• munitions

    En voiture Simone ! Je t'emmène à Suzette, petit village perché au milieu du cirque de Saint-Amand, dans le Vaucluse, à 19 km de Vaison-la-Romaine.
    Là-bas, ya un viandard qui a testé un nouveau rasoir révolutionnaire : le rasoir à une balle.
    Test concluant; ça élimine tous les poils d'un seul passage mais le souci, c'est que ça emporte de la peau également.
    Et pas mal de peau, à tel point qu'il est nécessaire d'avoir un hosto à proximité de chez toi pour réparer les dégâts.
    Mais il faut persévérer, le brevet est en vue, encore un effort. Barbe et épiderme, tenez-vous à carreaux !

    L'expérience s'est déroulée le lundi 29 décembre, à 10h30, au dessus de la route de Malaucène.
    Il fallait réunir du monde pour avoir la chance de dénicher un vrai maladroit : heureusement, il y avait une battue au sanglier.
    Il y avait donc le choix, t'imagines bien...
    Les guetteurs et les rabatteurs se sont ventilés dans la nature, faisant comme si c'était planifié.
    Peu de temps après, tout s'est passé comme prévu. Un guetteur a tiré. Sur un rabatteur. Situé en contrebas, il ne pouvait pas être vu...C'est donc pour ça que le tireur a fait feu...Tu suis ?

    Le viandard (48 ans) a été touché au niveau du visage. La balle lui a labouré la joue sur toute la longueur. A quelques centimètres près, c'est la cafetière qui explosait (c'est du 300 magnum quand même).
    Il a été conduit à l'hosto de Carpentras.




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  • Ils_battent_la_campagne_L

    Zora-Jeanne est auteur-compositeur-interprète violoniste et elle est accompagnée par un groupe qui joue dans un contexte rock. C'est une formation classique, chant, guitare, basse, batterie, percusssions...
    Tu pourras découvrir ce qu'elle fait sur son site (http://pagesperso-orange.fr/zora-jeanne/), il y a des extraits (samples) à l'écoute. Et les paroles.
    Il y a un peu plus d'un an, son album est sorti et le morceau 6 est assez jubilatoire.
    On y parle de ceux qui battent la campagne pour semer la mort, tu sais...la racaille verdâtre.

    Voilà la chanson :

    Ils battent la campagne

    Je me souviens d’un matin
    La nature dormait en paix
    Ils sont arrivés l’arme au poing
    La campagne ils ont assiégée.
    Ils ont semé la terreur
    Ces épouvantails ambulants
    Dans un tumulte d’aboiements
    De chiens rabatteurs.

    Désignée comme nuisible
    Je suis une cible facile
    Le point de mire
    D’une meute en délire
    Je crois que j’ai compris
    Le jeu futile du mépris.

    Les dés sont jetés
    Le parcours est fléché
    Le terrain est miné
    Je suis traquée
    Les dés sont jetés
    Le parcours est fléché
    Le terrain est miné
    Je suis traquée !

    La mort en étendard
    Ils arrivent les charognards

    Comme une fugitive
    Ils auront ma peau
    Plutôt morte que vive
    Sur le poteau d’exécution
    Comme le veut la tradition
    En chair et en os

    Pas besoin de balle à blanc
    Chez ces gens
    Nul ne se repend !
    Je suis la bête
    Et sur ma tête
    La botte du chasseur

    La mort en étendard
    Ils arrivent les charognards !

    Je suis la bête
    Et sur ma tête
    La botte du chasseur
    Le cliché de ma dernière heure
    Pour immortaliser mon dernier souffle
    Je finirai empaillée
    Un acte de bravoure
    Suspendu en trophée
    A un mur de vestibule
    Où un enfant déambule…

     


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  • viande

    Ya de la bagarre...Le lobby de la barbaque et du meurtre industriel, autrement dit le CIV (Centre d'Information des Viandes) et Interbev (les professionnels du bétail et des viandes) n'a pas goûté les mobilisations, modestes mais très efficaces, conduites par l'Association Végétarienne de France et les personnalités (dont un prix noble de la paix et président du GIEC) portant l'Appel à la grève de la viande autour du sommet pitoyable de Copenhague.

    Le CIV, il a claqué ses éconocroques pour se la jouer grand seigneur : une campagne à l'échelle nationale, spots vidéo à la con, panneaux géants, du bon gros matraquage communicationnel massif taillé dans de la mauvaise foi : grailler de la bidoche, c'est cool pour la planète.

    Zavez raison mes cons jolis : on utilise des quantités colossales d'énergie (émission de gaz à effet de serre) pour produire les engrais permettant les cultures destinées aux animaux d'élevage, faire tourner les abattoirs et les usines de transformation ainsi que pour transporter les bêtes, vivantes ou en carcasses. De plus, les ruminants génèrent du méthane, un gaz à effet de serre extrêmement puissant.
    En France, nous élevons et abattons 1 milliard d'animaux par an.

    Tu te doutes bien que l'état de la planète, ils s'en foutent, les professionnels du cadavre dans l'assiette.
    Ce qu'ils constatent, c'est qu'en France - et c'est bien ce qui inquiète la filière- la consommation est en baisse depuis 1999 : 117 grammes par jour et par personne en 2007, au lieu de 147 huit ans plus tôt.
    Je ne suis pas dans la tête des français mais je crois qu'un slogan tel que : "Climat : mieux vaut un végétarien en 4x4 qu'un omnivore en vélo" commence à faire effet et qu'ils, les français, ont percuté que l'on ne pouvait pas diviser par 2 les émissions de gaz à effet de serre sans agir sur ce qui en est la principale source.

    Et puis, la filière de la bidoche est confrontée au fait que désormais, l'idée fait son chemin que manger de la viande, c'est pas terrible pour la santé. Cancers, maladie cardio-vasculaires, obésité, voilà les conséquences d'une alimentation carnée.

    Une étude célébre, l'EPIC (European Prospective Investigation into Cancer and Nutrition) a permis de montrer que le risque du cancer colorectal se rencontre 33% fois plus souvent chez les personnes qui consomment régulièrement deux portions ou plus de viande rouge ou de charcuterie par jour, par rapport à celles qui consomment une portion ou moins de ces viandes par semaine.

     


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  • images

    Tention, jours heureux...En plus de trois ans de blog, jamais vu un asquident de chasse commak. C'est du géant, le chasseur maladroit, il peut partir la tête haute...King of the foirade, toujours imité, jamais égalé il ne sera...

    Allegro, presto...

    Comme je suis taquin, je vais te laisser mariner avant de te donner la clé du truc, faut bien s'amuser et puis c'est mineur comme tracas.

    Nous sommes le samedi 26 décembre, c'est l'après-midi, à Ully-Saint-Georges, petite commune située dans l'Oise, entre Chantilly et Beauvais, à droite après le giratoire, là, près de l'accotement.
    Ya de la racaille des talus qui exerce ses talents. Elle veut crever du sanglier. C'est, comme dirait l'autre, une battue, filant la gerbe aux betteraves et la crainte aux zanimos du bois de Morel.

    Un viandard a fait feu.
    Un pote a dérouillé le tout dans l'épaule.

    Tu ne devineras jamais ce qui a déclenché le tir malencontreux.
    Jamais.
    Non, le type qui a merdé n'a pas cru apercevoir un sanglier ou une autre bestiole ou que sais-je encore...Non.

    Il a...

    C'est la vérité vraie...

    Il a...

    Entendu un grognement.

    Tout simplement.


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  • elpayo

    La fin d'année est pénible pour la mafia tauromachique. Elle a la tête dans le sac et l'encéphalo tout plat. L'entrée de l'initiative législative populaire au parlement de Catalogne l'a mise KO et c'est très amusant de constater que plutôt que de s'en prendre aux anti-corrida, les petits soldats de cette armée du vice se battent entre eux, distribuant invectives et châtaignes à ceux qui n'ont rien vu venir, ont laissé faire, se sont reposés sur leurs lauriers etc.

    Tant mieux, qu'ils se foutent sur la gueule...Et qu'ils en arrivent à l'état d'Octavio García ‘El Payo’, état tout proche de la vivacité d'une courgette.
    El Payo, c'est un récidiviste. Je me suis occupé de lui maintes fois. Ce matador est un véritable pôle magnétique à coups de corne.
    Et pour la Noël, il nous a fait un joli présent.

    Le 25 décembre dans la soirée, alors que le boeuf et l'âne avaient mis les adjas et s'en étaient retournés chez eux, ya de la route, faut pas traîner, un taureau se faisait charcuter dans l'arène mexicaine de Querétaro.
    Et c'est El Payo qui faisait le sale boulot. Il avait tué le premier. Il n'aura pas l'occasion de recommencer.
    Après un splendide triple salto arrière, son dos a rencontré la corne de l'animal.
    Il a mangé 6 cm au niveau des vertèbres lombaires.

    Transporté fissa à l'hosto Ángeles de Querétaro, on craint pour sa future mobilité. Quand Octavio García ‘El Payo’ se donne la peine, on en a pour son argent.

     


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