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    18 février. Cette nuit, le camp de comptage des oiseaux du Col de l’Escrinet (Ardèche) a été totalement ravagé par un incendie criminel et par l’abattage à la tronçonneuse des arbres qui le protégeaient. Depuis les années 1980, ce haut lieu de la migration - et du braconnage - a longtemps été un foyer de violences de la part des chasseurs contre les protecteurs de la nature. Après 3 ans d’acalmie, les biologistes sont à nouveau menacés physiquement.

    « J’y vois clairement les conséquences des cadeaux de Nicolas Sarkozy au lobby chasse » déplore Pierre Athanaze, porte-parole de l’association « Collectif Escrinet col libre » et Président de l’Aspas (Association pour la protection des animaux sauvages), qui vient de déposer plainte auprès de la gendarmerie. « Le Président de la République vient d’autoriser la chasse aux oies en période de migration sous prétexte « d’études scientifiques, ainsi que celle de deux espèces d’oiseaux rares (le courlis cendré et l’eider à duvet). Cela a été perçu comme un feu vert par les chasseurs, qui font pression pendant cette période pré-électorale, et menacent également d’organiser d’autres actions de violence contre les protecteurs de la nature. C’est du terrorisme anti-écologistes ».

    Dans les années passées, les chasseurs de l’Escrinet ont menacé de mort des biologistes, jeté leur caravane dans un ravin, risquant de tuer l’un d’eux, et se sont même permis de prendre en otage des garde-chasse. Pour tout le monde ici, les choses sont claires : c’est du côté des chasseurs qu’il faut chercher les coupables.
    Des tronçonneuses contre les jumelles, le combat est inégal.


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    Tu liras ci-après un extrait d'un article récent de Paul Watson, le capitaine de Sea Shepherd Conservation Society, au plus fort de la bataille qui oppose les militants embarqués sur les deux bateaux de l'association (le Steve Irwin et le Bob Barker) et la flotte baleinière japonaise. Cette dernière fait ce qu'elle veut, enfreignant avec mépris le droit international (elle est passé ainsi dans la zone d'exclusion en dépit des ordres venant des autorités australiennes).
    Le combat est rude, disproportionné, inégal.
    On le sait, les tueurs de baleines ont détourné l'argent provenant du fonds d’aide et de secours aux victimes du tsunami pour renforcer leur saloperie d'armada.
    La totalité du propos de Paul Watson est en ligne ici : http://www.seashepherd.fr/news-and-media/editorial-120216-1.html          

    "Certains disent que les baleiniers ne sont pas malveillants, que ce sont juste des hommes qui font leur boulot. Je pense au contraire que seul le plus noir des cœurs peut tirer sur une baleine intelligente et sans défense avec un harpon explosif et ne rien ressentir alors que les cris d’agonie de la baleine torturée emplissent les airs.

    Que faisons-nous donc à présent ?

    Nous continuons à ralentir les baleiniers pour le reste de la saison alors que nous gardons l’Etoile Noire des Cétacés sur le qui-vive. Nous préparons également notre retour dans l’océan Austral pour la saison baleinière 2012-2013.

    Cela implique de travailler dur pendant les 10 prochains mois pour réunir les fonds qui permettront d’entretenir le Steve Irwin et le Bob Barker, de réparer le Brigitte Bardot et d’acquérir un quatrième navire, un deuxième navire éclaireur, plus rapide que les vaisseaux harpon mais suffisamment grand pour bloquer le Nisshin Maru.

    Nous devons revenir avec quatre navires, un hélicoptère, des drones, des semi-rigides et un équipage prêt à tout risquer pour défendre les baleines et les océans.

    La flotte baleinière japonaise survit uniquement grâce aux subventions et parce qu’elle s’est approprié malhonnêtement des fonds envoyés par de généreux donateurs du monde entier qui avaient à cœur d’aider les victimes des désastres survenus au Japon en mars dernier.

    L’horrible massacre des baleines par le Japon ne subsiste que parce que le gouvernement japonais a trahi aussi bien son peuple qui avait besoin d’aide que les personnes qui voulaient leur venir en aide.

    La dernière chose à laquelle les donateurs ont dû penser lorsqu’ils ont fait leur chèque pour aider les pauvres rescapés du tsunami au Japon était que leur argent allait servir à financer le massacre des baleines dans l’océan Austral.

    Et, ainsi, le honteux massacre en série des baleines continue comme un programme d’intérêt général glorifié, en contradiction avec le système économique soi-disant capitaliste du Japon.

    L’industrie baleinière japonaise est devenue un parasite qui vit sur le dos des citoyens japonais.

    Sea Shepherd ne renoncera jamais et ne se retirera jamais de ces campagnes, tant que ce parasite tueur en série de cétacés n’aura pas quitté le Sanctuaire des baleines de l’océan Austral. S’ils coulent nos navires, nous les remplacerons. S’ils nous font perdre nos pavillons, nous en trouverons d’autres. S’ils séquestrent des membres de notre équipage, alors d’autres les remplaceront. S’ils arrivent à m’arrêter, alors quelqu’un d’autre me remplacera."


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  • 68613166_p

    Tu sais bien, je suis plutôt grognon quand on parle des chasseurs, limite inconvenant. Je râle, je m'emporte, je les traite comme de la bouse mais là, je reconnais humblement, en définitive, que ce gouvernement a eu raison de confier à cette catégorie de types la lourde tâche de gérer une biodiversité en péril et d'éduquer les gosses français à l'environnement (et les ados également, qui s'en branlent de tout ça et qui font rien qu'à fumer du shit même pas bio).
    Tu vois, j'aurais beaucoup apprécié, et le mot est faible, qu'un chasseur comme celui que je vais te présenter, éduque mes mioches. Quelque part, c'est rassurant de pouvoir compter sur des mecs comme ça; exemplaires, oui, on peut dire cela. Pétris de qualités, assurément. Bien sûr, ils ont des défauts mais qui n'en a pas, hein ? Arrêtons de chercher la petite bête !

    Mardi 21 février, à Assérac (Loire-Atlantique), il était blindé; et en colère. Pour un problème de bornage de propriété, il s'en est pris aux ouvriers qui bossaient pour son voisin. Parmi les 8 fusils de chasse qu'il possédait, il en a choisi un, l'a chargé et a tiré en l'air pour faire fuir les ouvriers. L'un deux s'est malheureusement trouvé à portée de main du dingue, qui a appuyé son flingue sur le torse du pauvre homme, style si tu bouges j'te descend.
    Les gendarmes l'ont gaulé et placé en garde à vue. Avant de comparaître le 3 avril, il est en taule, un temps suffisant pour "effectuer un sevrage alcoolique et une expertise psychiatrique", selon le président du tribunal.


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  • MonChatEtMoi_web

    Jean-Yves Gauchet est un véto bien sympa, amoureux du chat et promoteur de la ronronthérapie.
    Il vient tout juste de publier ce que l'on pourrait bien appeler la bible du chat "Mon chat et moi, on se soigne" (224 pages !).
    C'est un bouquin singulier : il a la particularité de se présenter sous une forme 2 en 1 : une face A et une face B. 
    C’est lui qui me soigne et C’est moi qui le soigne.
    L’idée principale est que mon chat et moi, on forme un couple thérapeutique où chacun s’occupe de la santé de l’autre.

    Moi bien sûr, je veille à son alimentation, son hygiène et son bien-être, je connais tous les trucs pour anticiper les ennuis et lui prodiguer des soins naturels, économiques et efficaces. Lui, par sa seule présence, me rassure et m’apaise. 

    Ce n'est pas à toi que je vais dire que les personnes vivant en compagnie d'un chat bénéficient d’une meilleure santé psychologique que ceux qui vivent sans, n'est-ce pas ?


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  • vegabeilleweb

    6ème VEG' EN SCENE "Les abeilles : sentinelles de l'environnement" à La Morvient, Le Boupère (85, pays de Pouzauges). 

    Le 3 mars à 16h30, projection du Titanic apicole, film-documentaire d’Ananda Guillet et de Dominique Guillet sur la disparition des abeilles, la terreur-pesticide, la désertification, les chimères génétiques, les nécro-carburants, l’apiculture productiviste...: en bref, l’empoisonnement des abeilles, de l’humanité et de toute la biosphère.
    Ce film documentaire est un cri d’alarme. Que deviendrait l’humanité sans les abeilles ? Qu’adviendrait-il de son agriculture ?

    Cette projection/débat (animé par Mathias Barbaud, apiculteur) sera précédée d'un atelier de cuisine à 14 heures suivi d'un goûter.

    Cette journée sera conclue dans la bonne humeur par un repas partagé pris sur les coups de 20 heures. 

    Toutes les informations sont ici : http://www.animaliste.fr 


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