• n070
    (Dédé, fin connaisseur en matière de glands, le jour de ses 3 ans)

     

    Faut pas gonfler Dédé quand il se lustre le poil. Dédé, c'est pas un cave, les casse-couilles, il les met vite fait au tapis surtout quand ce sont des chasseurs. Les viandards et Dédé, ce n'est pas une affaire qui marche.
    Dédé, c'est un sanglier bien à l'aise dans ses jarrets aussi, mardi 30 octobre, du côté d'Angirey (Haute-Saône), route de Vellemoz, il n'a pas hésité à avoiner grave un chasseur qui lui avait marché dessus. Oui, t'as bien lu ! Dédé était peinard tranquillos dans son fourré et l'autre, fusil à la main, il lui marche dessus !

    Sans le faire exprès bien sûr mais quand même...Pouvait pas faire gaffe ? Et de toute façon, qu'est ce qu'il venait faire chier le monde dans ce bois à vouloir tuer du volatile...

    Alors Dédé a chargé le type et lui a arraché le mollet avec ses défenses. Carrément arraché. La gerbe. Grièvement blessé (crois-moi, il ne suffisait pas d'un peu de dakin pour soigner la plaie), il a été héliporté et transporté à l'hosto de Besançon.


    votre commentaire
  • n035

    On nous dit que les secours ont tenté de le réanimer. En vain. C'est ça le problème, avec des balles utilisées pour tuer. C'est qu'elles ne te laissent aucune chance quand t'en prends une dans le placard. Demande aux animaux, chevreuils, sangliers, cerfs, s'ils peuvent être réanimés, eux. De toute façon, réanimés ou pas, ce qu'ils veulent, c'est ne pas servir de cibles vivantes pour des barrés alcoolos, c'est pas compliqué à comprendre bordel !

    Dimanche 28 octobre, du côté d'Heiltz-L'Evêque (Marne), en lisière d'un bois bordant la RD14 (c'est en effet plus prudent de tirer à proximité d'une départementale), un rabatteur a pris involontairement la place du gibier et a ramassé une dragée en pleine poitrine. Il est devenu puissamment mort.
    On parie que, parmi la vingtaine de chasseurs, personne ne l'a fait exprès et que le flingueur maladroit, s'il manifeste bien sûr ouvertement sa tristesse, sera seulement privé de son pousse-café ?


    3 commentaires
  • canard

    C'est pas mal pour un début mais peut mieux faire. Je ne suis pas exigeant parce que ça me plait mais parce que c'est pour son bien.
    Quand on a affaire à un jeune homme (il a 17 ans), il faut inviter à faire davantage, à ne pas tomber dans la facilité. Ce qu'il a fait c'est pas mal du tout mais il doit s'efforcer de progresser vers le mieux.

    Pour l'une de ses toutes premières parties de chasse (c'est donc un novice dans l'art de buter), il s'est gentiment tiré dans le pied.
    Accompagnant son daron à la chasse au gibier d'eau (ryphore), du côté de La Cambe (Calvados), lundi 22 octobre, il a légèrement merdé puisqu'il a actionné la queue de détente alors que le canon était pointé vers le bas.
    Ce garçon a donc reçu la semoule au plomb dans la papatte.
    On lui met 13/20... Avec les encouragements du conseil.


    votre commentaire
  • ubaye

    Manger chinois avec des baguettes ? Faudra plus y compter !

    Samedi 20 octobre, du côté de Jausiers (Alpes-de-Haute-Provence), un chasseur s'est fait sauter le pouce alors qu'il crapahutait avec son flingot en bandoulière. Tu ne vois pas de rapport direct entre le fait de marcher et l'arrachage de l'appendice (simulation) ? Fais un effort bordel !
    Le fusil étant chargé, ce qui est parfaitement recommandé quand tu marches dans un endroit aussi plat que la vallée de l'Ubaye, il a suffit d'un petit rien, d'un coup de pouce du destin si j'ose dire, pour que le coup parte.
    Il a quand même fallu que l'hélico se pointe et conduise le mutilé à l'hosto de Digne-les-Bains (très belle ville par ailleurs). Si tu y passes, à Digne, pas à l'hosto bien sûr, veille à visiter le musée consacré à Alexandra David-Néel.


    votre commentaire
  • n075

    Désolé, je ne peux pas t'en dire davantage sur les circonstances de l'asquident. On ne sait pas s'il l'a confondu avec un sanglier ou choisi de tirer dès qu'il a vu quelque chose bouger 300 mètres plus loin. Mais le résultat est bel et bien là : une balle de gros calibre dans la cuicuisse de son camarade de tuerie.
    A priori, le flingué est retiré du circuit pour un bon bout de temps. Ça c'est du recyclage efficace.
    Les faits se sont déroulés vers Moissac (Tarn-et-Garonne), mercredi 17 octobre; le vent fraîchissait sur la colline, l’oiseau frissonnait et l’herbe avait froid.
    Pan ! La battue au sanglier tourna en foirade, donc, un chasseur ayant obligeamment placé une dragée dans la jambe d'un pote. La droite. La précision est d'importance.
    À la demande du parquet de Montauban, une enquête a été ouverte.


    1 commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires