• jjj

    Greenpeace est devenu l'un des plus grands acteurs du business de la bonne conscience au monde. Les gens y adhèrent pour se sentir bien, pour avoir l'impression qu'ils font partie de la solution, et pour pouvoir dire : "Hé, je suis un écolo, je suis membre de Greenpeace, je fais ma part."
    C'est vraiment cela qu'ils vendent : une bonne conscience.

    Mais en réalité, Greenpeace fait très peu de choses concrètes et je la considère comme une organisation frauduleuse.
    [...] Au moins pour ce qui est des baleines, des dauphins et des océans, Greenpeace est une organisation parasite. Des millions d'euros sont littéralement détournés de la cause pour perpétuer la machine bureaucratique.
    C'est devenu la machine verte à faire de l'argent.

    Paul Watson-Entretien avec un pirate-Éditions Glénat


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  • aba

    "Non, aimer et respecter les animaux ne conduit pas inéluctablement à la misanthropie, au racisme et à la barbarie.
    Oui, les pratiques d'élevage et de mise à mort industrielles des bêtes peuvent rappeler les camps de concentration et même d'extermination..."

    Elisabeth de Fontenay-Le silence des bêtes


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  • actionlibereztruie

    Actuellement des millions de truies en Europe passent environ 300 jours par an dans des cases de gestation - dès le début de chaque grossesse jusqu'à la semaine avant la mise bas. Ces stalles métalliques individuelles posent de nombreux problèmes pour leur bien-être :

    • sol en béton nu et caillebotis source de blessures, de douleurs, d’inconfort et empêchant un comportement normal de fouille ;
    • espace insuffisant pour se retourner, faire plus d’un ou deux pas ou se coucher confortablement ;
    • confinement source de stress et d’ennui pour ces animaux très sociaux.

    Heureusement, l’interdiction des cases de gestation, hormis pendant les quatre premières semaines et la dernière semaine de gestation, entrera en vigueur le 1er Janvier 2013 dans toute l’UE. Il s'agit d'un remarquable pas en avant pour le bien-être de millions de truies.

    Maheureusement, de forts doutes sont permis quant à l’application effective de la réglementation en France.
    L’absence de chiffres officiels sur les conversions des exploitations augure mal du respect de la législation dans les délais, et d’après nos estimations basées sur le recoupement de différentes sources, 2 exploitations porcines françaises sur 3 ne seront pas aux normes d’ici le 31 décembre 2012, alors qu’elles ont eu plus de 11 ans pour s’y préparer !

    Envoyez un message fort à Stéphane Le Foll, Ministre de l'agriculture, lui demandant de mettre en place les actions nécessaires pour que les exploitations porcines se mettent en conformité avec la nouvelle réglementation en temps et en heure.

    Pour envoyez ce courrier (personnalisable à ta guise), c'est ici qu'il faut se rendre : http://action.ciwf.org.uk/ea-action/action?ea.client.id=1758&ea.campaign.id=14919


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  • LarsonLangAnim

    Pierre Jouventin est cet éthologue et écologue, ancien directeur de recherche au CNRS, spécialiste international des oiseaux et des mammifères, qui a élevé un bébé loup dans son appartement en 1975.
    De cette expérience pleine d'enseignements, il en a tiré un magnifique livre, Kamala, une louve dans ma famille, paru chez Flammarion.
    Je te livre un texte inédit mis en ligne sur le site consacré à ce livre (http://kamala-louve.fr). Je le trouve particulièrement pointu dans la démolition de préjugés qui font le socle du spécisme.

    'Le point d’achoppement central reste toujours celui du langage’ Dominique Lestel (L’animalité)

    LES ANIMAUX POSSEDENT-ILS UN LANGAGE ?
    Cette question est en soi une réponse puisque dans langage, il y a langue, c’est-à-dire au sens non anatomique la particularité majeure de l’espèce humaine. Il est bien évident que celui qui formule la question en ces termes souhaite que l’on conclue en affirmant une fois encore que notre espèce est le seul être vivant à posséder un ‘véritable’ langage, ce qui démontre sa supériorité sur le règne animal.

    Ce type de raisonnement est aussi subjectif que celui qui consisterait, dans une société de baleines, à organiser un débat autour du thème « Les autres espèces possèdent-elles une taille comparable à la nôtre ? ». Et même, cette formulation serait plus honnête car parler ‘d’autres espèces’ est autrement plus exact que parler d’‘animaux’, en sous-entendant que l’Homme n’a rien de commun avec ses ‘frères inférieurs’ selon l’expression de Michelet.

    Le fait, d’une part d’avoir mis dans la même catégorie animale des espèces aussi différentes qu’un ver de terre, une huître, une éponge (c’est un animal) et un chimpanzé, d’autre part d’avoir classé dans des catégories distinctes des êtres vivants aussi proches que le chimpanzé et l’homme n’est pas neutre et pose aujourd’hui problème, pas seulement moralement mais scientifiquement.
    Le chimpanzé est séparé de l’homme par 1,23% de divergence génétique et tous deux sont séparés du gorille par 2,3%. Les analyses d’ADN -même si elles doivent être complétées par d’autres critères- montrent aussi que le plus proche parent du chimpanzé n’est pas le gorille mais l’homme et un autre chimpanzé reconnu récemment, le Bonobo.

    Je me souviens de l’abîme de perplexité dans lequel j’avais plongé des étudiants de l’Université de Vincennes en leur posant cette anodine question : ‘L’homme est-il un animal ?’. Un blasphème provoquerait aujourd’hui moins d’effet dans une église.
    Pourtant, d’après la définition du Petit Larousse, un animal est un ‘être organisé, doué de mouvement et de sensibilité, et capable d’ingérer des proies solides à l’aide d’une bouche’. Il devrait donc être incorrect de réserver le mot ‘animal’ aux espèces autres que l’homme. En fait, cette licence est admise du fait de notre héritage culturel car les grecs ne connaissaient pas les grands singes et ils ont défini l’humain par opposition à l’animal (‘Barbare’ signifiait en grec ‘étranger’ et ceux qui ne parlaient pas leur langue étaient considérés comme quasi-animaux). Cette opposition et ce mépris des autres fondent toujours notre civilisation occidentale mais pas les autres cultures.

    Jusqu’au début du XVe siècle, les anthropoïdes étaient inconnus en Eurasie et l’homme, sur le plan de la raison et de l’affectivité, était séparé des non-humains par un fossé autrement plus grand que de nos jours. Cette définition de l’homme, qui est remise en question par bien des auteurs comme Philippe Descola auteur de ‘Par delà nature et culture’, est donc discutable et traduit bien la répugnance qu’ont la plupart des humains – aussi libérés des préjugés qu’ils croient être – à se mettre sur le même plan que les autres êtres vivants.

    De même que l’on excluait, il y a peu, les noirs de l’espèce humaine – ce qui ne posait pas de problème même à Voltaire qui spéculait sur la vente des esclaves –, on refuse d’accepter l’évidence que l’homme est un animal.
    Pourtant, l’espèce Homo sapiens ne nous parait si importante que parce que nous en faisons partie. Linné, dans la première classification connue des êtres vivants, classait le chimpanzé dans le même genre Homo que nous et la biologie moléculaire a montré que son analyse était la bonne, l’homme étant génétiquement beaucoup plus proche des chimpanzés qu’on le supposait. C’est dans les 1,23% de différence que se trouve toute notre spécificité humaine, ce qui ne lui enlève rien mais la relativise. L’homme moderne ironise sur l’époque où l’on croyait que toutes les planètes tournaient autour de la terre mais il continue à se croire le centre du monde, le roi du monde animal , l’aboutissement et le sommet de l’évolution. Il est vrai que les baleines -qui ne parlent pas mais chantent- ne sont pas prêtes à organiser un congrès pour dire le contraire. Ne serait-ce que parce qu’elles ont été pratiquement exterminées.

    L’Histoire a toujours été écrite par les vainqueurs… Il ne suffit pas à notre espèce d’avoir décimé la plupart des autres espèces, il lui faut encore se donner bonne conscience et justifier le massacre. Pour se mettre hors concours, il lui faut introduire une différence de nature entre soi et les autres.

    Il n’y a pourtant pas si longtemps, les Autres se trouvaient dans une vallée voisine, derrière une montagne, de l’autre côté d’un fleuve, ils parlaient une autre langue, pratiquaient une autre religion ou avaient une autre couleur de peau. Il est vrai que de savants ethnologues expliquaient ou expliquent encore, en croyant énoncer des vérités scientifiques, que ces sociétés qualifiées de ‘primitives’ ne possèdent pas l’écriture ou la roue ou la notion de Dieu, ce qui démontre notre supériorité et autorise toutes les exploitations, tous les mépris.

    Aujourd’hui, le racisme -ici le ‘spécisme’- n’est plus de mise et les Autres, ce sont les Bêtes, qui, comme leur nom l’indique, ne peuvent pas posséder l’intelligence, ni le langage, ni la faculté d’abstraction, ni l’outil, ni le pouce opposable aux autres doigts, ni la station debout, ni la bipédie bref aucune des caractéristiques de l’Homme… Or la science moderne a confirmé que tous ces critères -qui ont été choisis car ils semblaient constituer nos supériorités et donc le Propre de l’Homme- existent tous chez les animaux même s’ils sont moins développés.
    On en revient toujours à la différence de degré et non de nature entre l’homme et les autres espèces, comme l’affirmait Darwin il y a un siècle et demi. Rien n’empêche pourtant de juger, si on veut absolument être uniques dans le monde vivant, que cette minuscule différence génétique entre l’homme et son plus proche parent, le chimpanzé, est fondamentale pour notre identité puisque c’est en elle que se trouvent inclus le langage et tous les caractères où nous excellons…


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  • 592210_300501913360593_279440786_n

    Le collectif N.A.R.G.-Non à l'Abattoir Rituel de Guéret-(soutenu par la Fondation Brigitte Bardot) organise, le 26 mai prochain, une journée d'action à Guéret pour dénoncer le projet d'abattoir halal.
    La société Sovilim souhaite s'installer sur la commune de Guéret pour exploiter un atelier de traitement des viandes halal, c'est à dire pratiquant l'abattage des animaux sans étourdissement préalable.

    Rappelons que le Syndicat National des Vétérinaires d’exercice libéral a adopté une motion demandant « le recours à des méthodes permettant de mettre un terme à la longue agonie des animaux égorgés lors des abattages rituels ».
    La position de la Fédération des Vétérinaires d’Europe est encore plus directe : « Du point de vue de la protection des animaux et par respect pour l’animal en tant qu’être sensible, la pratique consistant à abattre les animaux sans étourdissement préalable est inacceptable, quelles que soient les circonstances ».

    Cette pratique conduisant à égorger des animaux en pleine conscience provoque des souffrances inutiles; les bovins peuvent mettre jusqu’à 14 minutes pour perdre conscience après avoir eu la gorge tranchée.

    Le 26 mai prochain, le Collectif N.A.R.G. (collectif d'associations, éleveurs, vétérinaires...), organise une manifestation pacifique en centre ville de Guéret. Marche, interventions et mise en scène sont prévus pour montrer aux élus l'opposition de la population à ce projet dont ils ne souhaitent pas qu'il s'ébruite...

    RDV le 26 mai 2012, à 13h30, place Bonnyaud, à Guéret (23000).

    http://www.collectif-narg.info/

     


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