• ...Et lui faire comprendre la loi du gourdin !

    C'est un travail remarquable sur une situation pourtant affligeante.

    C'est un saisissant rapport sur le monde du cirque animalier et l'exploitation sordide, glauque et contre-nature de l'animal pour le fric.

    Franck Schrafstetter, de l'association Code animal, a réalisé un état des lieux complet, acéré et définitif sur la captivité et le dressage des animaux dans les cirques français.

    Publié il y a peu, il a été élaboré pour la SPA, la Fondation Assistance aux Animaux et le CVA (Comité de Vigilance et d'action pour le bien-être Animal).

    N'importe quelle asso luttant contre la maltraitance animale devra reconnaître que ce rapport est indispensable.

    Je te mets quelques extraits plus bas. Et le lien. Evidemment.

    Après la lecture de tout ça, tu vas me faire le plaisir d'enregistrer le document (format PDF) sur ta bécane et l'imprimer.

    Ecoute-moi bien : dès qu'un collègue, un proche, un membre de ta famille, te les brisera menues en te disant que ses gosses vont aaaadoooorer le numéro des tigres du cirque Dunoeud, que ces fauves ont l'air si bien traités, si heureux, que les fêtes de Noël sans amener les enfants au cirque voir les otaries jouer au foot, c'est pas pareil, tu lui remets ce rapport illico.

    Si tu refuses de le faire, je le saurais.
    Et là, je viendrai (ce n'est pas du conditionnel mais du futur) chez toi pour vider ton bar de tout ce qui ressemble à une pistache, une amande salée ou une noix de pécan et ton domicile sera infesté, en cette occasion, de plusieurs millions de puces grosses comme des kiwis.

    "Le cirque est le royaume de l'anthropomorphisme par excellence : on affuble les animaux d'attributs humains (robe,tutu, cigarette, verre...), de positions humaines (assis, debout...) ou d'intentions humaines (défilés, applaudissements...) tout en imposant une domination écrasante de l'homme sur l'animal.

    C'est un paradoxe qui montre à quel point l'animal est utilisé comme un objet et non pour ce qu'il est.
    On ne le présente pas, on le travestit, on l'asservit, le transformant ainsi en un « animal de cirque », comme s'il existait par essence des 'races d'animaux de cirque'.

    L'animal en piste est présenté sous l'angle exclusif de sa soumission à l'homme.
    Lesfélins feulent face à un dompteur qui joue de son fouet, offrant le spectacle trompeur de la maîtrise du monde sauvage, alors que le dresseur d'éléphant derrière une apparente volubilité plie l'éléphant à son bon vouloir. Chaque numéro vise à démontrer une suprématie de l'homme sur la bête qui exécute les numéros les plus ridicules : ours sur une mobylette, éléphant faisant le poirier, singes en tutu...

    La coercition de l'animal pour l'exécution de ces tours est en soi une violence. L'ankus (pique) et le fouet utilisés lors des séances de dressage ne sont que les accessoires de cette brutalité.
    Afin de gommer toute connotation coercitive, les gens du cirque utilisent de plus en plus le terme d'éducateurs plutôt que de dresseurs."

    http://www.code-animal.com/rapport_cirque2008.pdf

     


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