• images

    Les aficionados qui tremblotent de plaisir au spectacle d'un animal supplicié, excusant leurs penchants pervers par un rappel au courage du toréro face à un monstre d'animalité (et gna gna gna ) feraient bien d'imiter Juan Casarrubias Rendón, qui lui au moins, n'était pas un pleutre.
    C'était un naze mais pas une mauviette qui se procurait des frissons dans le bas-ventre par procuration.
    En  effet, c'est bien beau de la ramener à tout bout de champ sur le terrible défi de l'homme face à la bête dans l'arène quand on sait que le toro a été 'préparé' comme il faut pour ne pas s'en sortir et que tout est fait pour qu'il soit torturé sans danger par la poupée de sang.

    Juan Casarrubias Rendón était un amateur de corrida. Un aficionado.
    Au Mexique et plus particulièrement dans les états du sud comme l'état de Guerrero, il y a un genre de fête très prisée, proche du rodéo, que l'on appelle jaripeo.
    C'est très alcoolisé, les jeunes et les moins jeunes font les cons en montant sur des chevaux et des taureaux à cru et parfois, se la jouent comme s'ils étaient dans une arène en effectuant des passes avec la muleta.
    C'est une forme primaire de la corrida, si tu préfères, un mélange de lâcher de taureaux, de rodéo.
    Juan Casarrubias Rendón (22 ans) avait décidé d'affronter un taureau, ce samedi 26 décembre.
    Il n'aura pas eu l'occasion de préparer le réveillon du nouvel an.
    Transpercé au niveau du cou par la corne du taureau, il est devenu vraiment mort.


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  • CHASSE

    Je pense qu'il est très approprié de placer ce communiqué de CVN (Convention Vie & Nature) sur la chasse en période de grand froid au regard d'une information parue dans le quotidien Le Courrier Picard daté du 13 janvier.

    Tu n'es pas sans savoir que le froid vif avec des températures diurnes et nocturnes négatives rendent la vie de la faune (et surtout de l'avifaune) très difficile.
    Le sol et la majorité des plans d'eau sont gelés. La recherche de nourriture est problématique. Les bestioles épuisent leurs réserves énergétiques.
    Suite à des demandes des associations de protection de la nature, les préfets prennent des
    arrêtés suspendant l’exercice de la chasse de certaines espèces d’oiseaux.
    Les fédérations de viandards, elles, se contentent de limiter les prises (2 bécasses au lieu de 3 par jour par exemple). C'est leur côté gestionnaire de la nature...

    Voici donc le communiqué de CVN :

    "
    La rage de tuer

    La CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE dénonce l'irresponsabilité de la chasse française qui poursuit sa guerre impitoyable à la Nature, nonobstant la vague de froid et d'enneigement affectant le pays.
    Lorsque les plans d'eau sont gelés, les sols recouverts de neige, la faune devient vulnérable, se concentre dans les zones côtières où des massacreurs sans scrupule font des hécatombes d'oiseaux migrateurs, chose vue notamment surle bassin d'ARCACHON, lors de précédents épisodes de grand froid.

    Mais nos oiseaux ne sont pas seuls à souffrir des intempéries, de la faim, de la faiblesse, de la privation d'eau libre, les mammifère doivent également être épargnés pendant ces périodes cruelles pour l'humain sans abri et l'animal sauvage.
    La CVN ne devrait pas être obligé d'énoncer ces évidences.

    Mais, la chasse ferme mal en ce pays où la biodiversité et la dignité humaine qui passe par le respect des êtres sensibles ne pèsent pas lourds face à une mauvaise démagogie à contre temps.
    Que le CITOYEN sache, par cet exemple lamentable, qu'il est difficile de d'arrêter les tirs contre les oiseaux, les cervidés, les renards et autres amis de nos bois, dans les régions glacées et celles limitrophes servant d'accueil temporaire."

    Et maintenant, tu apprendras sans surprise que sur la côte picarde notamment, l'Office national de la chasse a constaté une dizaine d'infractions depuis le début de la période de froid. Malgré les interdictions.
    Les canardages sont légion.
    Et les viandards qui bravent le froid (car ils ont chaud à l'intérieur) et l'interdit se font rarement gauler.
    La faute aux faibles moyens de l'ONCFS : six agents pour tout le littoral picard.

    Partout en France, on relève des infractions similaires; les chasseurs profitent de la vulnérabilité des animaux pour faire des cartons.
    C'est ça la régulation cygénétique responsable.


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  • foret

    Les tueurs couperosés des campagnes donnent du taf aux pandores d'Anizy-le-Château (Aisne). Tout récemment en novembre dernier et présentement, le 09 janvier.
    Et toujours dans les mêmes circonstances : une battue au sanglier.

    Aujourd'hui , notre histoire ne tient pas debout, il faut l'admettre. C'est du sans queue ni tête...Imbitable...
    Je ne sais pas ce qu'avait bu auparavant le viandard blessé qui a raconté les faits mais s'il avait prétexté une attaque d'extraterrestres, cela aurait plus crédible.
    En forêt de Pinon (car nous sommes à proximité d'Anizy-le-Château), il affirme avoir tiré sur un sanglier débusqué.
    Or, celui-ci devait être entièrement constitué de gélatine puisque la balle aurait traversé le corps du pauvre animal sans éclater.
    La balle a donc continué son cours mortel, a fait quelques courses au passage, s'est renseigné sur les horaires du cinéma le plus proche et a décidé pour finir de percuter le tronc d'un arbre, quel con cet arbre, qu'est-ce qu'il foutait là, en pleine forêt ?
    Et la gentille baballe, elle a fait plein de zolis éclats dont certains ont atterri dans l'avant-bras gauche du chasseur.

    En résumé, si on croît le viandard esquinté, on aurait eu affaire à une balle boomerang.
    Bon, restons indulgents...C'était en toute fin d'après-midi ...Tout ce beau monde avait dû manger un peu trop liquide...

     


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  • hiver

    La racaille des talus se plaît à dire que la chasse est un loisir comme les autres, qu'on peut même lui accorder le caractère d'une activité sportive et qu'elle ne mérite pas l'indignité qui l'entoure.
    Mais à la différence du tennis, du football, de l'équitation, il n'y a pas de spectateurs. Personne ne va assister, avec son écharpe et sa bouteille thermos, à une partie de chasse.
    Tu me rétorqueras qu'il faut être ébréché de la calbombe pour se taper des kilomètres au milieu d'une bande de flingueurs en goguette et compter le nombre de bestioles pulvérisées en encourageant les moins doués.

    Et ceux qui osent, ils le regrettent assez vite.

    Comme lui.
    Il suivait une battue à Oeuilly (Marne. Ceux qui habitent Oeuilly s'appellent les Houlots et les Houlottes, sans déconner), accompagné de son neveu, samedi 09 janvier.
    Il a chopé une balle qui avait ricoché sur le sol gelé (en hiver, il fait froid, surtout dans cette région et même la margarine est dure).
    Il est devenu extrêmement mort. A 53 ans.

     


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  • BALLE

    Ils tirent vraiment n'importe comment ! C'est compulsif ! Une véritable maladie ! Tirer...Arroser...Défourailler...Plomber...Faire feu, y'a que ça de vrai...Ensuite, ils iront voir les dégâts.

    Lui par exemple.
    Dimanche 10 janvier, il a placé une balle de gros calibre (utilisée pour tuer du sanglier) dans le baquet de son collègue de battue.
    Comme vermifuge, on peut trouver moins costaud !
    Je ne te fais pas un dessin, le viandard a très mal digéré la potion. Ce sexagénaire pas bien vaillant a été conduit sans coup férir à l'hosto de Strasbourg. Et par hélico s'il te plait.

    Cette purge dominicale a été administrée par un chasseur maladroit en forêt de La Petite Pierre, à Wimmenau (Bas-Rhin).
    A la place de l'apéro. Il était en effet 11h30.


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