• Exclusif ! Un souriceau qui fume 5 paquets de cigarettes par jour a une santé fragile

      

    Qui, dans ce monde, ignore les méfaits du tabac ?
    Qui, qu'il soit fumeur invétéré, non-fumeur de longue date, adolescent, femme enceinte, ne sait pas que les effets de la nicotine sur la santé sont néfastes ?
    Qui n'a pas lu, vu, entendu, parfois avec agacement, les  avertissements sans faiblesse des fabricants de cigarettes : « Fumer tue » , « Fumer nuit gravement à la santé » ?
     
    Qui ne sera donc pas étonné, douloureusement, avec la rage au cœur, d'apprendre que  les recherches médicales conduites sur les animaux relativement aux effets du tabagisme actif et passif sont plus vigoureuses que jamais ?
     
    Aux Etats-Unis, depuis 2002, ce sont 16,5 millions de dollars qui ont été dépensés par le NIH (National Institutes of Health) pour effectuer des expériences sur des femelles gestantes et des nouveaux-nés.
    Et ce n'est qu'une toute petite partie des investissements réalisés par les labos sur le sujet des conséquences du tabagisme.
    Nous parlons bien ici, exclusivement, des effets de la nicotine sur le métabolisme de la future mère et sur le développement du fœtus.
     
    Ainsi, David Mendelowitz, par ailleurs vétéran de l'expérimentation animale à la fac de médecine de Georgetown,  doit prendre un  certain plaisir à poser des cathéters et des pompes intraveineuses de nicotine concentrée sur des rates pleines puis à attendre la naissance des ratons pour les disséquer et vérifier enfin, devant le monde ébahi, que la nicotine à haute dose altère sensiblement le développement embryonnaire. 

    Ainsi, Elliot Spindel, du département santé et sciences de la vie de l'université de l'Orégon, aime t-il implanter chirurgicalement des pompes à nicotine dans la colonne vertébrale de femelles chimpanzés gravides pour constater ensuite , après dissection des membres inférieurs des bébés, que non, la nicotine, c'est pas bon pour le développement harmonieux du fœtus.
    Elliot  Spindel, la nicotine et les animaux de laboratoire, c'est une vieille histoire : il a commencé son sale boulot en 1992 .

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>Ainsi Kent Pinkerton, de l'université de Californie (Davis), expose t-il avec satisfaction des femelles rhésus pleines à la fumée de la cigarette en les enfermant dans une chambre spécialement construite.
    Elle inhalent de force, massivement,  6 heures par jour pendant 5 jours, de la fumée de notre bonne vieille clope.
    Dès que les nouveaux-nés rhésus atteignent 10 semaines, ils sont tués par injection et les membres inférieurs sont disséqués.
     
    Et je pourrais te parler d'Ursula Winzer-Serhan (université A&M du Texas)  qui donne des pâtées spéciales à des bébés souris (elles contiennent en nicotine l'équivalent de 3 paquets de cigarettes) ; car Ursula se demande si l'abus de tabac n'a pas des conséquences fâcheuses sur les voies orales. 

    Bien sûr , je ne saurai oublier l'étonnant Paul R. Pentel, de l'université du Minnesota, qui a reçu en 2005 une récompense de 155000 dollars pour ses travaux sur les effets de la nicotine (il a publié son 1er article en 1994).
    Ses travaux et son invention ! Oui... Paul R.Pentel a mis au point un ingénieux système qui permet d'exposer directement, sans gâchis, les animaux de laboratoire à la fumée de cigarette.

     


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