• Un coup de corne bien efficace

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    Les aficionados qui tremblotent de plaisir au spectacle d'un animal supplicié, excusant leurs penchants pervers par un rappel au courage du toréro face à un monstre d'animalité (et gna gna gna ) feraient bien d'imiter Juan Casarrubias Rendón, qui lui au moins, n'était pas un pleutre.
    C'était un naze mais pas une mauviette qui se procurait des frissons dans le bas-ventre par procuration.
    En  effet, c'est bien beau de la ramener à tout bout de champ sur le terrible défi de l'homme face à la bête dans l'arène quand on sait que le toro a été 'préparé' comme il faut pour ne pas s'en sortir et que tout est fait pour qu'il soit torturé sans danger par la poupée de sang.

    Juan Casarrubias Rendón était un amateur de corrida. Un aficionado.
    Au Mexique et plus particulièrement dans les états du sud comme l'état de Guerrero, il y a un genre de fête très prisée, proche du rodéo, que l'on appelle jaripeo.
    C'est très alcoolisé, les jeunes et les moins jeunes font les cons en montant sur des chevaux et des taureaux à cru et parfois, se la jouent comme s'ils étaient dans une arène en effectuant des passes avec la muleta.
    C'est une forme primaire de la corrida, si tu préfères, un mélange de lâcher de taureaux, de rodéo.
    Juan Casarrubias Rendón (22 ans) avait décidé d'affronter un taureau, ce samedi 26 décembre.
    Il n'aura pas eu l'occasion de préparer le réveillon du nouvel an.
    Transpercé au niveau du cou par la corne du taureau, il est devenu vraiment mort.


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