• corridas

    Appel de l'Alliance Anticorrida (http://www.allianceanticorrida.fr)

    Dans dix-sept communes gardoises sont organisés des spectacles tauromachiques, offerts par la communauté d’agglo, et au cours desquels se mesurent des adolescents de 14 ans à 16 ans, face à des taurillons aux cornes la plupart du temps sciées. 

    Dans dix-sept communes gardoises sont organisés des spectacles tauromachiques, offerts par la communauté d’agglo, et au cours desquels se mesurent des adolescents de 14 ans à 16 ans, face à des taurillons aux cornes la plupart du temps sciées.

    Dimanche 11 juillet, à 16 heures 30, c’est Caveirac qui accueillera Graines de toreros, avec mise à mort à la clé. Les animaux seront torturés puis tués par des apprentis toreros qui n’ont évidemment, ni la force physique ni l’expérience, pour planter l’épée. On imagine aisément le carnage aux frais des contribuables gardois !

    Ne supportant plus la barbarie dans leur village, des Caveiracois, désirant néamoins conserver leurs traditions camarguaises, se sont mobilisés sous la bannière de l’Alliance Anticorrida.

    Durant 48 heures, dans l’urgence, ils n’ont pas ménagé leur peine, faisant même du porte-à-porte pour arriver à réunir près de 200 signatures dans ce petit village de 3 000 âmes.

    D’une seule et même voix, Claire Starozinski, porte-parole de l’association, accompagnée d’une dizaine d’habitants, a remis, ce jour, la pétition à Nicole Costanzo, élue aux festivités, lui demandant d’annuler la corrida prévue dimanche. Devant son refus catégorique, la délégation a proposé à l’élue de « faire un geste d’humanité » et de transformer la représentation en capea, parodie de corrida sans effusion de sang.

    Nicole Costanzo a assuré qu’elle ferait de notre requête au maire, Bernard Bergogne et à son conseil municipal, qui communiquera sa décision à l’association sous 24 heures.

    A 15 heures, le maire, Bernard Bergogne, nous signifiait sa décision sans appel : " La manifestation avec mise à mort de dimanche est maintenue."

    L'Alliance Anticorrida appelle à manifester, dignement, ta réprobation à cette adresse : direction@mairie-caveirac.fr

       


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  • campagne_abandon_2010_fondation_brigitte_bardot

    100 000 chiens et chats abandonnés chaque année, dont 60 000 durant l’été, des chiffres effarants qui font de la France la championne d’Europe des abandons.

    http://www.fondationbrigittebardot.fr/site/actu.php?id=40266

     


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  • chasse_interdite_010634_MED

    Tu liras ci-dessous avec grand plaisir le billet d'humeur écrit par Armand Farrachi, responsable du collectif pour l'abolition de la chasse à courre, et publié dans le quotidien Libération (page 21) daté du 07 juillet.

    "On savait déjà que, dans notre cynégécratie, il n’y a pas plus de séparation entre la chasse et l’Etat qu’il n’y en avait sous l’Ancien Régime entre l’Eglise et l’Etat. Christian Frémont, directeur de cabinet du président de la République, l’affirmait le 2 septembre : «Je suis le porte-parole des chasseurs en permanence à l’Elysée.»

    Désormais, à la demande du parti d’extrême chasse, dont les désirs sont des ordres, l’opposition à la chasse pourra être assimilée au blasphème cher aux théocraties. Depuis le 4 juin, le fait de s’opposer à une chasse sera passible une amende de 1 500 euros. Les chasseurs ne supportent ni contrainte ni critique, au mépris de l’opinion (74% des Français sont opposés à la chasse à courre, 47% à la chasse, 98% ne chassent pas). Or, depuis deux ou trois ans, des manifestations contre la chasse à courre se multiplient, sur les lieux mêmes des carnages annoncés, façon d’exprimer une opposition que le pouvoir ne veut pas entendre.

    En bonne logique, un représentant du lobby chasse à l’Assemblée, qui obtient une nouvelle loi chasse tous les deux ans, en l’occurrence le sénateur UMP Poniatowski, avait demandé en décembre 2008 la création d’un «délit d’entrave à la chasse» qui lui a été refusé. Chassé par la porte, ce délit revient par la fenêtre sous forme d’un simple décret.

    La chasse sera donc le seul loisir surveillé par la police et interdit à la critique. Il n’y avait rien de plus urgent ni de plus utile à la République. Reste évidemment à constituer l’infraction, et ce sera, bien sûr, une autre paire de manches. Mais tenons-nous en à l’intention, elle en vaut la peine, ne serait-ce que parce qu’elle nous renseigne sur la façon dont les cynégécrates conçoivent le pouvoir et parce qu’elle rappelle que les fédérations de chasse, créées en 1941 par un décret du maréchal Pétain, restent fidèles à leur vocation.

    La violence contre les biens et les personnes est déjà punissable par la loi. Si les opposants à la chasse étaient violents, il serait inutile de créer un nouveau délit pour les réprimer. C’est précisément parce qu’ils ne le sont pas qu’il importe d’en inventer un. Pourquoi les directeurs de théâtre n’auraient-ils pas eux aussi, leur délit d’entrave à la bonne marche du spectacle contre les spectateurs mécontents qui s’aviseraient de siffler ? Il s’agit bien, encore une fois, de transformer un délit d’opinion, cet indémodable fantasme du despotisme, en délit tout court.

    Les chasseurs ont en horreur la liberté d’opinion des non-chasseurs. En l’absence de toute réaction des partis politiques, sans doute occupés à plus important, pourquoi se gênerait-on ? La proposition de loi de 2008 envisageait bien de pénaliser financièrement les propriétaires non-chasseurs ! Créera-t-on un délit d’entrave à la circulation pour les chasseurs qui, eux, bloquent régulièrement les routes pour obtenir des cadeaux supplémentaires ? Non, l’essentiel, comme disait Lewis Carroll, est de savoir qui est le maître.

    Si l’on relie ce nouveau délit à «l’affaire» du purin d’ortie, au durcissement de la répression contre les faucheurs d’OGM ou à la loi 1 216 en préparation, dont l’article 5 entend protéger contre toute contestation «les intérêts de l’Etat» (ce qui touche au nucléaire, aux déchets toxiques ou à «l’aménagement du territoire»), on comprend qu’il s’agit bien de faire taire les empêcheurs de polluer et de détruire en rond, en particulier les écologistes, toutes catégories confondues, et qu’au lieu d’un «Grenelle» de l’environnement, on avance à grands pas vers un Fleury-Mérogis de l’environnement.
    Ce qui devient illégal, ce n’est pas de détruire la nature, mais de vouloir la protéger.

    Non seulement il serait bien naïf de croire que ce type de menaces suffira à décourager des militants déterminés, qui se battent pour une cause, non pour des voix, mais la répression ne pourra que susciter de nouvelles mobilisations. Car l’Etat chasseur-UMP tente, encore une fois, de criminaliser la liberté d’expression. C’est pourquoi, bien que ce décret de complaisance soit inapplicable, si un seul militant devait être condamné pour «obstruction à la chasse», le décret ferait immédiatement l’objet d’une plainte devant le Conseil d’Etat, puis devant la Convention européenne des droits de l’homme à Strasbourg, qui a déjà sanctionné les lois prochasse à la française.

    En revanche, compte tenu des plaintes récemment déposées, c’est la France qui devra bientôt s’expliquer devant la Cour de justice des communautés sur sa politique d’Etat braconnier en matière de sauvegarde des espèces et sur le fait que la seule qu’elle protège, c’est le chasseur.
    On dira que celui-ci est aussi une espèce menacée. Certes, et c’est tant mieux, mais ce nouveau «délit» rappelle que c’est surtout une espèce menaçante."

     


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  • news_100603_2_1_Peter_Bethune

    Il pouvait prendre 15 ans de taule. Il en a pris 2 avec sursis et pourra ainsi rentrer chez lui, en Nouvelle-Zélande, en héros.
    Lui, c'est Peter Bethune, le membre de l'équipage de Sea Shepherd Conservation Society qui affrontait la flotte baleinière japonaise dans les eaux de l'Antarctique l'hiver dernier.
    Il était à bord de l'Ady Gil, un trimaran très performant, quand un baleinier japonais, le Shonan Maru 2, avait délibérément foncé sur le bateau, le percutant puis le coulant, menaçant à cet effet la vie de 6 militants de SSCS.
    Peter s'était alors introduit sur le baleinier pour protester contre l'acte inqualifiable des tueurs de baleines.
    Mais tout ça, je t'en avais parlé. Reporte-toi donc à mes articles de février dernier.

    Capturé comme un véritable prisonnier de guerre, détenu au Japon dans un centre de haute sécurité, Peter risquait gros. Il faisait face à cinq chefs d'accusation (coups et blessures, violation de propriété privée...).

    Le jugement rendu il y a quelques heures par le tribunal de Tokyo est plutôt clément, ce qui était l'objectif des avocats de Peter Bethune qui n'avaient pas plaidé la relaxe, sachant que le procès était mené à charge compte-tenu des considérations nationalistes et xénophobes qui entouraient l'affaire.
    Peter devait être condamné, il l'a été mais il est aujourd'hui libre et sera expulsé du Japon.
    Comme le rappelle SSCS, Peter Bethune a participé activement à une opération qui a permis de sauver la vie de 528 baleines.

    Peter est un chic type, un vrai chic type.


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  • Estivales2010_affiche_preview

    Les Estivales rassemblent tous les ans depuis 2002 des personnes disposées à échanger sur le sujet de la question animale, dans une atmosphère à la fois studieuse et détendue. Leur but est de favoriser la circulation des idées, des opinions, des savoirs et des expériences dans ce domaine.
    La question animale est vaste et les positions sont multiples. Nous sommes nombreux à y réfléchir dans notre vie quotidienne, à nous interroger et à interroger les autres à propos de nos relations avec les animaux.
    Nombreuses aussi sont les personnes dont les activités concernent directement ce domaine, depuis l’éleveur jusqu’au militant pour l’abolition de toute exploitation animale, en passant par le simple consommateur de viande.
    La question animale apparaît au cœur de notre culture, de notre philosophie, de notre conception de nous-mêmes... De fait, elle concerne l’ensemble de la société, l’ensemble des humains.

    Cette année, les Estivales auront lieu en Normandie, aux gîtes Keranne, à Val de Saâne, commune située à 40 k de Rouen du samedi 31 Juillet au samedi 7 août.

    Le programme, il est consultable ici : http://question-animale.org/fr/e10/cnt.html

     


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