• Rapaces : le tir et le poison, démons d'un passé que l'on croyait révolu

    Vite revenu de vacances avant de repartir vers l'île d'Oléron.

    Mais heureux de trouver en attendant, dans la boîte aux lettres, ce merveilleux numéro spécial de Rapaces de France, le dixième du nom.

    C'est un hors-série publié chaque année par la LPO.

    10 ans déjà, comme le temps passe ! Cela fait dix ans que le FIR (Fonds d'intervention pour les rapaces), né en 1969, fusionnait avec la LPO pour constituer ce que l'on appelle aujourd'hui la Mission Rapaces.

    Je te rappelle qu'il y a 50 ans, ce sont quasiment entre 100000 et 300000 rapaces (sédentaires et migrateurs) qui étaient dégommés, annuellement, par les viandards et leurs copains miliciens des bosquets et talus.

    Pendant l'hiver 1962-1963, on a estimé que ce sont 30000 buses qui ont été pulvérisées par les tueurs du dimanche.

    Grâce au travail, parfois ingrat, de milliers de bénévoles, le faucon pélerin, le Milan royal, l'Aigle botté, le Gypaète barbu, le Busard cendré, le Faucon crécerelette et tous les autres rapaces diurnes, comme nocturnes (Hibou des marais, Effraie des clochers...) sont désormais visibles, reconnus, suivis, protégés.

    L'engagement naturaliste demeure exceptionnel. Les résultats sont très encourageants.
    Et il y a des hauts, des bas, comme toujours.

    2007 a été ainsi une année noire pour le Milan royal, entre empoisonnements, intoxications et tirs de plombs.

    Les rapaces, comme les oiseaux, comme tous les animaux, sont des êtres sensibles et méritent d'être admirés pour ce qu'ils sont et respectés parce qu'ils sont à leur place, dans leur rôle.

     


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