• anti_corrida_patrimoine_immateriel

    Il faut en être certain. D'ailleurs ils l'ont dit et redit. Les promoteurs de la reconnaissance de la tauromachie comme patrimoine immatériel national veulent l'inscription de la torture festive au patrimoine immatériel de l'humanité en présentant un dossier respectant les critères de l'UNESCO.
    Cette seconde étape ne peut démarrer que si d'autres pays empruntent les pas de la France et c'est ce qui est organisé à l'heure même où j'écris ces lignes.

    L'Espagne bien sûr devrait suivre mais aussi certains pays latino-américains.

    Ces promoteurs, on sait qui ils sont. Ce sont ceux qui ont été entendus au titre d'experts (sic) par cette fameuse commission qui a proposé, pour validation, l'inscription au ministère de la culture. Mais cette commission de scientifiques qualifiés, elle est très loin d'être impartiale. On y trouve François Zumbielh,vice-président de l'Observatoire national des cultures taurines. François Zumbielh a ainsi pris l'avis d'André Viard, qui est lui-même le président de l'ONCT !
    C'est exactement ce que l'on appelle être juge et partie.

    François Zumbielh est certes docteur en anthropologie culturelle à l'université de Bordeaux 2 mais il kiffe grave la corrida.
    Auteur de bouquins très mal vendus sur la corrida, il a soutenu sa thèse de doctorat (le 13 octobre 2006) sur le sujet "Les mots qui toréent-la représentation de la tauromachie dans la parole des professionnels et des aficionados espagnols".
    C'est cette thèse qui structure son livre paru aux Editions Verdier sous le titre Le discours de la corrida.
    André Viard, François Zumbielh... Ne manque plus que le troisième larron, lui aussi considéré comme une autorité en la matière.
    C'est Francis Wolff, prof à Normale sup', dont j'ai dit suffisamment de mal dans mon article du 3 juin 2008 pour ne pas y revenir.

    Ils ont bien mitonné leur truc, ces accros à la jouissance perverse. Un ancien tueur des arènes et deux professeurs dont le job est d'habiller et vendre sous un verbiage pompeux (Les mots sont là pour parachever des figures fatalement imparfaites dans l’arène, pour faire apparaître des forces et des conjonctions obscures et agissantes que l’œil est incapable de déceler) l'inacceptable : jouir du supplice puis de la mise à mort d'un animal sensible.

    Pour éviter que l'UNESCO ne se retrouve avec ce dossier dans les pattes et dise banco, une manifestation est appelée le 28 mai à 15 heures à Paris, place du Palais Royal (1er arrondissement).

    Et bien sûr, il faut aller tous les jours ici : http://www.patrimoine-corrida.fr/


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    Blaireau
     
    Communiqué de l'ASPAS (Association pour la Protection des Animaux Sauvages)
     
    Espèce protégée dans la plupart des pays européens, le blaireau est déjà l’objet d’une chasse acharnée en France.
    Mais afin de satisfaire à la pratique de la 'vénerie sous terre' ou déterrage, (plus de 3000 équipages en France !), mode de capture et de mise à mort sans conteste le plus cruel d’Europe, elle est aussi l’objet d’une 'période complémentaire' qui allonge cette période de chasse à 9 mois et demi par an ! Cela ne suffit toujours pas…
     
    Le blaireau est classé 'gibier'. À ce titre l’espèce est chassée de mi septembre à fin février. La 'période complémentaire' allonge cette chasse de la mi-mai jusqu’à l’ouverture de la chasse, mi-septembre. Mais cela ne suffit pas aux chasseurs hauts savoyards, qui ont obtenu du préfet de leur département, un arrêté totalement illégal, autorisant la destruction de blaireaux du 8 mars à fin juin, ne laissant aux blaireaux que huit jours de répit ! L’ASPAS a bien sûr attaqué cet arrêté.
     
    Aussi, le jour même de l’audience, le préfet a abrogé son arrêté, rendant sans objet ce contentieux. L’ASPAS a ensuite été informée que trois autres arrêtés, tout aussi illégaux, avaient été signés !
     
    À la demande de l’ASPAS, le tribunal administratif de Grenoble a suspendu ces arrêtés le 21 avril 2011.
    Il est de notoriété publique que la France connaît de sérieux problèmes quant à sa relation avec sa faune sauvage. Notre pays a, de très loin, le plus grand nombre d’espèces chassables (90 !). Mais nous avons également de très gros problèmes avec les chasseurs, pour les suffrages desquels nos parlementaires multiplient les petits cadeaux entre amis.
    Dernier épisode en date : deux propositions de loi, portées, l’une par le groupe chasse à l’Assemblée Nationale, l’autre par le Groupe chasse au Sénat ( !!!) seront discutées parallèlement au Sénat, le 5 mai, et à l’Assemblée nationale le 10 mai.
    Ces deux lois, sur le même sujet, seront discutées en même temps :
    du jamais vu pendant la cinquième République !!! 
    Il serait plus que temps que nos élus et hauts fonctionnaires s’émancipent du monde de la chasse et prennent la mesure de l’état de conservation de la nature en France, ainsi que de la demande sociale plus axée sur la protection. L’année de la biodiversité est passée et les discours post-grenelliens sont oubliés. Mais les Français, eux, attendent qu’enfin toutes ces promesses soient tenues pour une véritable prise en compte de la nature et de l’environnement.

     


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  • chevreaux_cases_4_2

    Communiqué de l'association L214

    Des enquêteurs de L214 se sont postés en observation devant les abattoirs de Lœul et Piriot à Thouars (Deux-Sèvres) et celui de Doux à Champagné Saint Hilaire (Vienne).
    Dans les deux cas, les chevreaux, sous-produits de l'industrie laitière caprine, sont transportés dans des cages non conformes à la réglementation de protection des animaux.
    Devant l'abattoir de Lœul et Piriot, sur la voie publique, les deux enquêteurs de l'association ont été agressés par Frédéric Lœul, président du directoire de la société. Caméra et appareil photos leur ont été arrachés des mains. Une plainte a été déposée auprès du commissariat de Thouars. Le matériel a été restitué à l'association.

    Cette nouvelle enquête de L214 fait suite aux premières constatations réalisées sur les marchés de Parthenay et Lezay en 2009 et 2010. Le ministère de l'Agriculture a été saisi dès 2009 mais se révèle jusqu'à aujourd'hui incapable de faire respecter ce petit point de réglementation.
    L'année dernière, une équipe de France 3 avait été agressée par un chauffeur de Lœul et Piriot.
    En permettant aux transporteurs de violer la réglementation, le ministère de l'Agriculture provoque un trouble à l'ordre public et met en danger ceux qui s'attachent à rendre compte de la situation sur le terrain. Quel sera le prochain épisode ?

    http://www.l214.com/


     


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    n06

    Il y a peu, bien en évidence sur une rue piétonne du centre-ville, je distribuais des tracts sur le droit des animaux à ne pas être élevés puis tués pour être bouffés. En résumé, c'est ce que tout être sensible souhaite avec ardeur, quelle que soit sa place dans la chaîne alimentaire; surtout que l'homme peut subvenir à ses besoins essentiels sans becqueter du cadavre et qu'il n'est pas dans l'obligation de mettre en place des systèmes d'élevage concentrationnaire dont la démence n'efface pas la cruauté indicible. Cela en fait de la souffrance à la bouchée...Mais bref...Là n'est pas le débat dans l'immédiat.

    Il s'est approché, l'air sûr de lui. Refusant le tract que je lui tendais. Il avait dans les 35 balais.

    Je peux vous poser une question, qu'il a dit.
    J'ai grommelé un oui approximatif, devinant le chiant. Le casse-couilles qui ne te lâche plus de l'aprèm. Manquerait plus qu'il soit charcutier...

    -Si vous aviez à choisir entre sauver un enfant tombé dans l'eau glaciale et en train de se noyer et un chaton tout mignon dans la même situation, vous feriez quoi ?

    Soudain, le flash ! Le déclic ! La révélation ! Putain de nonne, avec sa question, il avait provoqué en moi un séisme.

    J'attendais depuis si longtemps que quelqu'un comme lui arrive dans ma vie pour franchir sans barguiner plusieurs seuils de conscience. Et ce samedi là, jour de marché, mon chemin de Damas à moi, il apparaissait, bouleversant ma pauvre existence d'antispéciste.

    -Comment as-tu su, lui répondis-je ? Comment sais-tu (je tutoie facilement) que depuis que je suis VG, c'est à dire depuis presque 40 ans (j'ai une petite cinquantaine), je dois faire face, deux ou trois fois par semaine au minimum, à ce genre de situation ?
    La gorge serrée, je lui avouais que ça n'arrêtait pas...Qu'avant les fêtes de fin d'année, j'avais dû choisir entre sauver une dinde et une personne âgée, qu'à Pâques, c'était entre un agneau craquant et un petit myopathe qui avait participé au téléthon précédent, qu'à la veille de partir en vacances, le dilemne s'était posé de secourir soit une jeune femme enceinte soit un âne pelé.
    -Et ?
    -Hein ? Ah oui...Excuse-moi...Tu sais, j'étais tellement dans l'action, délaissant la doxa pour la praxis, j'étais tellement au taquet que ta question soulève en moi des montagnes de perplexité.
    -Vous vous foutez de ma gueule ?
    -Non, je t'en prie...Ne le prend pas ainsi... Je suis sans cesse confronté à ce genre de choix ontologique. Pas plus tard qu'hier, crois-moi ou non, j'ai dû faire un choix entre un cochon d'Inde pris dans les flammes d'un appartement soufflé par l'explosion d'une chaudière et son maître asphyxié, un élu premier adjoint d'une commune dynamique (mais taurine).
    -Et alors, vous faisez quoi merde ?
    J'ai alors rangé la dizaine de tracts restants dans le sac et je me suis barré vite fait.
    Il commençait à pleuvoir.

     


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  • affichemarchereduit

    C'était samedi, le 23 avril, place de l'Hôtel de ville à Paris. Des centaines de manifestants étaient venues dire Non ! à la torture scientifique conduite par ce "plus beau fleuron de la création" qui trouve parfaitement normal de pouvoir infliger n'importe quelle souffrance à des créatures désarmées et sans voix.
    Cet imposteur de la recherche, ce charlatan sadique de la science, ce bourreau a été créé à l'image de son créateur, nous serine-t-on.
    Quelle image !

    Les photos sont de terrienne01.

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