• Corrida. Au menu de Salvador Barberán ce soir : émincé d'adducteur sur son lit de fibres musculaires et méli-mélo de veines.

          

    Il venait d'avoir ses vingt ans
    Il était con comme un balai
    Fort comme une brute
    C'était l'été évidemment

    (d'après Dalida).

    Salvador Barberán est un novice dans l'art de torturer sous le soleil d'été.
    Né en février 1988, son impatience grandit et il veut enfin se débarrasser de son acné pour devenir un crétin furieux donnant la mort après avoir lacéré et épluché une pauvre bête frissonnante de douleur.

    Vendredi 18 juillet à Valencia, avant qu'il ne rentre dans l'arène, le 4ème toro destiné à périr lui a demandé ce qu'il avait choisi comme menu.

    Salvador n'a rien compris. Forcément, il ne pouvait pas renouer son lacet et réfléchir en même temps.

    Bin, il a eu du steak haché par défaut (voir la photo de ce qui reste de sa cuisse droite).

    Un coup de corne, deux trajectoires de 20 et 10 cm : tout a été balayé (moyen adducteur, couturier, aponévrose fémorale, veine saphène...).

    Anesthésie générale et tout le tintoin puis direction l'hosto Casa de la salud.

    J'espère qu'il ont réussi à congeler un peu de bidoche. Faut pas gâcher quand même...

     


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