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    C'est l'histoire d'un arrêté daté du 18 mars de cette année et publié au Journal Officiel le 5 avril. Ce sont le ministère de la chasse et des fuites radioactives qui ne sont jamais inquiétantes et le ministère des pesticides sains et des gentils OGM qui l'ont pondu.
    Cet arrêté était censé apporter une amélioration notable du sort des animaux sauvages (par euphémisme, ils disent non domestiques) séquestrés dans des cirques itinérants pourraves.
    Bien sûr, il ne fallait rêver; une interdiction de la captivité de ces pauvres bestioles destinées à danser en tutu devant des gosses rigolards était improbable mais il était possible d'espérer plus, beaucoup plus que ces aménagements entourant la détention et l'utilisation de ces éléphants, lions, macaques, babouins et autres fauves pelés et neurasthéniques.
    Je te laisse prendre connaissance du début du communiqué consterné de l'association Code animal en t'invitant à poursuivre ta lecture ici : http://www.code-animal.com/blog/2011/04/arrete-du-18-mars-2011-deni-service-de-l-illusion/

    "Il aura fallu plus de 32 ans aux gouvernements successifs français pour accoucher d’une souris avec « l’arrêté du 18 mars 2011 fixant les conditions de détention et d’utilisation des animaux vivants d’espèces non domestiques dans les établissements de spectacles itinérants. » Cet arrêté publié le 05 avril au Journal Officiel remplace en partie l’arrêté du 21 août 1978 qui permettait aux cirques de détenir leurs animaux dans les conditions les plus sordides.

    Depuis plusieurs années, Code animal a interpellé les différents Ministres de l’Ecologie quant aux conditions des animaux dans les cirques. Certains Ministres de l’Ecologie tels que Dominique Voynet (1997-2001) ou Serge Lepeltier (2004-2005) avaient proposé l’interdiction d’espèces particulièrement sensibles, telles que les hippopotames, les girafes ou les rhinocéros, mais ces déclarations n’ont pas été suivis d’effets. Aussi, aujourd’hui, contrairement à ce qu’affirment certains cirques, aucun animal n’est interdit dans les cirques français.

    En 2007, les associations de défense animale ont fait une proposition commune afin de bannir à terme l’utilisation des animaux dans ces établissements, et ce en respectant la nécessité d’une transition pour les cirques.

    Code animal a publié un rapport remis lors des rencontres animal et société, puis a apporté l’avis de plus de 80 experts quant à l’impossibilité de détenir des animaux sauvages dans les cirques, et notamment les chimpanzés, les ours, les éléphants ou les hippopotames.

    Parallèlement, les associations ont apporté plus de 100 000 signatures demandant l’interdiction d’exploitation des animaux dans les cirques et ce en plus des milliers de courriers de citoyens et des questions écrites des parlementaires.

    Le gouvernement n’a apporté aucun élément de réponse face à ces expertises alors même que de nombreux pays ont décidé de ne plus autoriser la présence des animaux dans les cirques du fait de l’impossibilité de détenir les animaux dans des conditions acceptables."

     


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  • crapaud

    Lorsqu'on joue et qu'on est content, il faut avoir affaire à des gens qui jouent aussi et sont joyeux, non point comme dans ce genre de jeu dont parlait Bion: “les gamins se font un jeu de lancer des pierres aux grenouilles, mais les grenouilles, elles, en meurent vraiment, et non par jeu !"

    Bion de Borysthène-Philosophe cynique du 3ème siècle avant l'ère chrétienne


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  • seal

    C'est gagné ! Je suis énervé pour la journée, voire plus si affinités.
    C'est la lecture de l'édito de Paul Watson sur le site de Sea Shepherd France qui a fait bouillir mon sang.
    Il est question de ces salopiots qui massacrent au gourdin, dans la bonne humeur, des dizaines de milliers de bébés phoques sur la banquise canadienne et de ce gouvernement de pourris qui les y encourage au nom du respect des traditions.

    L'article est visible ici : http://www.seashepherd.fr/news-and-media/editorial-110401-1.html

    Je t'en donne un avant goût :

    “M. le présentateur, j’aimerais voir ces 6 millions de phoques, ou peu importe combien ils sont, tués et vendus, ou éliminés et brûlés. Je me moque de ce qui peut leur arriver (...) plus ils en tueront et plus j’adorerai ça." 
    John Efford, ancien ministre des Pêches de Terre-Neuve et ministre fédéral des Ressources naturelles  

    Il n’y a qu’un mot pour qualifier le quota d’abattage de phoques fixé par le gouvernement canadien pour 2011: “dément”. C’est aussi très stupide et très immature.

    Dans le souci d’apaiser les pêcheurs ignorants de l’écologie qui ont été appauvris à cause de l’incompétence crasse du ministère canadien des Pêches et des Océans (MPO) en matière de gestion, le gouvernement a fixé le quota d’abattage le plus élevé jamais infligé aux phoques en autorisant l’abattage de 468 200 phoques du Groenland, phoques gris et phoques à capuchon. Cela représente une augmentation de 148 200 par rapport au quota déjà ridiculement élevé de 330 000 phoques pour 2010.

    Curieusement, le gouvernement fixe chaque année des quotas plus élevés, bien que le nombre réel des abattages soit en diminution d’année en année. En 2007, le quota d’abattage du MPO était de 275 000 phoques et il en a été tué 82 800. En 2008, le MPO a relevé le quota à 280 000, ce qui a permis aux chasseurs, dans un effort ultime, de tuer 217 800 phoques grâce à un encouragement considérable sous forme de subventions et d’aide gouvernementale de la part du ministre des Pêches d’alors, Loyola Hearn.
    Cependant, en 2009, malgré un quota d’abattage de 280 000, le nombre de phoques effectivement tués a chuté à 72 400. L’année dernière, le MPO a porté le quota à 330 000, un record jamais atteint dans l’Histoire, et les chasseurs ont atteint leur plus faible nombre de prises avec 67 000 phoques tués."

     


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  • BENTHAM

    "Quelque chose a changé dans notre sensibilité.
    Nous ne souffrons plus la souffrance des animaux. Et la séparation entre nous et eux à l'épreuve de laquelle nous avions édifié la certitude de notre identité se défait.
    L'humanité ne parvient plus à se contenir en elle-même. Elle déborde comme un vase trop plein et s'écoule vers d'autres formes de vie. Pour comprendre ce bouleversement, un retour au philosophe Jeremy Bentham s'impose. Dans son Introduction aux principes de morale et de législation de 1789, le fondateur de l'utilitarisme a dégagé les principaux arguments utilisés aujourd'hui par tous les défenseurs de l'antispécisme et du droit des animaux, mais également les limites de cette argumentation.

    En se plaçant dans les pas de Jeremy Bentham mais aussi des grands auteurs de la pensée animaliste (Peter Singer, Tom Regan, Martha Nussbaum) et de certains écrivains (Franz Kafka, Curzio Malaparte, J. M. Coetzee), Tristan Garcia se livre à une réflexion très personnelle sur les paradoxes de la nouvelle communauté morale qui nous relie aux autres animaux.
    Pourquoi ce lien s'impose-t-il au moment où nous ne vivons plus ensemble ? Comment s'interdire de faire souffrir les autres animaux sans souffrir de la souffrance qu'ils s'imposent ? Sans jamais clore l'interrogation, l'auteur appelle à sortir de la focalisation sur la question du droit, pour ouvrir celle de la communauté sensible que nous pouvons former - ou pas - avec ce lointain semblable qu'est l'animal."

    Nous, animaux et humains.Tristan Garcia.François Bourin éditeur.Mars 2011


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  • 31mini 11mini

    Selon le 7ème amendement, adopté en 2003, de la directive sur les Cosmétiques (76/768/CEE), la commercialisation de tous les cosmétiques testés sur animaux doit être interdite en Europe à partir du 11 mars 2013.

    Aujourd'hui, sept ans plus tard, la Commission Européenne dit être incapable de remplir son engagement au motif que certaines méthodes de remplacement ne seront pas disponibles à temps pour respecter l'échéance de 2013.

    Alors que la Commission attend la validation de méthodes substitutives pour interdire les tests sur animaux, le Parlement considère que pour les industries, pour les États membres et pour la Commission elle-même, l'interdiction serait la principale incitation au développement et à la validation de méthodes substitutives à l'expérimentation animale.

    Histoire de la directive Comestiques

    Depuis 2009 : interdiction en Europe de tester les cosmétiques sur animaux, mais l'importation de produits ayant subi certains tests reste possible.

    Avant le 11 mars 2011 : la Commission doit se faire un avis sur la viabilité des méthodes substitutives pour 2013.

    Mars / avril 2011 : la Commission rendrait son rapport sur les méthodes substitutives.

    Dernier trimestre 2011 : la Commission proposerait un report de l'interdiction.

    11 mars 2013 : s'il n'y a pas de report, interdiction totale de vendre des cosmétiques testés sur les animaux en Europe.

    Citoyens, associations et sociétés, nous devons nous mobiliser pour dire non aux cosmétiques testés sur animaux et demander le maintien de l’échéance 2013.

    Une pétition a été lancée. Son objectif est de réunir 10000 signatures, qui seront remises à la Commission Européenne via son président, J.M Barroso et John Dalli, le commissaire en charge de la santé et de la protection des consommateurs.
    Le lien : http://www.thepetitionsite.com/298/stop-animal-testing-for-cosmetics/

    Et le site de la campagne : http://www.ban-it-all.com/fr

     


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