• L’industrie baleinière japonaise rentabilise au mieux les 30 millions de dollars qu'elle a volés

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    Tu liras ci-après un extrait d'un article récent de Paul Watson, le capitaine de Sea Shepherd Conservation Society, au plus fort de la bataille qui oppose les militants embarqués sur les deux bateaux de l'association (le Steve Irwin et le Bob Barker) et la flotte baleinière japonaise. Cette dernière fait ce qu'elle veut, enfreignant avec mépris le droit international (elle est passé ainsi dans la zone d'exclusion en dépit des ordres venant des autorités australiennes).
    Le combat est rude, disproportionné, inégal.
    On le sait, les tueurs de baleines ont détourné l'argent provenant du fonds d’aide et de secours aux victimes du tsunami pour renforcer leur saloperie d'armada.
    La totalité du propos de Paul Watson est en ligne ici : http://www.seashepherd.fr/news-and-media/editorial-120216-1.html          

    "Certains disent que les baleiniers ne sont pas malveillants, que ce sont juste des hommes qui font leur boulot. Je pense au contraire que seul le plus noir des cœurs peut tirer sur une baleine intelligente et sans défense avec un harpon explosif et ne rien ressentir alors que les cris d’agonie de la baleine torturée emplissent les airs.

    Que faisons-nous donc à présent ?

    Nous continuons à ralentir les baleiniers pour le reste de la saison alors que nous gardons l’Etoile Noire des Cétacés sur le qui-vive. Nous préparons également notre retour dans l’océan Austral pour la saison baleinière 2012-2013.

    Cela implique de travailler dur pendant les 10 prochains mois pour réunir les fonds qui permettront d’entretenir le Steve Irwin et le Bob Barker, de réparer le Brigitte Bardot et d’acquérir un quatrième navire, un deuxième navire éclaireur, plus rapide que les vaisseaux harpon mais suffisamment grand pour bloquer le Nisshin Maru.

    Nous devons revenir avec quatre navires, un hélicoptère, des drones, des semi-rigides et un équipage prêt à tout risquer pour défendre les baleines et les océans.

    La flotte baleinière japonaise survit uniquement grâce aux subventions et parce qu’elle s’est approprié malhonnêtement des fonds envoyés par de généreux donateurs du monde entier qui avaient à cœur d’aider les victimes des désastres survenus au Japon en mars dernier.

    L’horrible massacre des baleines par le Japon ne subsiste que parce que le gouvernement japonais a trahi aussi bien son peuple qui avait besoin d’aide que les personnes qui voulaient leur venir en aide.

    La dernière chose à laquelle les donateurs ont dû penser lorsqu’ils ont fait leur chèque pour aider les pauvres rescapés du tsunami au Japon était que leur argent allait servir à financer le massacre des baleines dans l’océan Austral.

    Et, ainsi, le honteux massacre en série des baleines continue comme un programme d’intérêt général glorifié, en contradiction avec le système économique soi-disant capitaliste du Japon.

    L’industrie baleinière japonaise est devenue un parasite qui vit sur le dos des citoyens japonais.

    Sea Shepherd ne renoncera jamais et ne se retirera jamais de ces campagnes, tant que ce parasite tueur en série de cétacés n’aura pas quitté le Sanctuaire des baleines de l’océan Austral. S’ils coulent nos navires, nous les remplacerons. S’ils nous font perdre nos pavillons, nous en trouverons d’autres. S’ils séquestrent des membres de notre équipage, alors d’autres les remplaceront. S’ils arrivent à m’arrêter, alors quelqu’un d’autre me remplacera."


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