• Poupées de cire, poupées de sang...

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    Le toro qui a tronçonné Israel Lancho mercredi 27 mai faisait 604 kg.
    Celui qui a dépiauté la jambe de Salvador Cortés, vendredi 29 mai, à Madrid, faisait 516 kg.

    Et pourtant, au regard de la violence de la charge, de la profondeur des plaies, 20 cm au bas mot, ces deux trépanés de la sensibilité s'en sortiront plutôt pas mal.

    Comme tous ceux qui ont fait auparavant le déshonneur de ce blog.

    La question qu'il faut donc se poser est : pourquoi, dans l'histoire de la corrida, n'y a-t-il que si peu de crevés dans l'arène ?
    Pour deux Campeño et
    Yiyo descendus en flammes dans l'exercice de leur sale métier, combien de tueurs embrochés, épluchés, démembrés qui repartent de l'hosto plutôt vaillants, prêts à courir le cacheton sans tarder ? Des centaines !
    Leurs muscles sont réduits en bouillie, leurs voies urinaires et rectales sont saccagées par les coups de corne mais ça ne touche jamais une artère fémorale, jamais.

    Trois explications peuvent être proposées :

    - la corrida, c'est comme le catch; tout est truqué, de A à Z, les coups ne sont pas portés pour de vrai, les acteurs font semblant de morfler, les blessures sont factices. Seuls les toros souffrent et meurent.
    - les matadors sont comme le héros (joué par Bruce Willis) du film de Night Shyamalan, Incassable : ils échappent au sort commun, décès accidentels, maladies mortelles...
    - les tortionnaires déguisés en poupée de sang ne sont pas des êtres humains. Clonés par je ne sais quel maître d'oeuvre extra-terrestre, ce sont des aliens dont les tissus musculaires et les organes sont constitués de fibres spéciales, genre Kevlar amélioré.

    Tu as d'autres suggestions ?

     


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