• chien

    "Les torts de l'homme envers les animaux ont les mêmes causes que ceux infligés à l'homme par l'homme."

    Jack London


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  • toroenarrastreIIweb

    Ainsi, ce gouvernement de corrompus, d'idiots utiles, qui permet désormais à une milliardaire (Bettencourt) de ne payer qu'une portion infime de l'impôt sur ses revenus, cette monarchie de classe discréditée, amie des dictateurs, a osé.
    Ce gouvernement qui a atteint des sommets d'impopularité a décidé d'inscrire la tauromachie au patrimoine immatériel de la France, au même titre que la tarte tatin ou la tapisserie d'Aubusson.
    Une commission du ministère de la Culture a rendu un avis favorable dans ce sens et a estimé que la corrida est en grande partie dépositaire de la richesse et de la diversité actuelle du patrimoine tauromachique français et, au-delà, constitutive d'une certaine unité des identités territoriales du Sud-Ouest et du Sud-Est en dépit des spécificités locales.

    La France devient donc le premier pays taurin au monde à effectuer cette démarche.

    C'est un grand jour pour les besogneux de la torture et les peine-à-jouir qui bandent devant la souffrance d'un animal.
    C'est la fête des assassins. Toréer, c'est assassiner.Les tortionnaires en pompons ont raison de crier victoire et personne ne doute qu'à l'égal de la racaille des talus qui a reçu, elle aussi, beaucoup de cadeaux de la part de ce gouvernement de pourris, qu'ils sauront le remercier l'année prochaine.
    On est assuré qu'au moins quelques voix se porteront sur Sarkoléon, le candidat névrosé des riches et notamment celle d'André Viard, taulier de l'Observatoire national des cultures taurines, qui a demandé et obtenu cette ignominie. 

    Tu as le droit d'exprimer ta réprobation en écrivant au sinistre de la culture : sp.ministre@culture.gouv.fr

     


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  • taurillon

    Dans le couloir obscur et malodorant de l'abattoir
    Un certain veau, gaillard et fort de ses 250 kg
    S'en ouvrit à son maître qui soufflait et suait
    Est-il besoin, maître, de me conduire en ces lieux et me réserver ensuite pour la bouche des hommes ?
    Ton corps me paraît en merveilleux état et ma fortune sera presque faite, lui répondit-il
    Et le sort des bêtes n'est-il pas de servir de pâture aux gloutons ?
    Ne te distingue donc pas du troupeau, là est ta destinée
    Le tenant fortement, il l'invita à aller se faire égorger
    Rétif, l'animal voulu s'en retourner promptement vers sa plaine accueillante
    Point désireux de comparaître devant le couteau du boucher
    Notre taurillon s'enfuyait
    L'abattoir de Puylaurens était en émoi
    Car à peine attrapé, l'indocile jeta son maître à terre
    Le crâne fracassé, le sire mourut sans tarder.


     


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  • affiche

    Comment la viande est-elle devenue si banale dans nos assiettes ? 
    Un documentaire belge qui va à la rencontre des réalités qui se cachent sous notre steak.
    Un documentaire dénonce l’impact désastreux de l’élevage sur l’équilibre de la planète.
    C’est la critique d’un système. Celui de l’agriculture productiviste qui s’est installée dans nos campagnes depuis un demi-siècle. Un système, basé longtemps sur un équilibre entre culture et élevage, mais où ce dernier occupe désormais une place prépondérante, au point de mobiliser l’essentiel des terres consacrées à l’agriculture et près de la moitié de l’eau consommée dans le monde.
     

    Réalisé par Manu Coeman d’après un scénario de Serge Elleinstein et de Yvan Beck, le documentaire "Love Meat Ender" nous plonge dans l’univers vertigineux de l’élevage et de la consommation de viande.
    Avec en fil rouge, le point de vue d’André Pochon, un agriculteur breton, on découvre comment plusieurs décennies de subventions agricoles ont progressivement conduit à mettre en place une agriculture nuisible à notre santé, à l’équilibre de la planète et au bien-être animal.
     

    Autrefois, on consommait environ 800 grammes de viande par semaine, la viande bovine étant principalement réservée aux grandes occasions. Désormais, chaque Belge consomme sur toute une vie 5 vaches, 7 moutons, 42 cochons, 891 poulets, 43 dindes et 4 lapins. 

    Dans notre pays, 285 millions d’animaux sont abattus chaque année et on estime ce nombre à 60 milliards à l’échelle du monde. Peut-on imaginer donner quotidiennement à manger de la viande à 6 à 8 milliards d’individus ? C’est la question que les auteurs du film ont voulu poser.

    Si l’on prend en compte la rumination, son impact sur la déforestation, et les émissions liées au transport, l’élevage représente aujourd’hui quelques 18 % des émissions de CO2 globales. C’est plus que toutes les émissions produites par les voitures individuelles.

    L’essentiel des terres consacré à l’agriculture est aujourd’hui dédié à l’élevage, notamment pour produire des céréales destinées à nourrir les bêtes.
    Dans "Love Meat Ender", on découvre que les animaux, qui autrefois mangeaient de l’herbe pour nourrir ensuite la terre de leurs déjections, sont désormais gavés au maïs importé massivement des Etats-Unis et du Brésil.
     

    Dans les élevages intensifs, les cochons vivent en lieux clos, le nez sur leurs déjections, qui polluent désormais les nappes phréatiques et contribuent à la prolifération des algues bleues dans les rivières. "Désormais, nous sommes capables de mettre sur pied un élevage porcin sur la place de la Concorde" explique l’un des protagonistes du film. L’élevage est possible n’importe où, et sur n’importe quel sol. 

    "Love Meat Ender" est le fruit de plusieurs années de travail, et de la collaboration entre Yvan Beck de l’association "Planète Vie" avec le réalisateur publicitaire Manu Coeman, son beau-frère. "Nous avons voulu faire un film très pédagogique et accessible aux enfants", explique Yvan Beck.

    http://www.lovemeatender.eu/


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  • n02

    "Se préoccuper de l'homme sans se préoccuper en même temps, de façon solidaire, de toutes les autres manifestations de la vie, c'est, qu'on le veuille ou non, conduire l'humanité à s'opprimer elle-même, lui ouvrir le chemin de l'auto-oppression et de l'auto-exploitation."

    Claude Lévy-Strauss


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