• foret

    Vilaine la pierre ! Comme si elle ne savait pas qu'une balle, c'est lourd à digérer, ça ballonne, ça détraque le bidon. Et ça l'amuse de renvoyer les projectiles dans le buffet des chasseurs qui passent par là. Certes, ils terrorisent la nature, dissuadent quiconque de venir ramasser des champignons (t'en connais beaucoup, toi, des gens qui sont d'accord pour prendre une bastos dans la tête ?) alors que les forêts du Jura sont si belles en  automne mais tout de même...
    Hein ? Elle a raison de provoquer des ricochets ? Ils nous font sérieusement chier, les viandards ? Oui, quand on y pense... Cette façon qu'ils ont de confisquer les bois et chemins creux, avec ce dédain imbécile propre aux traditions à la con.
    Alors oui, bien fait pour leur gueule, à ceux qui nous pourrissent la vie et font des cartons sur des animaux pépéres.
    Granges-sur-Baume, c'est près de Lons-le-Saunier et c'est carrément dans le Jura. Dimanche (jour des saigneurs) 30 septembre, battue au sanglier.
    Planquez les gosses, enfermez les promeneurs, priez pour les zanimos.
    Un coup de feu. Mais la balle n'est pas rentrée dans le gras d'un sanglier, non, elle a détruit l'abdomen d'un chasseur car renvoyée par un rocher qui traînait dans le coin, un peu désoeuvré.
    Gravement blessé, il a été (le chasseur, pas le rocher) conduit à l'hosto de Besançon, poil au colimaçon.


    votre commentaire
  • n0130

    Du côté de Cassagnas (Lozère plus à grand chose), la chasse est ouverte tous les jours de la semaine, surtout le dimanche (car c'est un endroit magnifique pour la rando et la baignade), de 6 heures du matin à 22 heures, sauf en cas de mauvaises vendanges. Auquel cas, l'heure de fermeture est ramenée à 21h55.
    Et un cessez-le-feu (rappelle-toi que la chasse c'est la guerre) est observé de 10 à 11 heures, heure de l'apéro sacré. Le cubi adoucit les moeurs, dit-on.
    En fin de matinée, ce vendredi 29 septembre, au lieu-dit le Magistavol, était-ce de la fébrilité, de l'impatience ? Alors qu’il traquait un sanglier en compagnie d’autres viandards, un chasseur a fait une chute et s’est alors accidentellement tirée dans le genou, avec sa propre arme. 
    Comme un grand.
    Sans trop m'avancer, je pense qu'il a dû avoir mal et que le simple mercurochrome n'a pas suffit.


    1 commentaire
  • n0145

    Ah ça, t'en vois des charretées de flics et de CRS pour dégager un camp de roms où se planquent quelques chapardeurs...Par contre, t'as plus personne dans les forêts alors que ça tire au gros calibre et que les bavures et homicides involontaires pleuvent. Gosses, marcheurs, randonneurs, VTTistes, automobilistes, tous dérouillent et se prennent des balles. Et pourtant, les préfets sont moins au taquet pour assurer leur sécurité. Faut croire que c'est plus facile et plus rentable politiquement de cogner sur un manouche que de sécuriser la campagne.
    La racaille des talus est autrement plus dangereuse. Elle fait peur. Elle a confisqué la nature pour y faire la guerre, une vraie guerre, avec des armes qui font mal et qui tuent. Mais les préfets s'en tamponnent le coquillard et le sinistre de l'intérieur (peut-être parce qu'il apprécie les tortionnaires de ruminants) encore plus.

    Dimanche 23 septembre, du côté de Saint-Martin-de-Brômes (Alpes-de-Haute-Provence), en forêt de Vaumaure, un viandard a ainsi descendu un promeneur qui passait par là.
    Avec du gros calibre. Forcément, c'était une battue au sanglier.
    Il dira qu'il ne l'a pas fait exprès, encore heureux, mais ça fait une belle jambe à la victime qui avait encore le droit de profiter de jours heureux sous le soleil.
    Le taulier de la fédé de chasse est désolé et souligne qu'en début de saison, les chefs de battues aux cervidés et sangliers remettent à chacun de leurs chasseurs une fiche de consignes de sécurité.
    Une fiche de consignes ! Elle est excellente celle-là...Une fiche de consignes de sécurité communiquée à des serial-killers qui ne peuvent pas écrire 3 phrases sans faire 16 fautes.
    Viandards partout, en sécurité nulle part.


    votre commentaire
  • n0165

    Il paraît que la chasse, c'est pas plus dangereux que n'importe quel autre loisir. C'est ce que répète à l'envie la racaille des talus en tout cas (membert).
    Pas plus dangereux que l'aérobic, la natation, l'aéromodélisme...
    Tiens, demande l'avis à ce type. Il t'en dira plus, il sait de quoi il parle, il vient de tuer son gamin de 9 ans, du côté de Vendres (Hérault).
    Dans quelles conditions ? Que du classique, du banal si je puis dire. Dimanche 23 septembre, accompagné par son fils, il a voulu passer sous une clôture.
    Pour ce faire, il a posé son flingue bien sûr chargé, pourquoi s'emmerder avec ces foutues règles de sécurité, contre les fils de fer barbelés, l'a repris, le coups est parti, forcément, car la queue de détente s'est coincée dans les barbelés.
    Le mouflet a pris le potage dans l'épaule, il en est mort.
    Que veux-tu que je te dise, Denise ? La chasse c'est bien la guerre en temps de paix, non ?  Il faut donc bien que ça fasse de la bonne victime collatérale... C'est la loi du genre. Que les pleureuses aillent se faire dorer et faire première danseuse au bal des faux-culs.


    votre commentaire
  • n0110

    Quel gentil chasseur ! Ainsi, il aurait vu un sanglier ! Il n'est pas sûr mais il l'aurait vu. De toute façon, même s'il n'avait rien vu, ce ne pouvait être qu'un sanglier. Forcément, puisqu'il s'agissait d'une battue au sanglier. C'est logique dans le crâne mal cablé d'un viandard; réfléchis un peu : si tu participes à une battue, disons à l'écureuil, c'est un exemple parmi d'autres, et que tu crois voir quelque chose, vaguement, avec peine, ce sera obligatoirement un écureuil. C'est un peu comme si tous les écureuils du département avaient été téléportés dans le coin où a lieu la battue.
    Donc pas la peine de te faire chier à t'assurer que c'est bien un écureuil qui a bougé, là-bas, derrière les buissons, eux-mêmes dissimulés des regards par des blocs de rochers, tu peux tirer franco, c'est assurément (à l'eau), tu m'entends Gontran, un écureuil.


    Mercredi 19 septembre, à l'heure de l'apéro (c'est-à-dire 9 h du matin), du côté de Mandagout (Gard), au lieu-dit Gaujac, il aurait vu un sanglier. Puisque c'était une battue au sanglier, avec les bonnes balles qui vont avec et qui grattent la gorge quand tu les avales.
    Il a fait feu. Son tir a été admirable de précision car il a dégommé un pote de battue dans le dos, au niveau de la hanche.
    Je peux te dire que les secours n'ont pas traîné pour conduire le pseudo sanglier au CHU de Nîmes. Mince consolation, il aura eu droit à un tour en hélico.


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique