• Le taurillon et son maître

    taurillon

    Dans le couloir obscur et malodorant de l'abattoir
    Un certain veau, gaillard et fort de ses 250 kg
    S'en ouvrit à son maître qui soufflait et suait
    Est-il besoin, maître, de me conduire en ces lieux et me réserver ensuite pour la bouche des hommes ?
    Ton corps me paraît en merveilleux état et ma fortune sera presque faite, lui répondit-il
    Et le sort des bêtes n'est-il pas de servir de pâture aux gloutons ?
    Ne te distingue donc pas du troupeau, là est ta destinée
    Le tenant fortement, il l'invita à aller se faire égorger
    Rétif, l'animal voulu s'en retourner promptement vers sa plaine accueillante
    Point désireux de comparaître devant le couteau du boucher
    Notre taurillon s'enfuyait
    L'abattoir de Puylaurens était en émoi
    Car à peine attrapé, l'indocile jeta son maître à terre
    Le crâne fracassé, le sire mourut sans tarder.


     


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