• Thon rouge : un peu ou plus, c'est déjà trop

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    Au moment où Paul Watson s'apprête à rejoindre l'équipage embarqué sur le Steve Irwin, le bateau de Sea Shepherd Conservation Society mouillant dans les eaux de Malte, j'ai songé à te donner à lire un excellent papier de l'AFP qui résume bien la situation.

    (AFP)

    "L'organisation écologiste Sea Shepherd va lancer lundi sa campagne contre la pêche illégale du thon rouge, l'opération "Blue rage" ("Rage bleue"), a indiqué dimanche à l'AFP sa directrice-France, Lamya Essemlali.

    Le lancement de cette campagne intervient quelques jours après l'altercation entre des pêcheurs thoniers et Greenpeace, qui a fait un blessé chez les militants de l'ONG.

    L'action de Greenpeace, qui voulait libérer des thons pris dans des filets, visait des bateaux pêchant légalement parce qu'elle estime, a-t-elle indiqué dimanche, que pêche légale ou illégale, "tout met le stock de poissons en danger".

    Le Steve Irwin, le bateau de Sea Shepherd, est arrivé samedi soir à Malte, dans la zone où se trouvent les bateaux de Greenpeace.
    Paul Watson, le fondateur de Sea Shepherd, et Lamya Essemlali devraient rejoindre le bateau lundi et aussitôt "lancer la campagne" contre la pêche illégale du thon rouge, qui se prolongera jusqu'à la mi-juillet. Le bateau pourrait se rendre dans les eaux libyennes pour "empêcher les braconniers d'agir".

    L'ONG, qui se se définit comme une "organisation anti-braconnage", estime que les marines française et italienne "ont fait pas mal d'efforts" pour encadrer la pêche légale, avec à bord des thoniers un inspecteur de l'Iccat (Commission internationale pour la Conservation des Thonidés de l'Atlantique).

    Greenpeace en revanche affirme, dans une lettre ouverte au ministre de l'Agriculture et de la Pêche français Bruno Le Maire, que les organismes internationaux tels que l'Iccat et la Cites, ainsi que l'Union européenne, "ont failli à leur mission".

    En mars, à Doha, une majorité d'Etats parties à la Convention internationale sur le commerce des espèces sauvages menacées (Cites) avaient rejeté une proposition visant à interdire le commerce international du thon rouge.

    La lettre au ministre, ouverte à la signature des sympathisants sur le site de l'ONG, lui demande de "rappeler les 17 thoniers senneurs français qui opèrent actuellement en Méditerranée, afin d'empêcher une escalade de violence et de protéger le thon rouge".

    Greenpeace devrait donner lundi une suite légale aux incidents de vendredi, tandis que les pêcheurs envisagent de porter plainte pour "agression caractérisée". "Mais nous n'avions que des sacs de sable !", s'est étonnée Isabelle Philippe, porte-parole de l'organisation écologique."

     


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