• La guerre, jugement de la force, à Gaza comme ailleurs

    C'est ça la guerre ! Ce sont, par exemple, ces deux fillettes palestiniennes tuées à Gaza. C'est ça la guerre.
    La grande trieuse. Trieuse d'enfants... Mais comme tu le sais, on comptabilise les victimes par centaines...Alors, le trépas de ces deux gosses sacrifiées en terre occupée...

    L'état israélien aurait d'ailleurs pu reprendre à son compte la sentence de Napoléon qui, dans sa lettre à l'archiduc Charles, écrivait : "Nous tuerons...Et il faudra bien qu'on s'entende." 

    Crimes de masse prémédités.* Bonne année 2009 en terre sainte.Salut public, secret militaire, patrie en danger.

    Comme d'hab'. Cela fait 5000 ans que l'homme transforme la terre en fleuve de sang.

    Je dédie ce poème de Jean Zay à ces pauvres victimes.Ecrit juste après la grande boucherie de 14, ce poème a fait l'objet d'une profonde détestation de la part des patriotes, fachos, nationalistes et autres zélateurs du drapeau, du glaive et du fusil.

    Le drapeau

    Ils sont quinze cent mille qui sont mort pour cette saloperie-là
    Quinze cent mille dans mon pays, quinze millions dans tous les pays.
    Quinze cent mille morts, mon Dieu !
    Quinze cent mille hommes morts pour cette saloperie tricolore...
    Quinze cent mille morts dont chacun avait une mère, une maîtresse,
    Des enfants, une maison, une vie, un espoir, un coeur...

    Qu'est-ce que c'est que cette loque pour laquelle ils sont morts ?
    Quinze cent mille morts, mon Dieu !
    Quinze cent mille morts pour cette saloperie.
    Quinze cent mille éventrés, déchiquetés,
    Anéantis dans le fumier d'un champ de bataille,
    Quinze cent mille que nous n'entendrons plus JAMAIS
    que leurs amours ne reverront plus JAMAIS.
    Quinze cent mille pourris dans quelque cimetière
    Sans planches et sans prières...

    Jean Zay. Ministre de l'Education nationale et des Beaux Arts dans le gouvernement Blum de Front Populaire. Assassiné par les miliciens de Darnand le 20 juin 1944.

    * "Au regard des ennemis, on a quasi permission de tout faire, pourvu qu'on en retire quelque avantage pour soi et pour ses sujets." R.Descartes.

     


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :