• apercu_ra1_e9fc8 banniere_regard_animal_120x90_1dd17

    Il n'y en a pas des masses, des magazines qui sont consacrés à la condition animale. On peut même dire qu'il y en a trop peu. Mis à part les publications des associations liées à la protection animale, c'est le désert de Gobi en la matière.
    Voilà donc une très raison de saluer comme il se doit la prochaine sortie (en septembre) du n°1 de Regard Animal, revue qui se veut le média porte-parole de la condition animale auprès du grand public.
    Aux manettes de cette revue, on reconnaîtra une partie de l'équipe rédactionnelle qui anime déjà le bimestriel VegMag.
    Regard Animal, nous dit-on, relaiera le travail des associations de petite et moyenne taille.
    Il encouragera les initiatives solidaires et partagera les bonnes nouvelles, les avancées et les solutions.
    Il partira à la recherche de toutes les réflexions actuelles sur l’intelligence, la sensibilité et la beauté animale, nous aidera à comprendre les liens entre bien-être humain et animal, entre respect de la planète et respect de ses habitants.

    Si tu veux aider au lancement de ce canard, tu peux d'ores et déjà t'abonner (en ligne) en venant ici
    :
    www.regardanimal.fr   



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  • sanfermin_2

    Nos amis du Pays Basque espagnol, ils ne font pas semblant d'être actifs quand il s'agit de débarrasser la province de cette saloperie de corrida.
    Qu'on en juge ! A l'occasion de la grande semaine sanglante de Bilbao (Aste Nagusia) arrivant prochainement, ils ont organisé, sous l'impulsion du CAAB (Colectivo Antitaurino y Animalista de Bizkaia), du CAS et de AnimaNaturalis, pas moins de 4 rassemblements pour exiger l'abolition.
    Cela va commencer le 21 août par une action marquante : face au musée Guggenheim, il conviendra de s'allonger à terre, le corps peint en rouge ou en noir afin de figurer l'animal qui, très précisément, est en train, à quelques mètres de l'endroit, d'être supplicié.
    Ce happening sera suivi d'une manifestation qui se dirigera vers les arènes.
    Des manifs sont appelées par la suite le dimanche 22 août à 17 heures (devant la place de torture), le 27 (17 heures) et le 28 (18 heures).
    La motivation est là, brûlante...Car ils ont le soutien de la population. Et ils se disent qu'il y a 5 ans, jamais on aurait pensé que la Catalogne abolirait la corrida...


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  • FERIA   443_E201SAM

    2010...Dixième année que Carcassonne célèbre la réimplantation de cette saloperie de corrida. Certes, la municipalité s'est engagée à ne plus apporter un fifrelin public dans l'organisation de cet exutoire pour pervers anisés mais ça fait chier qu'une aussi belle ville compte encore une poignée d'aficionados ternissant son image.
      
    Le CCAS (Comité Carcassonnais pour l'abolition des corridas) appelle à quelques actions à l'approche de la feria :
    -le samedi 21 août, distribution massive de tracts (RV devant l'agence de la Société Générale, place Carnot à 09h30)
    -le dimanche 22 août, rassemblement de protestation devant les arènes à 17 heures puis constitutiond'une haie de déshonneur à 18h30 à l'occasion de la sortie des spectateurs encore sous le choc de la beauté du massacre d'un animal.


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  • MANIF
                             

    Misère ! Que ne dois-je pas lire pour me faire, modestement,  une voix pour les sans-voix, pour ceux qui ne pourront jamais, on parle des animaux (à l’exemple des enfants d’ailleurs), s’organiser, se défendre, contre les ordures qui abusent d’eux.

    Véritables salauds, n’ayons pas peur des mots (la rime est moyennement riche mais je m’en cogne) car ils profitent de l’implacable servitude, de l’extrême vulnérabilité des plus faibles d’entre nous pour assouvir leurs vils penchants. 

    A côté de ça, ils lèchent les semelles des puissants, s’efforcent d’être serviles avec ceux qui seront toujours du bon côté du manche et qui donneront l’ordre de tirer sur des miséreux qui ont eu le mauvais goût de perturber leur partie de golf.

    Je viens de me farcir la prose de Fernando Gil Cabrera, un maître de conférence (biologie) et accessoirement docteur vétérinaire à l’université de Madrid. 

    Il tente d’expliquer pourquoi la corrida est, non pas indispensable (comme se nourrir et boire) à notre existence mais quand même nécessaire, tu vois, parce que la mort elle est là et bien là, tu vois, que quand t’es mort ça veut dire que t’es plus capable de faire la vaisselle et qu’à ce titre, la musique classique, Mozart, Chopin, l’Ave Maria,  Placido Domingo surtout, l’art en général, te permettent de sublimer l’angoisse de la mort ; tu vois, c’est comme qui dirait de l’ordre du transcendantal qui nique le contingent, la finitude humaine exorcisée par l’agonie du toro… 

    Et Fernando Gil Cabrera, la finitude il n’aime pas ça alors il s’est mis en  paix avec sa conscience en torturant des êtres sensibles. Et à la fin, faut pas gâcher, il trique devant leur mise à mort.

    T’as compris, c’est du Françis Wolff au rabais. C’est tout dire…

    J’ai lu ce billet sur le site officiel des tueurs des arènes et vicieux associés :  www.burladero.com. 

    Certes, parmi ces fulgurances, il y a également des plaidoyers couillus pour la liberté d’assister à des corridas en Catalogne. On dirait des excités de l’empire romain décadent  exigeant le maintien des jeux et du cirque. Il leur faut leur dose de sang et de viscères répandus sur le sable des arènes.

    Mais ces pauvres demandeurs de frissons savent bien qu’ils passent ainsi pour des tarés alors des demi-pointures comme Fernando Gil Cabrera fournissent obligeamment une soupe philosophico-bâclée qui ressort l’esthétique de la mort, la puissance symbolique du toro, le passage de la lumière à l’ombre, l’affadissement des valeurs liées au courage et à la force, le culte solaire et le sang régénérateur…

    Tous ces clichés à la petite semaine qui sont pour les amis du vivant de puissants révélateurs de la difficulté de ces gens à justifier l’injustifiable : exercer  sa puissance sur plus faible que soi et prendre ensuite du plaisir à le faire souffrir puis éjaculer en lui donnant la mort.


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  • cartelManiVitoria0508

    Sur la lancée de la décision historique de la Catalogne d'abolir la corrida, Brigitte Bardot a appuyé la proposition de loi déposée par deux députées françaises, Geneviève Gaillard et Muriel Marland-Militello, afin de débattre, au moins, de la nécessité de faire de même en France. Débattre au moins...Pour le reste...Faut pas se bercer d'illusions, avec un président de la République et un premier ministre (sans compter une tripotée de membres du gouvernement, Bachelot et consorts) entièrement acquis à cette saloperie...
    Brigitte Bardot, dans une lettre rendue publique, a donc écrit à Jean-François Copé en ce sens : " M. le député, la France ne peut se priver d'un débat parlementaire sur ce sujet et nous sommes très nombreux aujourd'hui à compter sur vous afin que cette proposition de loi soit, enfin, débattue à l'Assemblée."

    Le reste de la lettre, il est consultable ici :
    http://www.fondationbrigittebardot.fr/site/actu.php?id=40271


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