• Canis_Lupus_

    Communiqué de l'ASPAS

    Le 17 juillet dernier en Lozère, José Bové déclarait : « Si le loup risque d’attaquer un troupeau, la meilleure façon de faire c’est de prendre le fusil et de tirer ! ». Les écologistes sont furieux de cette trahison et ripostent.

    Curieuse façon de faire, pour un élu chargé de voter les lois, et qui, pour complaire à quelques-uns de ses ex-amis, appelle à les enfreindre.

    Curieuse déclaration de la part d’un eurodéputé élu par les Français pour une meilleure prise en compte de la protection de la nature. Celui qui par le passé a montré tant de courage face aux lobbies et à la FNSEA s’est désormais rabaissé au même niveau de l’anti-écologie primaire.

    En application de la Directive Habitat et de la Convention de Berne, le loup est aujourd’hui une espèce strictement protégée en France. Sa destruction illégale (et l’incitation à commettre un tel acte), telle que M. Bové la préconise, est une infraction pénale correctionnelle, punie de 15 000€ d’amende et d’un an d’emprisonnement. Les solutions de protection des troupeaux existantes s’avèrent non seulement efficaces, mais ce sont les seules qui permettent aujourd’hui d’envisager la cohabitation entre le loup et le pastoralisme.

    Car le tir du loup a, le plus souvent, des effets inverses au résultat souhaité : en faisant éclater une meute stable régie par un couple dominant, le risque d’attaque sur les troupeaux augmente ! La seule solution est donc la protection des troupeaux. Elle seule garantit la pérennité du pastoralisme. Mais c’est moins populiste, et beaucoup moins médiatique.

    Entre schizophrénie et basse stratégie médiatico-politique, la fin de carrière de José Bové est décidément pitoyable. Elle est également contre-productive tant pour le monde de l’élevage, son ancien métier, que pour la protection de la nature, qui est pourtant au centre des discours d’Europe Ecologie Les Verts.

    L’ASPAS dépose plainte pour incitation au braconnage envers une espèce protégée, et en appel à Europe Ecologie Les Verts, pour qu’ils se positionnent clairement sur les enjeux environnementaux et de protection de la nature, quitte à se séparer de quelques-uns de leurs députés qui confondent politique et cirque médiatique.

    Ces dernières semaines, le manquement de la France à ses engagements communautaires a poussé l’ASPAS à porter plainte contre l’État français pour sa gestion calamiteuse du « dossier loup ». D’abord auprès de la Comission Européenne puis devant le Comité permanent de la convention de Berne. Les pressions incessantes des anti-loups ont déjà plongé notre pays dans l’illégalité en obtenant une législation encore plus permissive en matière de destruction des loups. Mais apparemment pas encore suffisamment au goût de l’eurodéputé Bové qui en appelle désormais au braconnage.


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  • encierro

    Ça c'est de la plaie ! Un chef d'oeuvre que tu peux encadré (et même revendre sur le net si t'es fauché). Une plaie maousse difficile, cependant, à prendre en photo. Tout le monde crie, se bouscule, et il faut se magner sinon les chirurgiens font rien qu'à suturer.
    Alors désolé, j'ai pas ça en magasin.

    Dimanche 29 juillet, Carmen Vázquez (57 ans) était venu assister à un lâcher de toros à Collado Villalba, commune pourrave et sans intérêt à quelques 35 bornes de Madrid.
    Le premier toro de la série, de très mauvaise humeur (comme il a raison) dégagea la barrière de sécurité et fonça dans le public pour y faire un peu de ménage à coup de corne.
    C'est Carmen qui s'y colla : elle reçu donc un magnifique coup de boule au niveau de l'hémithorax droit qui la laissa, épatée, avec une plaie profonde de ...50 cm.
    Oui, t'as bien lu ! 50 cm...La moitié d'un mètre.
    Inutile de te préciser que le médecin des arènes de Collado Villalba a été vite dépassé et qu'il a fallu demander l'hélico pour transporter la perforée à l'hôpital Gregorio Marañón.
    Si tu veux mon avis, ça m'étonnerait fort qu'elle insiste, l'année prochaine, pour venir voir le lâcher de toros.


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  •  LOUP

    Communiqué de l'ASPAS

    En juin dernier, suite à la publication d’une nouvelle réglementation encore plus permissive en matière d’élimination de nos loups, l’Association pour la Protection des Animaux Sauvages (ASPAS) déposait une plainte contre l’État français auprès de la Commission Européenne. Les arrêtés autorisant des tirs de loups se multipliant, elle en appelle aujourd’hui au comité permanent de la Convention de Berne.  Une fois de plus, l’État français se considère au dessus des lois : il autorise délibérément le tir d’une espèce strictement protégée au niveau européen, par la Directive Habitat et la Convention de Berne. Ces textes s’imposent au droit national et requièrent, pour passer outre cette protection, la mise en place d’un protocole à respecter et de solutions de prévention (chiens de protection, gardiennage, clôture…).

    Or, nos divers gouvernements ont sciemment négligé les préconisations prévues par ces textes en assouplissant encore les conditions d’autorisation des tirs de défense. Chiffre révélateur de cette accélération, 64 autorisations de tirs de défense ont ainsi déjà été délivrées en trois mois sur l’arc alpin !

    Après avoir déposé plainte auprès de la Commission Européenne, l’ASPAS saisit à présent le Comité permanent de la Convention de Berne, organe chargé de faire appliquer la réglementation en faveur de la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l’Europe.

    Combinées simultanément, les solutions de protection des troupeaux existantes s’avèrent pourtant efficaces et permettent aujourd’hui d’envisager une cohabitation intelligente entre loups et éleveurs. La montagne et ses richesses naturelles n’appartiennent pas seulement aux éleveurs, mais à tous les citoyens, y compris ceux des générations futures.

    Le manquement de la France à ses engagements communautaires et son comportement irresponsable face au « dossier loup » révèlent, encore une fois le désintérêt de notre pays envers la Nature et la biodiversité.


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  • 71044313

     

    Alors que la saison de chasse approche à petits pas, il est nécessaire de se rappeler combien nous avons eu raison (ah bon ? On n'a pas eu le choix ? ) de confier la gestion de la biodiversité et le sort précaire de tant d'animaux sauvages aux miliciens de la ruralité bas-de-plafond.
    De nobles individus la composent, des personnes pleines de bon sens et de discernement, des modèles pour tout dire.
    Comme lui par exemple.

    Le 14 juillet, la nuit était tombée sur la ville du Havre et le feu d'artifice pouvait commencer.
    Sur son balcon, quai Lamblardie, un homme regardait le spectacle. Il était bien accompagné puisqu'il y avait du monde dans sa musette : 10 canettes de bière.
    Désoeuvré, rond comme une queue de pelle, le type s'est mis dans l'idée de dégommer les lampadaires de la rue. Il a pris sa carabine car oui, il avait une carabine, étant chasseur depuis 22 ans.
    Il a tiré 13 fois. Qu'il y ait eu des passants qui circulaient ne l'a pas troublé plus que ça. On est quand même le 14 juillet, y'a du peuple qui baguenaude ici ou là...
    Son tableau de chasse est merdique cela étant : 2 lampadaires détruits.
    Il s'est fait bien sûr gauler et a échappé de peu à la détention provisoire; placé sous contrôle judiciaire, il doit être tout triste désormais car la sous-préfecture a annulé son permis de tuer et son flingue a été confisqué.
    La prochaine saison de tuerie, c'est baisé pour messire le blindé. La fédé de chasse de la Seine-Maritime perd un membre remarquable et c'est dommage.
    J'imagine les exploits de cet homme dans les rangs compacts de la racaille des talus, quand viendront les petits matins blêmes...


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  • colbac-

    Le dimanche 12 août 2012 le COLBAC (COmité de Liaison Biterrois pour l'Abolition de la Corrida) organise 2 manifestations anti corrida, une le matin et une l’après-midi.

    Entre les deux manif nous pique-niquerons comme les années précédentes au bord du fleuve à l’ombre du jardin de la Plantade.

    Manif du matin
    Rendez-vous à 10 H, avenue Claparède, à l’entrée de l’espace nautique (piscine municipale) au cœur de la feria.
    Thème de cette action : nous exigerons que les citoyens, jamais consultés, puissent enfin décider par référendum local si les corridas, soutenues et subventionnées par la mairie avec nos impôts, doivent ou non continuer.
    Pour que notre manifestation ne donne lieu à aucun incident, les manifestants, résolument non violents, ne devront répondre à aucune provocation quelle qu’elle soit. Nous devrons rester de marbre et silencieux. Ce sont nos pancartes et banderoles qui parleront pour nous, expliquant le sens de notre manifestation. Chaînes de télé, radios et journaux divers, prévenus et convoqués, recevront un dossier de presse expliquant pourquoi nous exigeons un référendum.

    Manif de l'après-midi
    Rendez-vous à 16 H 30 sur le parking du magasin DECATHLON à l’ombre de la pinède.
    Comme les années précédentes nous occuperons, banderoles déployées, le carrefour giratoire Vincent Badie (au croisement de la rocade et de la route de Bessan) et nous distribuerons un tract aux innombrables automobilistes qui, quittant les plages, se rendront à la feria.

    Pour tout renseignement : http://www.colbac.fr/


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