dans ce vote la seule volonté des catalans de se démarquer de l’Espagne. Je ne le crois pas. Cela prouve simplement que la Catalogne est une région moderne et d’avant-garde. Ses habitants refusent de perpétuer en 2010 cette barbarie digne des jeux du Cirque de la Rome antique. Pour mémoire, la République espagnole avait déjà aboli la corrida en 1937. Et  c’est sous la dictature de Franco qu’elle avait été rétablie en Espagne.

Quelles actions prévoyez-vous?

Thierry Hély : Pendant la féria de Béziers (Hérault), nous organisons une manifestation pacifique le samedi 14 août  à 10h du matin devant les arènes. En parallèle, nous diffuserons sur U tubes le film sur "l’alternative" du torero biterrois Sébastien Castela  faite à Béziers le 12 août 2000. Dans ce documentaire, présenté hors compétition à Cannes en 2002,  il exécute laborieusement le taureau. On y voit toute la souffrance de l’animal. On est très loin de l’image du torero adulé par l’ensemble du milieu taurin français.

Quid de la Féria de Rieumes (Haute-Garonne) qui a eu lieu cet été ?

Thierry Hély : C’est le dernier bastion de la tauromachie en Haute-Garonne. Le maire de cette commune s’est déjà prononcé contre la présence des enfants dans l’arène. La majorité de ses habitants ne fréquente pas la féria. Cette manifestation n’a rien de populaire. Si elle existe toujours, c’est grâce aux pressions de certains notables. La corrida c’est l’endroit où l’on se retrouve pour parler affaires."

Propos recueillis par Jean-Manuel Escarnot

Michela Vittoria Brambilla est sortie de la page du catalogue où ils l'avaient rangée, tous ces hommes, journalistes, élus, commentateurs et autres pauvres en esprit. Et ça ne leur plait pas du tout. Du tout. Ils commençent donc à la savater. A gauche comme à droite.
Michela Vittoria Brambilla fut considérée comme la plus belle ministre de la planète lors de son entrée dans le gouvernement Berlusconi. Sur les plateaux télé, elle a joué et profité de sa plastique. Et puis, elle est cultivée, éduquée. Diplômée de l'enseignement supérieur en philosophie, dirigeante d'entreprise, ses atouts lui ont ouvert les portes de la notoriété, quelques uns lui prédisant même un parcours plus glorieux encore...

Michela Vittoria Brambilla est actuellement ministre en charge du tourisme. A ce titre, elle a fait connaître son dégoût pour toutes ces traditions connes et cruelles, estivales la plupart du temps, pièges à touristes.
Elle s'est félicitée de l'abolition de la corrida en Catalogne et faisant un parallèle avec le palio, a suggéré qu'en Italie, on pourrait très bien se passer de ces manifestations traditionnelles qui utilisent les animaux tout en les maltraitant.
Le palio, si tu ne sais pas ce que c'est, c'est une compétition entre quartiers d'une même ville, une sorte 'd'Intervilles' qui prend la forme, très souvent, de courses de chevaux. Mais il y a aussi des courses d'ânes.
Bref, l'origine de ces courses remonte au moyen-âge et les italiens y sont férocement attachés. Pas tous mais en majorité. Le palio de la ville de Sienne est le plus réputé. Il attire des milliers de spectateurs venant du monde entier.
Le sort des chevaux est peu enviable, tu imagines bien.
Alors Michela Vittoria Brambilla a souligné qu'il convenait de lancer "une analyse approfondie" des fêtes populaires utilisant des animaux "pour voir si elles sont positives" pour l'image de l'Italie et "s'il ne faudrait pas dans certains cas en revoir la forme ou même carrément s'en passer.
Sacrilège ! Michela est de suite devenue la jolie cruche qu'elle n'a jamais été. Des élus de la coalition gouvernementale comme de l'opposition lui sont tombés dessus.
Le maire de Sienne a carrément parlé, à son sujet, de "honte pour le pays".
L'amertume de la ministre doit être forte aujourd'hui; toutefois, elle sait qu'elle est dans le sens de l'histoire, que ça se fera.
Les traditions connes, séculaires ou non, qui méprisent l'animal, l'humilient souvent, relèvent d'un passé peu glorieux pour la nature humaine.

(Foto: Berho)

Le jeune tueur français Roman Perez a du cul...si l'on peut dire.Suffisamment large (le cul, pas la poupée sadique) pour encaisser un coup de corne de 20 cm sans y laisser quelques fibres de son rectum de Savoie.
Il pourra dorénavant y ranger un sac de riz de 10 kg (il est originaire d'Arles), son parapluie, peut-être son vélo s'il se débrouille bien.
Alaise, Roman Perez...Alaise, tu seras à l'aise en cas de fortes chaleurs, car bien ventilé du fondement.
C'était à Bayonne, samedi 07 août. Cette ville du Sud-Ouest qui se complaît dans la torture ludique.

Ce billet, je le fais presque épanoui…Faut pas exagérer non plus…Disons que la circonstance est plaisante.

C’est comme si tu m’avais appris que le Conseil d’Etat ne s’était pas contenté de raccourcir les dates de fermetures de la chasse au gibier d’eau - canards de surface et plongeurs, limicoles et  rallidés - annulant de ce fait des arrêtés débiles, forcément débiles, car inspirés par les chasseurs (qui sont autant connaisseurs en dynamique des populations de l’avifaune que moi en charcuterie-triperie) mais également les dates d’ouverture, ce qui ne saurait tarder cela étant, les décideurs de la Communauté européenne étant fort éloignés du bagage culturel «pinard, flingue et traditions moisies».

De quoi s’agit-il mon bon, ma mie ?

D’un sondage réalisé par l’institut IFOP pour la Lettre de l’opinion qui confirme, si besoin en était, que les 2/3 des françaises et des français (66%) sont hostiles à la corrida et que finalement, ils ne verraient pas d’un mauvais œil que cette saloperie soit abolie.
C’est plus, sensiblement  plus, qu’en 2007 où une bonne majorité, 50 %, était favorable à l’interdiction de ce loisir pour tarés gâtés par le Pernod et la frustration sexuelle.

Deux français sur trois opposés à la corrida. Dans cette large majorité, des femmes, des gens jeunes (moins de 35 ans), des ouvriers et des cadres.Singulièrement, on retrouve les mêmes proportions dans les terres à tradition taurine que dans celles qui les ignorent totalement. L'aficion a du mouron à se faire, même là où elle se pense installée !

Ces niveaux de rejet, ils sont par ailleurs similaires à ceux qui concernent la chasse. Loisir sanglant et arriéré, il est en perte de vitesse accélérée, son recrutement s’effectuant en effet chez les croulants nostalgiques des battues dans le djebel algérois.

C’est la fin pour les tueurs des arènes et pervers en short et tongs, c’est la fin pour la racaille des talus, terroristes de la nature, empêcheurs de vivre tout simplement, semeurs de trépas.
On est entré dans le 21^ème siècle, les pulsions malsaines deviennent marginales, il était temps.
Bon…Désormais, il conviendra de soigner ces névropathes, les foutre dans des camisoles chimiques adaptées. L'alcool risque de ne plus suffire...
Déjà qu’ils allument en temps normal épouses, maîtresses, gosses, voisins, collègues…