• illus

    À Tarascon, les cons savent s'amuser. Pas gênés pour deux ronds, entre picole et déconnades, ils honorent chevaux et taureaux.
    Enfin, quand on dit honorer, c'est torturer qu'il faut comprendre. Cette ville de Camargue a donc une curieuse conception de l'honneur.
    Pendant les fêtes de la Tarasque (du 22 au 25 juin), on va bien se poiler à Tarascon, surtout dimanche 24, sur les coups de 17h30.
    En effet, il y aura une novillada aux arènes municipales. Ce sera trop marrant de supplicier les 6 veaux de la ganadería Blohorn. Comprennent pas leur bonheur, ces ruminants !

    Comme il faut bien troubler la joie perverse de ces demeurés en bermuda, le CRAC-Europe et le CLAM organisent un happening anti corrida le 24 juin :

    • happening avec militant/es habillés de noir avec cornes et banderilles allongés sur le sol pour représenter les taureaux assassinés
    • torera en costume
    • protestation sonore
    • banderoles et pancartes
    • distribution de tracts
    • mégaphone

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  • fouine

    J'entends le loup le renard et la belette
    J'entends le loup et le renard chanter

    En voilà une partie de chasse au nuisible qui finit bien, pour le renard et la fouine s'entend...Et les effectifs de la fédé de chasse de Saône-et-Loire ont morflé sérieux d'un coup en plus ! Deux calanchés, c'est pas rien.
    Lundi 4 juin, du côté de Savigny-sur-Seille (Bresse), deux chasseurs s'en allaient crever des bestioles dites nuisibles parce qu'elles croquent les poules quand elles ont la dalle et qu'il faut bien nourrir leurs petits. Faut dire que y'a pas grand chose à becqueter dans la nature, les lapins ont été flingués par les chasseurs et les campagnols ont été éradiqués.

    L'un d'eux, qu'on appellera (par hasard) Fabien les choses, accompagnait son dabe.
    Plusieurs coups de feu ont éclaté. Les secours ont retrouvé non pas un mais deux corps ! Le premier, celui du père, portait plusieurs impacts de balle .
    Le second, un peu plus loin, celui du fils. Ce dernier s'était suicidé.
    Que je te rassure de suite : la piste du ricochet n'est pas privilégiée ou alors, il faudrait que le pauvret ait plein de petits bras musclés pour abattre, si je puis dire, un tel boulot.
    On dirait bien un accident de chasse qui n'en est pas un. C'est ça l'emmerdant avec un fusil de chasse, t'as envie de t'en servir pour tout et n'importe quoi.
    Imagine par exemple que ces deux hommes aient été passionnés par le Scrabble plutôt que par la chasse. Tu le vois buter son daron avec la lettre K et avaler ensuite la lettre  Q ?


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  • P22-24004

    Communiqué de presse du CRAC

    Par ses interventions dans les médias pendant la feria d’Alès, M. Max Roustan nous a fait comprendre qu’il était bien conscient que la torture tauromachique posait problème. Que la mobilisation citoyenne en direction de la mairie commençait à perturber certains services, et qu’une forte opposition contre ces pratiques barbares était peu compatible avec un esprit de la feria qu’il voulait « festif ».
    Nous sommes tout à fait d’accord avec M. Roustan : torturer des animaux pour le plaisir, ce n’est pas « festif ». Qu’il s’agisse d’un cheval traînant ses tripes sur le sable, ou d’un taureau terrorisé vomissant son sang. Il est temps d’appeler les choses par leur nom : ces supposées traditions (la corrida n’existe en France que depuis 1853) relèvent de « sévices graves » et « d’actes de cruauté » (article 521.1 du Code pénal).
    L’auteur de ces actes est un tortionnaire, ceux qui s’en réjouissent dans les gradins sont des sadiques, voire des pervers (le lynchage des militants à Rodilhan le 8 octobre 2011 en a été une preuve supplémentaire – dossier en cours d’instruction – 70 plaintes déposées contre une trentaine d’agresseurs). Nous n’accepterons plus la barbarie dans la capitale des Cévennes.

    La corrida du 20 mai 2012, avec ce provocant « concours de picadors » et cette « pluie d’oreilles » accordées par l’instigateur de ces horreurs, l’adjoint au maire François Gilles, aura été la dernière à Alès. Notre mobilisation citoyenne va s’intensifier au fil des semaines et des mois jusqu’à obtenir gain de cause : la mise en place de la démocratie et la consultation du peuple. Une toute petite minorité ne peut plus imposer ces séances de torture.
    Par une lettre ouverte, nous informons M. Roustan que nous appellerons à voter contre lui lors de toutes les échéances électorales si nous n’obtenons pas gain de cause. Il peut consulter la population sur le sujet par voie référendaire, mais il peut aussi tout simplement ne pas faire d’appel d’offres pour 2013 et ne plus financer la corrida par des subventions directes ou indirectes. La règle est immuable : sans soutien de la mairie, il n’y a jamais de corrida dans une ville !
    Nous lançons à M. Roustan un ultimatum pour le 4 juin. En fonction de son positionnement, nous appellerons à voter pour ou contre lui dès le mardi 5 juin au matin. Et nous lui demandons un rendez-vous dans les plus brefs délais.

    Plus rien n’arrêtera la vague abolitionniste dans la capitale des Cévennes. Les 11 et 12 mai 2013, nous annonçons dès à présent un rassemblement unitaire abolitionniste sans précédent. Notre objectif : plus de 5 000 militants pour empêcher les séances de barbarie ou pour fêter « Alès, ville de l’abolition ! ». Et la première feria alésienne sans corrida sera enfin « festive », comme le souhaite Max Roustan.
    Fréjus a montré l’exemple en 2010. Ce n’est pas si difficile !


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  • Affiche_Ales_MASTER

    La ville d'Alès se prépare, pour la feria de L'Ascension, à accueillir comme il se doit un vrai pourri, une magnifique ordure, l'éventreur de Séville lui-même.
    Max Roustan, le maire d'Alès, ne peut pas faire comme s'il ne connaissait pas Rui Fernandes. Le 29 avril dernier, cette tête de con a laissé son cheval, Xelim, se faire étriper sur le sable de la plaza de toros de la Real Maestranza de Séville. On en a beaucoup parlé, on en reparle encore, les images se suffisant à elles-mêmes pour illustrer la cruauté de la corrida de rejon.
    Le cheval à la fête ? Tu parles Charles ! Seule une poignée de pervers peut prendre son pied à mater un cheval perdre ses intestins au centre d'une arène.

    Rui Fernandes compte venir exercer ses talents de bourreau la semaine prochaine à Alès puis à Istres le 17 juin.

    Le CRAC-Europe organise toute une série d'actions les 19 et 20 mai prochains. Notamment deux manifestations le dimanche.

    En attendant, tu peux demander à Max Roustan s'il n'est pas à l'étroit dans ses pompes pour souhaiter recevoir, en sa ville, l'éventreur de Séville. Tu peux même lui suggérer, en passant, d'annuler carrément cette corrida à cheval.
    Ainsi, Rui Fernandes n'aurait aucune raison de venir à Alès.
    Quelle curieuse idée de faire venir des tueurs ! Même déguisés, ça reste des tueurs.

    Les coordonnées de la mairie d'Alès :
    Mail : communication@ville-ales.net
    Accueil : 04 66 56 11 00
    Secrétariat du maire : 04 66 56 42 88


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  • Bandido_1

    En voilà un arrêt de la Cour d'appel qu'il est sympa comme tout !
    Et les aficionados de pleurer, de gémir : "On a sonné le glas de nos traditions".
    Répètez-le encore une fois : "On a sonné le glas de nos traditions".
    Allez, encore, c'est doux à entendre : "On a sonné le glas de nos traditions".

    Le 4 mai dernier, la Cour d'appel de Nîmes a confirmé la peine prononcée par le tribunal correctionnel à l'encontre de deux élus du Grau-Du-Roi, condamnés pour homicide involontaire à trois mois de prison avec sursis et à une amende de 1 000 € pour le premier et de 500 € pour le second.
    Il y a un peu plus de 5 ans en effet (c'était en septembre 2006), un lâcher de taureaux organisé au Grau-Du-Roi avait tourné au vinaigre puisqu'un spectateur âgé de 78 ans était mort percuté par un taureau.

    Tu me diras, fallait pas être là. Si t'as peur d'être chargé par un ruminant sur un trottoir et de claquer comme un con, ne viens pas assister à une bandido (une bandido, c'est le contraire d'une abrivado).
    Mais ça s'est compliqué car la famille du défunt a poursuivi les deux élus en charge de l'organisation de cette manifestation taurine pour homicide involontaire, arguant que les conditions de sécurité n'étaient pas complètement réunies.
    En résumé, que cette bandido avait été organisée à l'arrache. Comme l'a souligné l'un des juges,"on a l'impression que tout s’est fait à la bonne franquette".
    C’est la première fois que des élus sont condamnés, en appel, pour homicide involontaire après la mort d’un spectateur lors d’une manifestation taurine.
    Autrement dit, pour trouver maintenant des bénévoles qui vont vouloir prendre en charge l'organisation de ces fêtes débiles provençales, il va y avoir du boulot.

    Le moindre ado blessé, le moindre papy qui crève, ce sera la cata. Les taureaux qui s'y connaissent un peu en droit et qui savent lire les arrêts de la Cour d'appel savent dorénavant ce qu'il convient de faire pour sonner le glas de ces traditions à la noix.

     


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