• pompe

    Avant une partie de tuerie,  le rappel des règles de sécurité permet de redire à des êtres frustres et peu doués pour la comprenette qu'il faut éviter de faire des gestes cons et dangereux pour sa sécurité et celle de tiers. Ainsi, répète-t-on des dizaines de fois aux viandards qu'il ne faut pas cheminer avec un fusil en bandoulière chargé et non cassé... C'est du bon sens pour tout le monde sauf pour la racaille des talus, donc le discours passe en boucle, des fois que ça pigera un jour.

    Pour lui, c'est réglé. Aucun espoir. Le jour de l'ouverture de la chasse, à proximité de la bien nommée Saint-Just-en-Chaussée (Oise), à la minute même où on lui expliquait les consignes de sécurité, il s'est tiré une balle dans le panard. Façon de signifier que toute cette affaire de sécurité, ça le dépasse...
    Au moins, côté positif de la chose, les secours n'ont pas eu besoin de faire des mille et des cents pour le retrouver.


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  • vallée

    L'isard a failli disparaître du massif des Pyrénées sous la pression des chasseurs. Heureusement qu'à l'époque, on prenait la racaille des talus pour ce qu'elle était, c'est-à-dire comme la véritable liquidatrice de la biodiversité et non comme une bonne gestionnaire de la nature.  Le parc national des Pyrénées a ainsi été créé et les populations d'isard se sont bien reconstituées depuis.
    Certes, les viandards viennent de temps en temps en buter aux limites du parc mais c'est moins fastoche de les flinguer, ils ne sont pas familiers, ne sont pas agrainés, il faut crapahuter, c'est crevant, au sens propre comme au sens figuré.
    Lui par exemple, il est vraiment crevé. Samedi 15 septembre, il est parti à la chasse à l'isard à la Serre de Maury, du côté de la vallée du Galbe, dans les Pyrénées-Orientales.
    Et puis, silence radio. L'isard faisant bien les choses, il était accompagné d'un ami qui a préviendu les secours. Ces derniers ont bien retrouvé l'égaré le lendemain mais il était raide mort, à 2200 mètres d'altitude. Le palpitant qu'a lâché la rampe visiblement.


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  • n0180

    Si tu vas chercher des infos sur la ville de Pressac (Vienne) dans Wikipédia, tu te rendras compte qu'il n'y a aucune personnalité célèbre rattachée à la commune. Ou alors le rédacteur de la fiche a eu la flemme de remonter très loin dans le temps. Le plus vraisemblable, c'est qu'il n'y a que dalle.
    Je propose de réparer cette injustice en inscrivant le nom d'un bon gros pépère de sanglier, vaillant, abattu lâchement au cours d'une battue, vendredi 14 septembre.
    Pourtant touché par une balle, il a eu le courage de foncer sur un viandard et lui a mis la misère; il a percuté le chasseur, victime d'une déchirure au mollet et à la main.
    Aristide, puisque c'est le nom de ce sanglier, restera dans l'histoire de la commune (523 habitants les jours de grêle) comme celui qui a bravé la tradition conne et cruelle qu'est la chasse.


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  • roue

     

    Approchez, approchez... Non madame, non monsieur, pour ce prix, ce n'est pas un pied que vous mettrez dans votre cabas mais deux...Oui, vous avez bien entendu madame, monsieur, deux panards pour le prix d'un...Faut fêter l'automne qui approche, après ce sera trop tard, profitez-en !

    Mercredi 12 septembre, alors que les feuillages jaunissent sur les gazons épars, comme le disait si bien le père Lamartine, la racaille des talus terrorisait la nature du côté de Saint-Christol-d’Albion (Vaucluse).
    Le groupe de tueurs traquait du sanglier.
    Deux coups de feu... La première balle toucha une pauvre bestiole, la deuxième aussi mais, facétieuse et inspirée par son oncle Henri Cochet, ricocha pour aller détruire de A à Z le pied gauche et la cheville droite d'un second chasseur. Comment céti possible tout ça ? Disons que c'est du gros calibre, qui gratte la gorge quand tu l'avales et qu'une fois le pied gauche réduit en compote sanguinolente, la balle Brenneke est allée finir son taf dans la cheville droite.

    En exclusivité (au jasmin), je te donne en illustration le greffon qui remplacera les extrémités dégommées par la balle : c'est très pratique pour les courses, un peu moins pour rentrer dans la baignoire.


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  • couteau

     

    En voilà un dont la saison de chasse, tout juste commencée, est déjà carbonisée. C'est très artère à terre de dire ça mais ça va faire un bien fou aux zanimos de la forêt.
    Du côté du Châtelard (Savoie), dans le massif des Bauges, dimanche 9 septembre, il s'en est passé une bonne. Mais il y avait du moche aussi. Eloigne les gosses de l'écran, c'est peu ragoutant.
    Les tueurs de l'aube avait dégommé un sanglier et l'un d'entre eux, voulant utiliser le beau poignard de chasse que maman lui avait offert pour son anniv' (avec une splendide tête de renard empaillée), s'est coltiné la découpe de la pauvre bestiole.
    Il s'y est pris comme un gland puisqu'il s'est tranché l'artère humérale qui, comme tu le sais depuis que tu es mioche, fait suite à l'artère axillaire, chemine à la face interne du bras et se divise, au pli du coude, en 2 artères : l'artère radiale et l'artère cubitale, qui irriguent l'avant-bras et la main.
    En résumé, c'est l'artère du haut du bras et je peux te dire que si tu tailles dedans, ça pisse le sang grave sa mère.
    Le sectionné se vidant de son raisiné, on lui a posé un garrot et les secours l'ont conduit à l'hosto de Chambéry (Jean qui pleure). Les pensionnaires de l'hôpital font la gueule : ils auront droit à du boudin noir/purée toute la semaine.


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