• Pâques : la lame du couteau, le silence des agneaux

    Easterlamb

    Communiqué de l'Association Suisse pour le Végétarisme (ASV)

    Les fêtes de Pâques symbolisent le renouveau. D’aucuns y voient les prémices de l’été, d’autres, les chrétiens, célèbrent la résurrection du Christ. Tous se réjouissent de voir la nature se réveiller après le long sommeil de l’hiver.

    Les défenseurs des droits des animaux, quant à eux, ne sauraient se réjouir à cette période du printemps, car traditionnellement, cette grande fête religieuse s’accompagne d’un véritable carnage, dont les victimes sont de très jeunes êtres vivants sans défense: les animaux d’élevage.

    Ainsi le rôti d’agneau constitue-t-il encore bien trop souvent la pièce maîtresse du menu de Pâques. Avant de finir dans les assiettes, les agneaux âgés de quelques semaines seulement sont arrachés à leur mère et envoyés à l’abattoir, moyennant un transport de plusieurs jours d’un bout à l’autre de l’Europe dans des conditions innommables.

    Il est temps de prendre conscience de l’absurdité de certaines de nos traditions ancestrales.
    L’agneau, symbole d’innocence et de pureté par excellence, n’est-il pas sacrifié quelques semaines après sa naissance pour célébrer la renaissance? Comment justifier ce bain de sang qui coûte chaque année la vie à des millions d’animaux au nom de la spiritualité?

    De nos jours, aucun média ne peut plus ignorer les messages d’alerte lancés à répétition, qui dénoncent les conséquences dramatiques de la consommation de viande. Au moment où l’humanité prend conscience des dégâts qu’elle a causé à l’environnement, de l’augmentation des coûts de la santé et du fléau de la faim dans le monde, le végétarisme s’impose de plus en plus comme une vision globale de la vie pour un monde meilleur.

    Un nombre croissant de consommateurs remettent en question des traditions dépassées et répondent à ces rites sanglants par un changement d’habitudes alimentaires. Par cette démarche d’une simplicité extrême et qui ne coûte rien, ils s’érigent en défenseurs de la vie et de l’espoir. Il n’en faut pas plus pour fêter Pâques avec le sentiment d’avoir apporté sa contribution personnelle à la pacification de ce monde.

    Joyeuses Pâques à tous, hommes et animaux.


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