• Accident de chasse mortel à Carentan : ça coule dans la Manche

    baie

    Dans quelques semaines, le grand carnage va débuter. Les 5000 élevages de petits gibiers (plume et poil), les 500 élevages de cerfs, les 600 élevages de daims, les 300 élevages de sangliers ont turbiné et vont vendre ces pauvres bestioles aux viandards afin qu'elles soient relâchées dans  une nature confisquée.
    Elevages de cibles vivantes pour serial flingueurs (et poivrots), telle est la réalité du milieu de la racaille des talus.

    À titre d'exemple, la modeste société de chasse de Trélévern, dans les Côtes-d'Armor, a prévu de lâcher 25 faisans et 25 perdrix en septembre et octobre, 20 faisans à la fin d'octobre et en novembre.

    Mais la tuerie au gibier d'eau a déjà commencé, mi-août. Les coin-coin ont chaud aux meules mais tout vient à point à qui sait attendre dit le proverbe.
    Il suffit de s'asseoir au bord de la rivière pour voir passer le cadavre de son ennemi.
    C'est ce que se disent, stoïques, les canards du Cotentin et ils ont pu vérifier tout récemment la justesse de cet adage.
    Pendant 3 jours, du dimanche 12 au mercredi 15 août, ils ont vu, interloqués, le corps d'un chasseur flotter et dériver sur le canal de Carentan.
    On sait depuis que ce dernier (le tueur de volatiles, pas le canal)  avait essayé de récupérer dans la baille la dépouille de l'une de ses victimes.


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