• Accident de chasse à Mandagout : hanche avec les sangliers

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    Quel gentil chasseur ! Ainsi, il aurait vu un sanglier ! Il n'est pas sûr mais il l'aurait vu. De toute façon, même s'il n'avait rien vu, ce ne pouvait être qu'un sanglier. Forcément, puisqu'il s'agissait d'une battue au sanglier. C'est logique dans le crâne mal cablé d'un viandard; réfléchis un peu : si tu participes à une battue, disons à l'écureuil, c'est un exemple parmi d'autres, et que tu crois voir quelque chose, vaguement, avec peine, ce sera obligatoirement un écureuil. C'est un peu comme si tous les écureuils du département avaient été téléportés dans le coin où a lieu la battue.
    Donc pas la peine de te faire chier à t'assurer que c'est bien un écureuil qui a bougé, là-bas, derrière les buissons, eux-mêmes dissimulés des regards par des blocs de rochers, tu peux tirer franco, c'est assurément (à l'eau), tu m'entends Gontran, un écureuil.


    Mercredi 19 septembre, à l'heure de l'apéro (c'est-à-dire 9 h du matin), du côté de Mandagout (Gard), au lieu-dit Gaujac, il aurait vu un sanglier. Puisque c'était une battue au sanglier, avec les bonnes balles qui vont avec et qui grattent la gorge quand tu les avales.
    Il a fait feu. Son tir a été admirable de précision car il a dégommé un pote de battue dans le dos, au niveau de la hanche.
    Je peux te dire que les secours n'ont pas traîné pour conduire le pseudo sanglier au CHU de Nîmes. Mince consolation, il aura eu droit à un tour en hélico.


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